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Full text of "La liberté (1913-07-29)"

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VOLUME 1. 


ABONNEMENTS : 


Canada et Etats Unis - 
Union Postale - 


$1.00 
$1.50 


* 


WINNIPEG, MARDI, 29 JUILLET 1913 


LA LIBERT, 


DIEU ET MON DROIT 


0 + 0 M A 


te tan mg ns mr 


4, C 


P,.! Soy e- 
in 
tar ? 


47. 


Dh de ÈS min er ie re A mu 1 LÉ a DT rndiqhn do ae 


Rédaction et Administration : 
619 AVE. McDERMOT 
Télephones 


NUMERO 11 


Garry 4264-4265 


{ 
LE BA Lis Là æ trouve relative! (Texte reproduit par la Vortk-|qui concerne ses serment. Il serait | FT SU 
jmment le plus grand nombre de di-!srexf Remieuw, 9 juillet 1914.) |bon qu'une enquête sérieuse, im-| 
À |vorces, Les statistiques mon-| Tradyetion textuelle: “Pour-| partiale, eût lieu à ce sujet avant 
— |trent que, presque toujours, un{quoi me suis-je âlressé, secrète-| d'en rendre formellement  soli- LE VAISSEAU 
M dut A de 5 ds Cl dns ont ET vingt de ces mariages con-|ment à la Commission Scolaire! daire l'Orangisme en Canada, en | 
PrENd tractés en Prusse en 1911  s'estide Winipeg et li ai-je demandé! Manitoba. | ——— 
guère, C'est le propre de t journaux catholiques Ils mn ‘à ; pee } 4 
pro] Ù ju PEU | résolu en cette finale catastrophe|de faire certaines  choses?-Cel PRIS 
ra ph à D - ‘ +4 pbn no r'épulias tag \ppeut pi , 'e ra es enfants, lque j'ai fait, ‘est de lui demax } Quoiqu'il eu soit, ce qui doit En réve, un réve étrange, au temps des rêves, 
Ù ï V on le peut prévoir, quiider un entretien où je pourrais|être dénoncé, hautement, c'est le fui voaué sur les flots d'én océdn sans drèven 
Que no eprochée-notre amène confrère ! ont le plus souffert, On ne con-|aborder la question de prendre! danger que présente l'admission | PR ER ER [ 
lo milnent Si usé de nombreux  désuppointe- [naîtra qu'une part de ce triste | 2,000 enfonts des écoles libres, àl\de FF. Orangistes où “Franes-|! Ps pans HN ra RATES mA Mn A Le 
men! le de vf us bréoccuper “uniquement des intérêts supé- [état de choses quand on saura| Winnipeg, et de lex passer aur|macons”"—Jes uns et les autres sell APS ut P ) Cut na : FA 
rieit le la religion catholique et de la race francaise", d'avoi: que dans les cas où la mère était | écoles SM PS ere à consi-| valent, eg les fonctions d'E J'ai rencontré, vers l'aube, un graud vaisseau sans mâte. 
{ ! F e h dos ane Tr MC ue itholique, pas plus que quaran-|dérer l'intérél du ex enfantsitat parlementaire qui ne devrait L x d 
x o a té tn « ea ke Eau D: FASO, a Fo pour ent des enfants ont! (si *). Nous n'errrçons aucun + saAumationn 2 ro qu'à des hommes! FE sh éd bas, fleuri de fleurs d'or et de palmes, 
4 PE ga fuit L ee in de CH Lt Me L dans la foi : tandis que | controk sur CU. Ut longtemps absolument libres de toute atta Il croisait lentement au milieu des mers calmes. 
Veepawn A cel le Wanitol SEA ot : ù EE Le F : ces où le pere est catho- | qu is restent dans léral libre. re avec les sociétés secrètes. | | | 
] , juelques petit SES in liqne et la mère protestante, lé !On peut leur y enseigner, s'ils v ‘e qui vient de se passer, de se Sous l'ennui bleu du ciel, au hasard des destins, 
aux aux autorités religieuses qui fondérent ce journal, glise a perdu presque soixante- | r estent, tout ce que l'autorité de dire, à Brandon, montre claire- [Il cinglait vers des buts lointains, jamais atteints. 
Et c'est tout et-un pour cent de ces petits, Qui!cette école juge bon, Ze veuwr que!ment qu'un Orangiste, lié par des| | 
D'a roiront que Le Wanifobu à dressé contre la Liberté pourra dire les peines, les tenta-!rex droles et ces enfants soient serments, dépend avant tout de | Filant. puis revenant sur son propre sillage, 
in g réquisitoire, qu'il a accumulé et ent> le hefs d'aceu- tons, les souffrances ‘de coeur et}pris par l'écoll nublique, de fa-!la secte dont il a le malheur de 1l refaisait sans fin son tranquille voyage. 
itiot Qu'ils se détrompent Il s'est tenté d'accuser sans rien! Peuttre l'ultime indifférence re-|con à cé que nous puissions ever-| faire partie, On ne pourrait a-| 3 s*. 
prouver sont au nombre du faible reste | cer un contrôle sur eux... voir dans son indépendance, dans Le grand vaisseau sans maâts n'allait vers aucun port, 
Cela allait mieux à sa naturs lieues bc pranasre © sp al +. 3 JRPATAÈE, von «4 sui Justice | Et nul être vivant ne chantait à son bord, 
Que nous avons causé de nombreux désappormtements Cela cent ? ES l' à a ” Fa | Comme si l'intérét de l'enfant sat a a vga 4 pa p® Ed see 
æ peut, puisque méme avant de naître la seule possibilité de notre | TE, catholique, dont les parents sont SAP À dt caiance, : [l avait oublié les labeurs, les orgies, 
| puisque méme itre la l Qu HOTTE nombre des fidèles et de leur in PPS AE. de Cet homme n'est pas “libre. “ d : 
naissance provoquait déjà des grinchements “dans certains milieux.” !fluence il est à présumer que ce les seuls maitres, seuls Aus a-|C'et un esclave: politique ! L'espoir, la querre, et la douleur des nostalgies. 
L'attention apportée par nous, depuis notre fondation, à toutes {mal vraisemblablement  s'amoin 128 l'Eglise de. leur éducation L. Hacault | 
les ouvres d'intérêt religieux et national iuxquelles nous n'avons [drira. Le zèle religieux des À A vu était de pas 2h : Pilote, passagers, mousses et matelots, 
pas comme certains mesquiné la réclame et la propagande,  nous{tholiques d'Allemagne ne fait sn re ds: mue we Fees Tous dormuaient, confiants dans la douceur des flots. 
donne le droit absolu et complet de mépriser les attaques du Want [éertainement pas défaut; mais! <a + ic” ” mem à | 
ba Et an longtemps que la Liberté posséders la pleine con n Fee and PR lensjile La pda PRE ei a fait RÉFLEXIONS . + rs Lys bn PU a # ee 
hance et approbation, comme elte le possèdent actuellement de ses et me dépri ro à PCT nain basse alors sur nos droits | J'ai souhaité darmir dans cetk en den ris 
fondateurs, elle supportera allègrement les “fioritures vratoires” des L:: x ‘à K le P gs Ta gs ICI éeolaires, constitutionnels, au ——— | VOTE . $ 
bti} 'ÉUFELT. lu Manitoba | ‘ DORRENE RAT LE E des prétendus droits S 0 ‘ à Et Ju voulu monter sur le vaisseau perdu; 
(trie des empietement du socia LR pos DM poil up: L'oeuvre du rongres de Saint ps J'ai crié vers lui. mais rien n'a répondu 
De référen es politique Le Vanitoba peut en avoir dé-|lisme: espérons qu'ils la couron- |"EUrS de l'Etnt neutre, parle Boniface a été diversement in my ; . s 
onvert dans le fait que nous avo énoncé la conduite per utrice,|neront pareillement des bérédic INATIAITE, servant de masque à la terprétée, On a critiqué, même | l'ai vu ses sir lettres d'or «uw sa plaque d'ivoire 
nique, anti-légale du gouvernement ontari Qu'il se console, [tions de leur vraie Foi. Loge! 2 l'organisation des comités parois: | ps NS ue 21 & Se ne té f da na 
NO oontinuerons & 'manifaster de par th PE politique | C'est ainsi—et cest le style, | SiAUX. | Puis il s'en est allé... “Croire Is appelait (Croire, 
NAS ES passant que nous avons parlé URLS Re que le Loges, Orvangisme com O I MPa 4 " ? à sd ù ais 

] ‘ pris_-prétendent s'intéresser à] n m'aurait dit que e rapport FE, HARAUCOUR1T 
ris dans notre dernier numéro et que non content de condanme son | , l'enfant catholique pour le neu de l'honorable Bernier n'en était! 
uttitude, nous avons prouvé à l'aide de chiffres et de fait que, cn LET TRE D UN trifer. le décbtiaMétisl la ra pas un, que faute de comprendre 
à pratique, l'instruction obligatoire à été une faillite partout où | conniser, peu à peu, selon Ja mé l'utilité d'une société capitaliste 
l'on enr EE l'aeu | thode judaïque du laicisme sco | duns une oeuvre de COÏON ISA ton Le : — = = ” _— 

Nous n'avons pas noté toutes les paroles de M. Coldwell. C'est CATHOLIQUE laire d'Etat, Voyez en France! Dés avait perdu un temps Aa que et comprometter so son  sé-|factices est précisément D où 
vai SO TS nn 1 HA ed DE drnstti | Mais ce qu'il importe de souli He j'aurais dis « ee juste ! ; jour au pouvoir, Le octobrefles vrais grands hommes leur 
réparer notre erreur. |gner vigoureusement, aux Yeux re it Lier «ven ques 1912 Sir Rodmond Roblin était |mancuaient, 

M. Coldwell a énuméré les demandes contenues dans la péti \ | de sous ten estholiques, Cest l'em- ile qui AS condamnent, ie de ra à L rs 1 me +? La décadence romaine, à la fin 
tion des estholiques su Bureau des Péoles ‘Trés Bien. Seulement | Monsieur. le Directeur, [prise de l'Etat Edueateur na- déminaiént 0er :éréèbe : le Ven tournée 6 is raUae “ cénus de l'Empire, poussa la statuoma- 

lont reiment où involontairement il en a faussé le sens en ome Etant catholique, Je “n'appar | Hional en vertu du dogme mas ures A ñ , , rrè loc le à Le la Fée er ation des C atho- nie adulatr'ce jusqu’ à hé 1sser le 
AEMMEN EE PARA p YARIS N OMET- tiens à aucun des partis. «lconnique orangiste,—sur l'enfant [£'ès" A quoi bon ce congrès, |liqnes laïques lui remit la requé- 

/ par qui : I g \ < Res Ê l l l sol des villes de statuts divinisant 
tant lu partie qui établissuit que les catholiques u'abdiquaient pus disputent l'assiette : au … beurre. catholique, est-il nécessaire d'emmener toute te suivante: ls Dubai Ma ue 
ins coulition le contrôle de leurs écoles. Etant catholique, je suis, par là | …. Coldwell est parfaitement | la PEQYINCE catholique à Winni- *Voudriez-vous ce soir nous ex+ a »s avuie ar ges 
s k ; ; x | i ce inv lou ntavd ta Ô montumentales avaient des têtes 
Cette gg rm de M, Coldwell, nous l'avions oubliée.  Nons |même. strictement impartial | clair, net, précis la-dessus, Aussi | PP pour. leus lire dés POP pliquer sur les points suivants, mobiles, montées sur pivot. Ce 
remercions le Manitoba de nous avoir sigaalée, Il nous à permis !dans mon indépendance  politi-|cete déclaration lui a-t-elle valu} °! eut pa adopter den age qui plus que toutes autres cho-lqui permettait de substituer, éen- 
de réparer notre erreur que, Cela me permet de jnèu delles bravos enthousiastes des FF’, large ‘Ajrreb Perd ture C'est del intéressent votre auditoire: nomiquement, à la tête origivule 
Passons aux quelqu bénin ivertissements que le Manitoba |hant, librement, en conscience, de Brandon, Sp Es GC or lo La double taxe à Wi innipeg de ln veille, celle du demi- dieu 
condescent à donner aux chefs spirituels du diocèse, [les récentes déclarations de lho . AR: [mes ps ue nee ce le Brandon, Portage la Prairie, | du jour,—en attendant celle du 

Le Mendeld-Svat pes 15 noire Doit dei tente dé oiéiir LNO) ble M. oldwell (bien froid} Quand à -mot, Sie. el 4 Dr able dr l'immigration ete. estelle conforme à la jus-[divinisé du lendemain. 
une direction aux autorités religieuses. La F/gie de Québec se brn bu À FroE investi des siffle cette déclaration de toutes! catholique entre letrs mains de tice ? On n'a jamais fait Ja statisti- 
ules ailes à ce jeu au lendemain de lu fondation de tion. Socia- tion d'E t Prininire qe! Ed: | mes forces, BE hi | puis les débuts, et leur manque 20 Nous est-il possible d'obte-[que des statues en pied qui cou- 
te Et le succès na jamais souri à ceux qui ont mat “hé dans cette . D ARS La mission d'éducation de l'E de dévouement et d'esprit d'ori- nir en matière d'écoles au Mani-|vrent le monde de faux bons 
ok | ++ * tat moderne est une usurpation | ganisation est prouvé, et les con- toba, les mêmes droits, que ceux hommes, anciens où modernes, 

Dévssidat vois de aies Mid en UNS À Ja-n'ot den Disons de a he ET sur les droits sacrés de |damne à l'insuccès cetté fois en-| dont Jauiseent les proie wants. à Mais il »s + certain que Pour une 

Tr * pre ni Poe. a famille et de la religion, C'est! core. Québec? Sinon, en vertu de queis!statue ancienne il doit y en «voir 
montons à Rome, In source de l'autorité relig'euse dans toute laftu en guerre contre le cabinet |}4 violation formelle” de. nos| Te congrès fini, ils re rénuient principes! uu moins dix modernes, en com- 
itholicité, TInterrogeoni gation des affaires ec-|Roblin. Autant celui-là qu'ün|qroits scolaires à nous cathoii- (us A UE Faure x. et s'enl 30 La PR a re pratiquefimençant au XIXe siècle, Sur le 
ésiustique Que dit ce T janvier 1902? jautre, apres tout. Peut-être mé ques. Jamais, jamais, nous n'ab- prenaient à la clef du voute detdu droit des Catholiques à des total peut-être pourrait-on éva- 

“Dans les programanes, conférences et journaux démocrati- Me nHeux celui-la qu'un autre, |diqnerons nos droits sur l'enfant l'organisation à ces comités pa écoles séparées est-elle contraire|luer à 10 pour cent le chiffre des 

de rite n peut traiter toutes Les questions qui téndent au je de mieux, gai de pie. aux mains de l'Etat, que l'Etat! roissiaux établis comme point de|Aux lois  constitutionnelles du|monuments dignes de vrais 
k de lu juative et de la pratique de la charité en faveur du A sud 1 es A agi rmission. s'appelle Coldwell," Roblin, Nor-! départ et cellules initiales du tra- Dominion ? grands hommes. 
peuple, ce que constitue le véritable objet de la démocratie chrétien tent que Fa Ministre die sé LE ou panne « À Non pra à] ni | val de colonisation. Remerciements anticipés. A 

4 NT 1e re ot: « { ité i 

s Len jourae démpcrabiqu DATE. PAUINS. 09 demenf don-|d'Etat, “appartenant” à la Ma A Pers FU rate 1] Fais jt come Cesar Moins heureux que les Oran Mais une Yankee, Mme  Flo- 
ner des informations st des appréciations sur les faits et opinions connerie dite Orangiste, done nel nous rene er: 4 pt Abe Qu'on ps envoie seulemen gistes de Brandon, les catholi [rence Cole Quimper (New-York) 
politiques, mdis sans prétendre parler” au nom de l'Eglise ni im |S'appartenant plus,—étant ié| l'enfant peer Para) [des per s en troupeau en ques D ADS EUE 6.) vient de publier les “Statues E- 
oser laur manière di dons les matières où la discussion est libre des serrments secrets ne pou-| x 4 k Vobd pr prie rap ro suc 5 point, de “Déclaration” mais Je questres du Monde.” Cette dame 
cères Catholiques.” [PF .  OPSNGISIOS-ANAOTUIS 8 réa f | big arler ue fe par être à ui fin C'est aux |CQUTS politique dit au requér rant : la statistique des monuments éle- 

Le Meuitoba croit-il que la Sacrée Congrégation des Affaires [narnes de l'Eglise catholique, eh) RE s Te À ris |[Ftats-Uni t d: X re sl" m'est impossible de parler vés autant à la gloire de la race 
| x : ennemis nor VÉCRE hugé i S .. parce qu'il est| Et mis € dans  16S vieux ce a gs x chevaline que de la race humaine, 
Ecclésiastiques devrait revenir sur sa décision et la modifier confor- | {PRES pat 1 même des catho {lié par des serments secrets pays et à Québec qu'il faut faire publiquement de ces questions, E . 
mément au vouloir dé notre aimable confrère ! |liques et de leurs droits pe: ve Voici les récentes révélation \porter le gros de l'effort qu'ils D'ailleurs je ne puis les ronds ! Mate dr ND pote 

Qui suit! Bars telle. hd éeir- ne og di faites, à ce sujet ar L ps nous OR ir des milliers de co- d'un mot, voici quinze ans que actuellement 64 de ce moau: 

) | Brandon un autre langage pu rte D jet, pur Jam AE robin na EE travaille.” ments composites: 150 en  Alle- 

re 2, _ ___ |bbcque celui qu'il a dû tenir, train, dans le Zulwark, revue |}0ls, nous leur en trouverons des LA ‘ncnatnsion S'imiènes : MouslNEN6, OÙ 'QUE Etats-Unis, 76 en 
| mensuelle, protestante, anglaise, |terres. à : Le ages: Ù f |France (dont 14 à Jeanne d'Are, 
des enfants protestants, Une tel ns D | (Lettre reproduite par ln Wortk | lrès curieux! C'est juæement kr For PQ 4 spert ares. DA ce qui est une bonne note) et 50 
UNE ALLEMAGNE le prédi tion ne tient pas, cepen west Review, 19 juillet 1913) :|ces comités locaux que j'admirais | décider e PAR gp sans 4 se Angleterre. (Sept du “Pl 
dant, compte des rapides ravag ) loute la maçonnerie mondiale, |» .Mon appel aux lecteurs  de/moi. Je me disais: Si seulement |Cre A question x wa PE Censort F., Albert, six du fs 
du socinlisne chez les sect Jrangisme compris veut lalce journal à pour but de les pré-!MM. les Curés prennent leur tà-| Il nous faudrait la force numé meux F' Guillaume d'Orange et 
CATHOLIQUE vanééliques: et e  socialismel"ain mise de l'Etat moderne, munir contre l'Orangisme et les{che au sérieux et font gagrr son|rique el la force dynamique. La 6 du F. ‘due de Wellington, 2 
n'est qu'un acheminement au ra-|P#rlementaire, politi ien sur lé |Orangistes, argent à M. Cardinal, c'en est force numérique ;le seul jeu de dl réieé Viol , 
tiaonalismé et à l'athéisme, plcole du peuple, sur l'enfant dn| Cet ordre est illégal (unlarr [fini de ce vague, de cet imprécis l'exédent des naissances sur les SRE 
plus la pratique du suicide del Peuple, su: l'âme de l'enfant, à! fu). opposé à la liberté de prin-| que redoutent tant les gens dési |décès, contribue à l'amener. La 
(De l'Ameri race croit continuellement avec l'exclusion, autant que possible, |cipes,. Une fois initiés, ils selreux d'émigrer et qui bien sou- [Colonisation bien menée fera le! Rien n'empéchera que le ehif, 
Parler d'une Allemagne eatho-[ce parti qui le prêche ouverte ic FO 4 et de l'Eglise. |trouvent, tout à coup, liés par|vent les détourne de lâcher le rs vh Reste la force remis: fre 2 cette « cavalerie montée 
lique peut sembler prématuré. ment aux ouvrières allemande Hire Col nn nektemens une “obligation” (serment) con certain pour l'inconnu. ‘Et Je 2e sr? mater À hr à rs gui n Cer bn ovragt 2" irait à 
mais cela n'a rien d'impossible, [comme dans notre pays. Rien d'é | voué que ses . fameux amende- | tre nature (unnatural), (yrani-|songeais à ces entreprises améri- | F A ay Indispensable à notre 1n- l'é ep: : al 4 ” ds Pr 
L'activité catholique, l'intelli- |tonnant, done, que la presse al ments relient la main mise d E-! que et néfaste  (#énful). Tousicaines qui ont dans . . leurs bu- | fluence ñ os a Fe la gi à FD 
gence et la loyauté sont de pu Dinsnrin US 2H AN “I its A l'enfant des écoles catho! doivent jurer de girder le secret |reaux, des détails précis sur tou SAINT-CLAUDE ( abs} pat ONE non 
santes forces constamment à!vec anxiété, par tous les moyer hs libres, Je cite: sur cette  traitrise  (éreachery) |1es les terres à vendre dans les meurs gr À ne fr MN pi 
l'oeuvre dans chaque partie delen son pouvoir, de mettre uu| Texte anglais Winnipeg Tel [afin qu'on puisse en  tromper| divers townships du Manitobz et Er 4 sm pe ous les parapluwrna- 
ce grand empire, Mais il y a un{frein ay rapide abaissement du|yre “Why did FE go secret [d'autres. | | de la Saskatchewan : Dessription | ge casa ires. 11 not 
iutre fa teur qi à HITS valeur !tuux des naissances, Mais pl ( [lv 10 the Winnipeg School "Ce que Je dis 101 est vrai. « | P81 acte de la terre, du sl, des | LA STATUOMANIE gant re PS on CREER de 
encore pi 1 grande, C'est la son | de toute autorite, ses  enselgie | Board and ask them to do cer I ne preuve que l'Orangis se : es} | [bâtisses, des cultures, at UP «À pe + “er 4 bise 6 + 
mission des catholiques aux lois|ments ne peuvent porter que peultuin things What L did was to l*erètement malfaisant (secretly |tance de l’église, de l'école, da À RAS pes de ver He inones Jar 
divines aussi bien qu'aux lois|de fruits, La pureté catholique, |ask for an appointment with mulicious). et. tyranique, c'est|station, ete., etc, enfin tout Lu . : . : “à: vi Sur De CDS En 
uaturelles, et pardessus tont aufau contraire, non seulement pro-lthem, when 1 could go énto #k [qu'on n'ose pas pulilier le  ser- qu'il faut pour décider un hom Cette maladie, très contagieuse, Dm phase de ph n mr 
"graud comandement dont dépend | luira une race nombreuse NAS | question of taking 2,000 child. ment Orangiste, ni les rigueurs | me à aller voir sur ace si le caractérise les races, les civilisa- MER ai Fee: el plares qe 2 
la conservation des nations cum pe et intelligents lren of tk Ted (eatholie)y humaines Ciuhumané cruel pe- léjeu en vant la chandelle, [tions en décadence, 1! s'agit des ges com Le de qu vus _de 
me des ‘individne. lé sixième d u | Autre danger, quoique  moin-|schooës, in the city, and hav |nalties) que les FF. du degré | Ah! si messieurs les curés s'y |stutues, équestres, pédestres ou og pe Pins be: 2 eut-être 
Décalogue, “Le catholicisme”, dit | dre, pour le protestantisme alle-[/hem taken over to the publie |=Upérieur larch-purple men) doi- |1 mettent, je crois qu'ils feront du |curules, voire sur chars de triom- és de ec in pen rs 
“Rome”, “gngne continuellement |mand, c'est la fréquence ero hools (state schools). Z Aad the|Yent subir... Je parle d'empé-| bien bou travail dans les comités. |phe. élevées a de  prétendus a “Civilisation moderne, 
du terrain, non pas tant par les|sante des divorces, Sur un totatlinterest of the children ta conai-V'iénee (sic) et je suis prêt à pu:| + grands hommes où grandes fem. CRE 
onNORUREL A le Sn fe que | de 9.789 divorces accordés enlder We Lane no : conthol over|blier ouvertement ces serments,| Jes déclarations de M. Cold nes apothé “es, inis au rang de Quant aux effigies d'hommes 
par la forte natalité des familles! Prusse, en 1911, les deux parties! these children, so long as  tlu ps Ces nécessaire, par écrit, on et Brandan ne fois er ap- iemi-dieux, de demi déesses par |de parti, à pied où à cheval, cela 
catholiques comparée à cell des | étaient protestantes dans  pas|remain in « private school, and devant une cour d'eiquéte OR vis qu'une .chuee, - c'est ton € | des peuples soucieux de laisser à linériterait un chapitre à part, I] 
familles non catholiques.” moins de 6,67 cas Que ce mallthev can be taught by their re-|nisée. tait plus facile aux déclarations {4 postérité des Met mie” ur delen ærait de même pour les sta- 
Un ealeul basé sur la ra pide | ait pareillement atteint les -limaining in such state anvthing 5 he [avec les  orangistes bruyants! bronze, de marbre, de plâtre où tues dressées aux personnages, an- 
décroissa no actuelle d 1 taux les LA holiques, on cloit le regretter | which the authorities of the pri-| Voili conment un protestant qu'as ee les catholiques. Quant de papes r-Iiavhé, néc essaives à ciens ou modernes, qui ne doivent 
naisanoæs chez la partie protes-|bien qu'il y soit beaucoup moins! vate school thought proper, anglais, parlant d'expérience, laux dispositions du gouverne- l'orgueil : national, à la  vanitéMeur triste célébrité qu'à leurs 
tante de la population, établit! commun que chez eux, | want thoxe schouls and the chil-| apprécie sous sa responsabilité, ent relativement aux droits des ndéspttas haines anti-religieuses,—y com- 
que le nombre des enfants catho | Le plus grand de tous Jes/dren taken over by the publi |l'Orangis sie maçonnique en An: |catholiques nous savions qu'il! dos pris les trop nombreux héros, ou 
liques dans les : roles d \llema-! maux de l'église cataoique en} {state )schools, so that uk cui n |gleterre, Nous n'avons AUCUN |considère que toute concession à L'époque où les Grecs peuplè- éros, de la maçonnerie, 
gue sera en 1925 égal au nombre] Allemagne ce sont les mariages’ have some control over  then'|moyen de enntréler ses dires en cel point de vue serait un pl L leur pays de ces immortalités L. Hacault, 
| \ 
_ 


i , ” en À di \ au” pan rat AU RUE TEA 


En 1400, j'étais dans lex 


pri-lre. Peut-être aussi quelque  ins- 

sons d'une ville de province, etltinet setret m'avertiseæit que 
je ny étais pus jour la premit-|Scigneur nous avait imposé une 
te fois. La canse de ces petit vie commune de misère et de dé- 


Durs de jeune homme me dis 
peuse d'en rougir, 

Je ne reprarherai pas du 
lier et de sa femme, 
tharitables pe Peine 
laissé cependant un bien tendre! 
Snvenir: mais ÿe ne saurais 
dispenser de remarquer en 
eut que ce triste 
geôlier et un des plus honora 
bles qu'il v ait au monde, 
11 ect exetoé avec 
manité, 

Madame 


vonerment, el que notre bonheur. 
comine son empire, ne serait pas 
de re moride, 

Notre chambre, No. 
ovdinairement ouverte 
ré nous chérissions 

c'était un de ces égards 
pas-{nous réconnæissions la  bienveil 
dullance de la geôle, car le salut re- 
Iligienux que Pierre nous adressait 
quand'ehaque matis était pour nous! 
et comme une bénédiction répandue 
sur la journée, Une fois, les ver- 
infirme |rous tournés plus tard et plus ru 


T'AS 
bhonnétes et 
qui m'ont 


G. était 
par Pier- 
tous; et 
auxquels | 


que 


nie } 


ministè 


douceur hu 


Henriey ét ait 


ét presque toujours  malade:!dement, sans égard pour notre 
ais elle avait pour la représen-|sommeil, nous annoncèrent la vi- 
ter, dans l'intérieur, une vie Helsite d'un autre guichetier, Celui- 
femme de charge qui s'appelaitlei s'appelait Nicolas, 

Lidivine, nom peu connu, mènw Nicolas était un homme qu'un! 
Parmi les saints, et que les pou-lautre genre de vocation, dont je 
vres prisonniers nommaient ° lalne me suis 8 informé, avait en 
divine, parce qu'ils croyaient que! gagé au ærvice des prisons, et 
ee nom hyperbolique était sur |qui ne s'était pas accominodé 
nom véritable, Il n'y a rien, en!sans efforts, ie le suppose à l’es- 
effet, qui puise nous donner une prit de son état: mais il y était 
idée plus distincte de la Divini-| parvenu de manière à faire ilu- 


té que la charité chrétienne. ision sur ses sentiments naturels 


° —— 


cœla, mon ? 


æ que font les autres! 


lendemain, comme Nicolas 
[l'avait annoncé, et je fus acquit- 
| té 
trie On ne sera peut-être pas 
étonné si j'ajoute naïvement que | 
jamais résultat avantageux d'un 
|srutin ne m'a été plus agréable. | 


| 


LA LIBERTE 


mon 


Allez 


pain 


là quatre heures qui  sonnent. 


à la majorité de neuf voix sur| Nous nous retrouverons demain. | 


Je ne veux pas sortir d'ici. 
Où irais-je, d'ailleurs, ajouta Li. | 
divine, pour être plus utile 


La première chose qui m'oceu-| village, une famille, ii n'y en 


|pa quand je me trouvai libre, ce 
{fut l'histoire de Lidivine et 
| Pierre. Un vieux prêtre, 
Linent gg s était 
|dans leur famille, en 1793, pour 
iporter de là des exhortatious et 
| des espérances à son troupeau de 
chrétiens sans pasteur et 


let tendit ses bras aux fers, com- 


| 
sans 


l'étoile El fut surpris en officiant.|eux, patient, 


-!plus pour moi: 
de!me ne me dirait 
sainte-|mari, 
réfugié|n'y sont pas, 


rie 


car 


Vous savez 


sont morts bien loin de là. et}ce, Le prêtre, après avoir abusé 
qu'on les à mis je ne sais où.|hontensement de sa victime, ln 
Quant à Pierre, c'est autre cho-|tun. Quand il fut revenu à l'é-| 
se: 11 est jeune, beau, industri-|glise, la mère, inquiète, alla à lui 

et par-dessus tout. let lui demanda sil avait vu sa 
craignant Dieu. Si le monde est {fille. Le meurtrier se troubla, La 


vous coucher! s'enfuir avec 
me !bruvement, vous autres, car voi- | prouva cette idée de rendez-vous. |f 
il engagea ln je une | re 
une heure 
heu 


ou|“Je suis venu, 
plus heureuse? Une maison, un|votre fuite” 


[Qui plus est, 
(fille à « y trouver 
ltôt, Arrivée au 
jeune fille y rencot 
dit- 
Mais 
qu LE] 


convenait pas 


ke cimetière méê-!semble, il proposa à la jen 
mon d'entrer 
mes frères et mes enfants | près, La jeune fille le suivit : 

qu'ils! c'est là que la tragédie commen 


dans une 


villa-! 


chez ge pour rencontrer son amant et|hasard que j'ai écrit sur Île ag” 
luif Le prètre ap- 


plus 
convenu, 14! 
ire le prètre 
il, pour bénir 
comme il ne 
n les vi en 
We fille 


masure tout 


me un martyr des premiers âges! revenu ai bien, comme vous di- | malheureuse aperçut des gouttes 
de l'Eglise. Son petit peuple dultes, mon pauvre Pierre prospé- 


hameau le défendit malgré lui, a-|rera peut-être, Viens ici, mon en- | 
reli-! fant, 


lvec ce dévouement que la 
gion inspire toujours quand elle 
persécutée, Lis étaient quinze, 
| Treize raoururent sur 
{du confesseur, après avoir 
sa dernière bénédiction. 
grand-mèrè avait plus de 
ante-dix ans. 
moins de stize: et. 
expression du guichetier, l'un des 
deux avait plus d'ige qu'il n'en 


est 


Lidivine avait soixante-dix. là quiconque ne les aurait pas con-| fallait. l'autre n'avait jas encore 
huit ans, ce qui ne l'empéchaitinus. À force d'exercer les cordes | l'âge pour être guillotiné, C'est 
pas d'être vive, active, empres-| basses de sa voix, le pauvre dia-lÿ cause de cela que Lidivine et 
sée et toute à tous, comme si elle!ble avait réussi à se donner une! Pierre étaient en prison. 
n'en avait eu que cinquante, El-| | parole ratique et menaçante, qu'ill Dans ces entrefaites, Bonapar- 
le était même alègre et jovinle.|savait rendre plus formidable enlte était revenu. Bonaparte, ce 
car la première des conditions | fronçant convulsivement des! géant de la civilisation, qui Ja 
de l'hygiène c'est une bonne cons-|soureils épais, mais doux, qui se | rapportait toute faite, et qui ne 
cience, FT y a une foncière gaieté | furent jamais destinés à expri-| put pas la raffermir sur des ba- 
du coeur qui n ‘appartie nt qu ‘auximer la colère, Comme cette com-l£es éternelies. parce que Dieu 
bonnes gens, Les esprits 0 cupés | plication d'artifice devait lui coû- | n'en voulait pas, La révision de 
de mauvaises pensées Fr asvi 04 ter beaucoup, il ne répondait ja-!ces procédures exceptionnelles 


au contraire facilement 
I v a bien de quoi. 


tristes, |inais plus brutalement que lors 


qu'il avait le dos tourné, Un jour 


Quand je pense à Ladivine, je!qu'on le surprit à pleurer sur un 
crois toujours la voir avec son] homme qui allait mourir, à qui 
petit béguin blane si propre, son [embYassait sa foie pour la der- 
juste noir si leste et si serré, et}nière fois, il se plaignit qu'on lui! 
son coeur d'argent à un  petit{eût jeté du tabé dans les veux. 
cordon de velours noir aussi, quitF'ai rencontré vingt guichetiers 
avait un peu rougi, Elle n'osait!comme Nicolas. Les hommes ne 
porter visiblement la eroix qui v'sout jamais st méchants qu'ils en 
avyit été suspendue: cela n'était[ont Pair, 
pas encore permis: mais elle la! Où est Pierre? lui dis-je, en 
conservait sans doute entre salm'assevant sur mon lit, 
chair et le cilice de laine où de! Pierre! Pierre! répondit-il a- 
crin dont elle se couvrait par pé-|vec aigreur, C'est toujours Pier- 


nitence, et je n'ai jamais com 
pris que Lidivine eût à faire pé- 
nitence de quelque chose, 
peut-être d'avoir été 


re qu'on demande: on dirait qu'il 
n'y a que Pierre ici, Que fait-il 
C'était {pour vous qu'on ne fasse? Pierre 
jolie, car!vous apporte-t-1l autre chose 
sa puleur saine et sa maigreur|qu'une cruche et du pain? Une 
robuste ne lui avaient pas fait!cruche, la voilà: du pain, en voi- 
perdre tous les avantages d'une[là: si vous avez affaire à Pierre, 
taille bien prise et d'une figure!allez le chercher. Pierre est au 


agréable, |cachot, 

Ce que je raconte iei de Lidi-| Pierre est au eachot! m'écriai- 
vine, c'était ce que nous en pen-|je; c'est une chose impossible. 
sions tous, bons et méchants. [Qu'a-tal fait? 

Aussi Ce qu'il a fait? est-ce que je 


les esprits les plus âpres et les!sais cela, moi, ce qu'il a fait? Est- 
plus rebelles avait quelque chose|ce que cela me regarde? Est-ce 


| 
' 
l'influence de Lidivine sur | 
| 
| 
de plus puissant que la force, et [que je me mêle de ce que font les 


qui agissait sans qu'on  sût aujautres une porte ouverte trop 
juste comment, par une sorte deftôt, nine porte fermée trop tard, 
faveur providentielle, A Lidivinelune lettre remise secrètement a- 


le secret d'affermir les coeurs a-!vant d'avoir été lue, une complai- 
battus et de consoler Îles sance de lâche et de  fainéant 
désespérés, Quand la rage sonle- {pour vos camarade où pour vous, 
vail 


coeurs !s 


au fond des enchots une de fil en est bien capable, le petit bi- 
ces émeutes de démons qui se !got! 
battent avec leurs fers, et quil Je n'ai jus besoin de dire que 
meurent, sans se rendre, en mor- {Nicolas avait tourné le dos pour 
dant des bnionnettes sangiantes,! prononcer ces grosses paroles, 
on n'y envoyait plus de soldats. [C'est infamise! repris-je en l'in 
On y envoyait Lidivine, Un ins-|terrompant, cest horrible! Mi 
tant après, tout était calme, Îles anagistrats le savæient, on ré- 
Dieu n'aurait pas cru faire as-|primernient sévèrement un tel 
sez pour la prison dont je vous!abus de pouvoir, Le cachot est 
parle, S'il n'y avait placé que Li-[une pénalité très grave: et nulle 
divine. Elle était secondée par!pénalité ne peut être infligée à 
son petit-fils dans ce noble etqun honune Hbre que par l'auto- 
pieux ministère, Pierre était unlrité de la loi, Cette vexation est 
jeune homme de vingt-trois ans. lindigne à l'égard de Pierre, com- 
faible de corps, mais infatigable}me elle serait indigne an vôtre. 


de patience et de courage, qu'au-|de vous dis qu'elle crie vengean- 
eun soin ne rebutait pour adouciri ce! 

nos ennuis et pour secourir ! Bon! répliqua Nicolas en me 
imisères, Je ne vous  donnerais|/regardant fixement cette fois. 
qu'une ilée imparfaite de sa phy-! 


Avez-vous pris, par hasard, votre 
sionomie résignée et _ non pus a-| 


nos 


battue, de son regard bleu, plein/comme moi, qui peux quitter 
de compassion et de tendresse, della maison ce soir en demandant 
sa chevelure blonde, liesse, apla-|mes gages! Il est prisonnier 
tie et coupée à angles droits, silcomme vous, à cela près que vous 
je ne disais que vous remarquer!passez demain en re et que 
des caractères pareils dans le ty-!ces messieurs de là-haut sont 
pe de nos bons paysans de mon-! parfaitement maîtres de vous 
tagne, ou dans les images des!renvoyer chez vos parents, si 
saints, tracés par un peintre! vous avez de bons témoins: tan- 
naïf. dis que Pierre à treize ans à fai- 

Pierre n'était pas un grandire encore, puisqu'il n'en a fait 
personnage, même en prison, Ar-}que sept, et treize ans de galères, 
vivé à, selon nos conjectures, par vraiment, quand l'idée en vien- 
la protection de Lidivine, il n'vidra au commissaire du pouvoir | 


était guère que l'aide et le valet 
des guichetiers,  J'appris tard 
que c'était son titre, et que ce ti- 
tre, chose étrange, était une fa- | 
veur acquise par sa bonne  con- 
duite, Jexpliquerai cela tout à| 
l'heure, si la mèche de ma lampe ! 
brûle sr he 

Quoi qu'il en soit, j'avais été 
entrainé vers Pierre par cette! 
sympathie d'âge qui rapproche 
si vite les jeunes gens, surtout 


exécutif, qui le retient par  fa- 
veur, comme dans un château de 
plaisance, Je conviens que gela 
serait dur: mais que  voulez- 
ivous? il n'avait pas l'âge pour 
être guillotiné. 
La guillotine, 
|honnète Pierre, cette 
|Lidivine, toutes les apparences 
qui n'avaient frappé, toutes les 
notions que je venais de recueil. 
Ilir dans une conversation de 
quand ils sont malheureux, et par deux minutes, confondaient 
vette sympathie de crovances, le !tumultueuscment dans mon 
sul lien social que nos discorde! prit, quand la porte se referma 
politiques n'eussent pas rompu, | sur moi. Je ne pouvais plus in- 
Quan: chemise s'entr'ouvrait |[terroger Nicolas qui n'aurait 
dans quelque oeuvre de force, à | probablement été d' humeur à me 
rafraichir notre grabat en v in-/répondre: mais je croyais l'en- 
troduisant une botte de paille tendre encore murmurer son re- 
neuve, où à transporter un mala-|fus à travers l'épaisse muruille, 
de, j'avais vu souvent flotter sur|sur un ton plus grave que celui 
sa poitrine le cordon du scapulai-| des verroux: “Est-ce que je sais 


galères, 
admirable 


: 
es 


0 


es- 


si 


ami Pierre pour un honune libre! 


à! 


À mms ia 


d'une légisiation  d'anthropopha- 
ges était devenue facile. 


| Un grand nombre  d'honnêtes 
| gens s'intéressèrent au sort de 
{Pierre et de Lidivine, Ii n'y « 


rien de si commun que de trou- 
ver des coeurs tont disposés à la 
réparation du mal quand il n'v 
a plus de péril à l'empêcher, Je 
ne parlais pas de ces efforts à 
ines amis de prison que je voyais 
souvent, parce que je savais déjà 
par une expér lence préc oce, que 
la moindre révolution de bureau 
pouvait les rendre inutiles. Au 
moment où les pièces qui  annu- 
laient leur jugement  nr'arrivè- 
rent, bien authentiques et bien 
légalisées, je volai vers eux, dix 
fois plus content que je ne  l6- 
tais en les quittant le jour de 
mon absolution, Je portais à Li 
divine et à Pierre vingt-six ans 
de liberté. 

Aussi me souvient-il de cette 
impression comme si je n'avais 
ni souffert ni vu souffrir depuis 
C'était à quatre heures du soir, 
par une belle journée de  prin- 
temps, comme la Franche-Comté 
en a quelquefois en avril: mais 
l'heure n'était pas expirée, et les 
prisonniers jouissaient encore 
dans la cour, sous la lumière d'un 
plein. soleil, bien tiède et bien ré- 
jouissant, de ses dernières minu- 
tes de récréation, Il y a dans les 
prisons un temps et un lieu qui 
sont assignés à la récréation, c'est 
moi qui vous le certifie. 

Vous êtes libres, m'écriai-je en 
sautant tour à tour au cou de 
Pierre et de Lidivine, J'eus quel- 
que peine à m'en faire compren- 
dre: mais tout le monde m'avait 
compris\et l'émotion de ces pau- 
vres gens, qui baignaient de lar- 
mes leurs joues et leurs chevenx, 
expliquait assez mes paroles. 

Après cela il v eut un grand 
silence, un silence grave et tris- 
te; car il y a d'autres liens à 
rompre, dans une prison qu'on 
habite depuis sept ans, que ceux 
de la captivité, Lidivine regar- 
dait ces femmes, ces  convales- 
cents, ces infirmes dont elle avait 
|été si longtemps la mère, et qu'el- 
le s'était flattée de ramener 


à 


elle s'arrêta enfin devant 
vieillard tout cassé, que la fati- 
loue de l'âge ou l'excès de la joie 


avait comme enchaîné à sa place: 


Eh! Georges! lui dit-elle, qui 
te portera ton bouillon? Ensuite 


elle revint à moi, et pressant ma 


muin dans ses deux mains: Je 
suis vraiment libre? dit-elle, 
Oui, Lidiyine. 
| Je pourrais sortir avec vous 
limaintenant, si je voulais? 
Oui, Lidivine. 
Vous me mèneriez tout main- 


tenant chez l'avocat de mes 
sonniers ? 

Oui, Lidivine, 
| Vous pourriez me montrer la 
maison 4 médecin de mes mala- 
des ! 

Oui, Lidivine: et l'église va se 
rouvrir; car nous Vivons SOUS un 
gouvernement humain, juste, é- 
clairé, qui sentira la nécessité 
d'appuyer son pouvoir sur la foi. 
Dieu est le meilleur des auxiliai- 
res, 

Vous avez raison, mon ami! 
Oh! si j'étui sûre de n'être pas à 
charge en prison... 

La femme du geôlier l'embras- 
sa et fit un snouvemert involon- 
taire pour la retenir. 

Voilà qui est bien, continua-t- 
elle en souriant, pendant que du 
revers de la main elle  essuvait 


pri- 


/ Du 
} 


l'échafaud |1 


que je te bénisse et que je 
te dise adieu- 
Pierre n'avait par- 


pas encore 
Il paraissait plongé dans une 


reçu }méditation sérieuse et embarras- 
La | sé de rompre le silence: enfin, il 
sOIxX-1s8 


rapprocha de Lidivine, à lap- 


le petit-fils en avaitkpel qu'elle venait de Jui faire. 
sælon la juste! 


Jamais. ma mère, dit-il avec 
fermeté, J'ai pensé quelquefois à 
la vocation que je suivrais quand 
mon temps serait fini: j'aurais | 
voulu être prêtre, mais je 
pas eu le loisir de devenir  sa- 
vaut, Au reste, si le ministère de! 
prêtre est grand, celui de guiche- | 
tier a des devoirs que j'aime et 


traire, Nicolts a besoin d'un ai- 
de, et il stit guintenant que ma 
compassion: pour des peines que 
j'ai ressenties depuis l'enfance 
he m'a jamais détourné de mes 
obligations, Je vous supplie de 
me permettre, ma mère, de ne 
pas sortir de prison, C'est la vie 
que le Seigneur m'a faitf, et je 
n'y renoncerai pas. 

Les prisonniers étaient partis. 
Nicolas n'avait plus de motifs 
pour contraindre l'expression de 
son excellent naturel, 

Reste! reste! eriait-il à Pierre 
en pleurant à chaudes larmes. 

N'est-il pas vrai qu'à ma pla- 
ce vous auriez fait comme moi? 
dit Pierre en retournant de 
mon côté, 

Oui, mon 
le courage. 
Lidivine et Pierre sont 
service des prisonniers, 


CHARLES NODIER. 


UNE INFAMIE 


COMMENT OFERENT LES 
AGENCES MACON- 
NIQUES 


se 


ami, si j'en avais en 
morts 
au 


Athènes, 31 mai. 

De ina vle je ne fus aussi hu 
milié qu'un matin entre Nisch et 
Belgrade, dans le compartiment 
de deuxième classe qui nous ent- 
menait à Vienne, Un vilain juif 
de Dédéagach me parlait d'un 
scandale qui, quelques années au 
paravant,. avait bouleversé in 


presse parisienne, Sans  vergo: 
gne- ni forfanterie, hi intention 
méchante, il en rappelait les 
moindres détails, comme ceux 


d'une histoire apprise la semaine 
précédente, et il me fallut ‘plus 
de cinq minutes pour changer le| 
cours de la conversation, 

Cette conversation en chemin 
de fer, je me Ja suis rappelée à Ta 
lecture d'un article du journai 
grec d'un professeur de FUniver- 


sité m'avait apporté pour savoir! 


ce qu'il fallait en penser, On me 
perinettra de le traduire, De jus- 


|te, il y a‘telles expressions qu on 


RS 


(RE FRET PEN CAR OR NI 


un|ne peut guère mettre en france 
peu à la religion et à la vertu:|[Le grec, plus que le latin même, 
un|brave l'honnêteté dans 


les mots. 
Mais il est bon que les très nom- 
breux prêtres qui lisent la (rosr 
sachent à quelles infamies re- 
courent les agences de la presse 
maçonnique pour les 
et les salir dans lesprit 
Grecs orthodoxes, déjà tropli 
poussés par leurs préjugés anti- 
tains, à se défier du clergé catho- 
lique. 

Dons l'E phéméris publinit le 
avril mai cette prétendue 
l'orrespondance parisie nue, vOM- 
me si le journal avait un corres- 
pondant à Paris, Elle est signée 
Parisinos, Parisien. 

“Paris, 19 avril2 mai. 
notre correspondant : A Delin- 
cey, village situé près de  Ver- 
sailles, un prêtre du vom de Lévi 
s'est rendu coupable d'un erime 
qui a justement ému le voisinage 
et a déjà fait beaucoup parler 
presse parisienne, Voic 
tre Léyi, 1 y a çinq jours, 


> 


| 
1 


de sang sur 
nant la vérité, elle 


la soutane: 


et, devi 
éclata en san 


iglots, La foule sempara du pré 


tre, qui aAvou: son 
vant méme que les 
fussent arrivés, 
coups de pierres, 
donnera: mais-ce 
mon plaisir que j'a 
récit. 

Ua autre prêtre 


lu en méme temps, 
dîmes professeur, brave 
pieux. 
n'ailces lignes est invraisemblable, 


et. orthodoxe 


| rom du prêtre est 


| 


Le pré- FE envoie, 
de! sont les Loges maçonniques qui 


et la manière 
vs 


| lite, 
est 


Car, comment : 


1 TA 


fille avait dit en cc 


que le prêtre lui avait 


puisque la jeune fi 
sans avoir parlé, et 


a été lapidé par 


elle 


nest 


montre 


S | tous les détails sont faux à« prio- 
auxquels jéare veux pas me sous- | 


crue, €l a- 
gendarmes ne 

le tua à 
On me par 
‘ pas pour 
i traduit c: 


uvait 
répon- 
hornme, 
“Tout dans 


franco i 
Nous 


un nom israc- 
dont le réci 
que presque 


t-on pu 


sa- 


| voir, par exempie, ce que ln jeune 


mfcssion et ce 
répond, 
Île est morte 
que le prêtre 
au foule avant 


méme que la gendarmerie ne sur 


vienne et ne 
nous ui fimes quel 
con. 


l'interroge 2” 


“Toutes les histoires de 


Et 
que peu la le- 
pré 


tendus scandales du clergé catho- 


lique sont bâties 
Mourlos (ninis) 
prendre ! 


qi 


come 


celle-Tà. 
ni sy’ laisse 


Je mis le journai dans ma po- 


che, et, le soir mé 
un rédacteur de la 
jours plus tard, il 


mis cette lettre écrite de 1 


né, 
C'roir 


j'écrivis à 
Doux 
ps trans- 
évéché 


de Versuilles même, 


“Versailles, 18 mat. 


vous pouvez hardi 
l'abominable « 


parait-il, par certa 


dlomnie 


Monsieur, 
démentir 
répandue. 
journaux 


nent 


ins 


grecs, d'après lagneile un prêtre 


du diocèse de Verstailles, 


Lévy. curé d'une } 
née Laney, aurait 
abusé du secret de 
Est-il besoin d'ajoi 


notant 
»a1roIsse, hotrn- 
isdignoment 
ls confession, 
er que des 


noms du prêtre et du village sont 


ici inesanus ! Monseigneur 


remercie de votre 
uon, 


Mais on se 


vous 
COM 


rappelle ia note de 


le Croir du 6 mai, sur le scandale 


de San 
venté Ar ui jour 
cal, & la Lettre de 


Fe dévoilant à 


Mauro Castel Ver 


le, in 
nat anti-cléri 
Rome de B, 


ce propos la- 


bominable complicité du Afesxg- 


gero. Or, le scanda 
les n'est que le prét 


de San Mauro 
transposé, Mais où 
ra hésite, le  corre 


l'£phéméris n° à pa 


les: il donne le nom du 
Il fait davantage. 
de Paris, il situe le délit à 
c'est-à-dire à Paris méine, 


Lévi. 


sailles, 
et il invente 
Laney ou 


un 1h 


Delancv. 


le de Versuil 
tendu scandale 
Castel Verde! 
M4 sstqyye- 
spondans le 
s de  serupu- 
prétre | 
Ecrivant 


Ver- 


1 
it 


de 
Le 


cn Pays. 


moyen 


pour un Grec de ne pas croire ? 


Et ce n'est pas 
tendu crime a fuit 
presse grecque et 
étre lu jusqu'au 


dans dix ou vingt 
dans une -polémiqu 


à bien étranger où 
monieux sen servir 


comme d'un argtm 


que, sans qu'il soit possible 
. 
la fausseté, 


lui en démontrer 
+ * * 


Au total, de 


ce 


Et, pourtant, je 
dans la pensée des 


ie 
fon 
Mineure où l'on parle grec 


tout, Ce pré- 
lé tour de Ja 
récit a pu 
de l'Asie 
Et 
ans peut- -ñtre, 
e, un journa- 
#! papas acri- 
n.contre nous 
ent apodicti- 
de 


honteux récit 


lil ne reste rien, absolument rien, 
déshonorer | 
des | 


voudrais 
lecteurs 


que 
il 


restât quelque chose: la convie. 


tion de plus en p 
du mal immense et 
remède produit à 
la mauvaise 


presse, 


lus  raiso: 
presque “ 
l'étranger par 


a vraiment scandale, on l ampli 


fie avec excès: 


rien on invente, C 


quand il 
‘est, dans 


n'y à 


deux cas, une débauche d'imagi- 


nation sadique. 
de Dédéagach, et 


d'Athènes ne sont ni l'un ni Fau- 


Et, le 


juif ture 


le professeur 


tre responsables, Ils sont de bon- 


ne foi: ils croient 
conte, De méme 


ce qu'on jeu 
les quinze où 


vingt journaux d'Athènes et de 
la | la province je ce qu'on 
25 vraies coupables 


grand matin, reçut la visite d'une! ont la triste spécialité de lancer 
jolie jeune fille qui lui dermnada!les scandales. 


à se confesser, Au cours de s1! 


D'ailleurs, à 1! 


‘ranger, 
confession, elle lui avoua qu'elle | pourrait controler! Combien 
aa un paysau du même villa-! fois n'avons-nous pas essayé 


ge, qui lui avait proposé de s'en-| de savoir ce qu'il y avait de vrai 
fuir au loin tous Rs deux. Ainsi) dans le récit d'un fait de ce gén- 


ils vivraient heurex. La 


Devait-elle aber—la fuite 


ESA A Es, + 
as Fe cg A PR ba di 


jeune | re 
fille demandait conseil au prêtre. |en 


ge l'on situait 


en Hongrit: 


spagne ou en Italie! Et, sur 
étaitidix, on en lit un. C'est par ha- 


Est-ce que cela > re-|ses veux. Je né suis pas encore | fixée au jour suivant.—dans un 
garde? Est-ce que je me mêle des vieille que je ne puisse honné- endroit situé en dehors dn 
* : Jeltement gagner 


passai en justice, en effet, dès le|mes maitres, 


tidans 


Quand il v 


les 


de 
ici 


sard, que nous avons lu chu de] 
l'Ephéméris, et c'est aussi par 


B., à M. 


cet exemple encoura- 


de l'abbé . de 


|se il 
voir. Que 


| 
| | 
les missionnaires. —Nous natt-| 
irons, certes, pas chance de von-| 
vaincre des adversaires aveugles | 
et fanatiques jusqu'à À hébite 
ment. Mais, au moins, nous pour 
rons dire à nos c vor ré 


“Sovez fiers de votre clerge, 
[voyez à quelles hotreire ses en 


! 
| 
| 
| 

| le ; il 


Vons 


recours pour 


ietuis ont 

| votre estime, 

Il est peu d'arguments apolo 

gétiques qui ugrissent 
| l'espr it des fidèles, 


LOUIS ARNAUD. 


LES CATHOLIQUES 
EN ALLEMAGNE 


autant sur 


D'après une statistique récente 


jui est basée sur le dernier re- 
‘ensement général de 1910, le 


‘atholicisme compte actuellement 
24 millions de fidèles dans l'em- 
pire allemand, Ce chiffre marque 
une augmentation de  1,726,961 
lepuis 1905 et un accroissement 
de 9 millions environ depuis la 
fondation de l'empire. 

Il faut noter que cette  statis- 
tique a une valeur spéciale d'ex 
aetitude rigoureuse, parce qu'elle 
ne tient pas compte du nombre 
de gens baptisés dans l'Eglise cn- 
tholique, mais seulement de ceux 
qui éme pratiquer actuelle- 
ment la religion. En effet, la dé- 
claration d'appartenir à telle on 
telle confession n'est pas en AT 
lemagne, comme dans d'autres 
pays, une simple formalité du re- 
‘ensement: elle entraine à des 
conséquences financières auxquel- 
les personne ne soumet sans 
motif, Selon que vous appartenez 
à l'une où à l'autre des religions 
reconnues, vous êtes obligé de 
payer au receveur des contribu- 
tions un impôt spécial, fixé d'a- 
près certaines règles par Fauto- 
rité religieuse de votre  confes- 
sion, C'est ainsi que les fidèles de 


se 


toutes les confessions sont léga- 
leinent tenus de subvenir aux 


frais du culte auquel ils déclarent 
appartenir ;: les autorités consti- 
tuées de ce culte ont le droit d'a. 
jouter, avec l'approbation et sous 
le contrôle de FEtat, des centimes 
additionnels sur leur feuillé de 
contributions, Si bien que person- 
ue n'a intérêt à se faire passer 


pour catholique, car l'Eglise. 
avant organisé un nombre plus 
grand d'oeuvres religieuses et 
morales que les autres confes- 


sions, a un budget plus chargé et 
requiert un plus grand sacrifice 
de ses fidèles, L'accroissement 
constant et régulier des catholi- 
ques depuis quarante anus montre 
donc leur vitalité et leur ferveur. 

A côté de ce progrès des catho- 
liques, les pertes des protestants 


apparaisent plus‘ sensibles. Ts 
sont encore la grande majorité, 
puisque l'Eglise évangélique 
compte 40 millions  d'adeptes, 
inais ils n'augmentent pas dans 
la proportion Or l'uc- 


croissement de la population, Ce 
ui augmente au contraire dans 
ss proportions désastreuses, Le ‘est 
le nombre de gens qui déclarent 
n'appartenir à aucune confession 
établie, c'est-à-dire Je nombre 
d'indifférents qui ne veulent plus 
paver de taxes en faveur de lu re- 
ligion à laquelle ils ont apparte- 
nu, En 1905, ils étaient 12,024: 
en 1910, leur chiffre était monté 
à 205,000, C'est le résultat d'une 
campagne entreprise par la pres: 
se socialiste, surtout dans les ré- 


gions  protestantes, Quand au 
nombre des Juifs, qui étaient 


615,021 en 1910, il n'augmente en 
aucune façon: mais ici la stagna- 
tion est due à leur natalité extré- 
mement faible, C'est parmi eux 
que les théories malthusiennes 
fout le plus de victimes, 


s CHAPEAUX DAN- 
GEREUX 


“Lancet”, le grand journal mé 
dical anglais, signale un fait des 
plus importants, constituant pour 
la clientèle de la chapellerie er 
général un danger sérienx, La 
préparation des feutres qui ser 
vent à la fabrication des cha 
peaux aujourd'hui portés par tout 
le monde se fait au nitrate de 
mercure et ses ouvriers employés 
à ce que lon appelle le secrétage 
où le frottement des poils adhé- 
rents aux peaux (ks plus usités 


sont celles du Japin) se tronvent 
exposés à l'intoxication merci 
rielle, qui peut avoir des const. 


quences graves, Un chapeau de 
feutre livré au commerce con 
tient 0.18K pour cent de mereure, 
On y trouve aussi de  l'arsenie, 
l'acheteur n'est done plus sûr d'é- 
tre à l'abri sous cette coiffure, ui 
peut, lorsqu'il transpire, avoir > 
inconvémidnts pour le tissu eapu- 


rible-.., 


Juillet 1913 


Winnipeg, Man. 


.| Département 


des patrons 


| 


BLOUSE 


Li 
Avant, 


dos 
elle 
ët sur chaque bord il y 


et le sont unis, En 
légèrement de biais 
a un revers 
l'omettre ou le 
cou s'adapte 
mais comme 
genre 
“allets pour les grandes chajeurs:, 6 
patron comprend: aussi un large et 
collet qu'on peut porter lieu 
du colles Robespierre, La manche, du 
style, peut être pleine longueur 
terminer uu coude forme 


devant 
ferme 


pointillé fin, On peut 
rendre détachable, Au 
un collet Robespierre 
beaucoup n'aiment ce 


pus at 


bas au 
mème 
ou et en 


manchette 


Tous les tissus qui se lnvent, 
piqué, gingham et 
nouveautés, aussi bien que 
satin, peuvent être 
dé costume 


toite, 


coton éponge, once 


de 


soie, 


foule 
la 


pour ce 


Je etc,, 


genre 


Le No, 6,171 
prend les mesures de buste de 4 à 42 
pouces, La grandeur moyenne demnn- 
de 4 58 d'un Cesu de 27 pouces et 
1 1-4 d'un autre matériel de 27 pouc's 


patron de blouse com- 


e 
pour faire opposition: 

Ce patron peut être obtenu en ou: 
voyant dix sous au bureau de ce jour- 
nul 

1 
L 1 


‘ ! 
6200 
HABIT D'ENFANT. 
Le corps de ce vêtement est un» 


longue blouse droite avec deux petits 
remplis sur la longueur de chaque ct. 
te et aussi dans le dos des épaules à 
la ceintude, Dans le devant, au cen- 
tre, il y à une bande avec boutonnié- 
res et boutonnant avec l'habit, Ca 
systéme de boutons continue jusqu'au 
bus du vêtement, L'ampleur est pros. 
que nulle, Les inanches peuvent être 
pleine longueur ou coupées au coude 


Pour ce modele on peut se servir de 
toile, piqué, gingham, batistes ou au- 
tres tissus qui lavent, 


se 


Le patron No. 6,200 est pour enfants 
de 2, 4 et 6 ang, La grandeur inGyenne 
demande 2 14 d'un tissu de 36 poucs:. 


Ce patron peut être 
voyant dix 
journal. 


obtenu en en- 


sous au bureau de ce 


Département des patrons, 
LA LIBERTE, 
B. P, 3151, 


NOTRE COUPON. 


Département des patrons, La Liberté, 
B. P, 3151— 


Veuillez trouver cl-inclus .,,...,.,.., 
sous en retour desquels vous m'enver: 
rez: 


LT ÉPRPI TR RNU 7 CAPINT ETC 


M5 40 OT 551) 


OO PPRE PETER LE LU LUN PPRTS LEVELS 
Bus Na... 
Ville 


onu nnn nas nn nat 


Province 


Note.—Un délai d'au moins dix jours 
doit nous étre accordé pour l'expédi- 
tion du patron, 


MENAGERE 


Un curé allemand de campagne, sa 
chant le français, cherche une vieille 
Ménagere. Une veuve avec un où deux 

enfants sera aussi acceptée. 

Cages mensuels: #15. 

S'adresser à ce journal. 


es 


Y 


GRAIN LEGUMES. [fet, tous ceux qui ont écrit sur 
Blé F | Îla matière ont recommandé 
“Leser 3 | Asperg: s, Minn., la doz.... 1.25| faire un choix de plantes et delnistère prendra à si 
No. 1 Northérr ” | Epinards naturels, la livre. 10!leur état de maturité, 
de. 3 Northerp a |Rhubarbe, Man. . O2|l'état des animaux mis au vert. 
No, 3 Northern . ""  [Laitue naturelle, la doz..... 20 | Aux chevaux qui ont besoin 
No. MRC TEE 50% | Oignons naturels, la doz. . 25|d'être rafraïchis, d'être purgés, il 
No. J Li [Radis naturels, la doz....... 20!faut donner des plantes tendres, 
10 é-: 69 |Concombres importés, doz.. 1.50|aqueuses, comme le trèfle et 
No, 1 Feed 0 |Céleri importé, la doz. . 1.75]luzerne jeunes encore. Pour ceux 
£ U « . » … « … * … |! à n és h r res 4 = 
Rejected for seeds, No. 1 ..#9 | BEURRE DE CREMERIE | fatigués, maigres et mal nourris, 
do No, 2 6, 1 k .. il faut choisir des plañtes fortes, 
do No. 3 sy | Manitoba, frais, en brique. 26  |comme l'avoine en grappe, l'orge 
0, D ,,., : ” ‘ | ’ ! pa l 
Rejected, tough, No. 1 mx [Manitobe, solide ss 23/2 |escourgeon, voir le froment. Aux 
do No. 2 g7 |amons de l'Est, solide 21  |jeunes animaux, il est indiqué à 
do No. % #21, | BEURRE | faire manger le vert de prairies 
” Hé sh his ré {naturelles, celui surtout qui est 
No, 1 Blé d'hiver M4 | Cremerie og|riche en graminées, 
æ Ye, . M2 En briques séparées AE 2 | I n4 s guère possible de fixer 
do No, 3 ; 59/2|%0 1 »1!ia quantité de fourrage vert qui 
do No, 4 El À AT AMOUMNINMUER Pere jgldevra être distribuée chaque 
Avoines |En lot 13-18 | Jour: cette quantité pouvant être 
No. 2 C. W durs | Imodifiée par la nature du four- 
Vo Pr w rs et. Gile be À FROMAGE. {rage choisi, par l’état de lani- 
SE # 5 < Jah 72? ani? [mal qui la consomme, et surtout 
Ne na 0, 1 Feel 42 Ontario APP UT 144 | par les services qu'on réclame de 
No. 1 red . 92% | Manitoba (twins) 15 lui pendant la durée du régime. 
N 5 ] on, | | Il 
no, A 'Feed#......... 30% Ontario (twins) .....:... 14% | Aussi nous n'indiquerons ici que 
Orge RU | pour mémoire les chiffres de 50 à 
LORS REVOIR APP PNR 1614 | OEUFS, be livres donnés par plusieurs 
\ 5 auteurs € e ration moyenne 
No. _ debiég | FR RER NAN ds in, 18 joltuteurs comme ratio no} 
D nn ie... 1314, et quotidienne. 
Lini— e VES. | Er 
NU 1 WC 127 mate Conditions dans lesquelles 


Lake of the Woods Mi 
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Manitob: 2o5|ble point de départ d'une fer- 
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Brebls de printemps Au char Pur er pe le + 
PUR’. M: 7e. à ce, lu livre 0 Re é du di ue s Signa- 
k ; P8sCotton Jute lons, , qu'il a toujours conseillé. 
PORCS. Maniols FREE ps D pd 5 soldans ln mise au vert, de ne eou- 
Manitoba Patent ..... 2,55 2,50, “her : né de he 
ha ‘ os lt: Fa: art. per l'herbe qu'au momen 
De choix. .5. (9000 à SUN bite Cross :......... 25 20 que repas, surtout si le champ 
Roughs and hesvies. Hub. Strong Bakers 220 215! 455 ja produit n'est pas très éloi- 
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S. $1.00 à $5.00 , . 0 70 9 ç3| 206. M. I fagne, dans tous ses on 
DT Ve Didi di buses 2.10 265! Lruges, exprime les mêmes senti- 
PATATES,. Rolled Onts nents, et M. Raynal, ancien di- 
à “ol BOND ANDRE due os 1.75 recteur d'Alfort, (France) dit et 
Patates du Manitoba. o) [Morning Glory dre 8 prouve “qu'il vaut mieux donner 
Au char ..,,,........... 2 : Bran. en sacs, la tonne15.00 16,00 [des plantes mouillées, arrosées, 
Au boisseaur ..1.......... 30-85 3 que des plantes qui sont restées 
LEGUMES SEOS. FOIX en tas au soleil, et qu'un échauf- 


No, ? Manitoba, caisse retornée, 


5 9e RAI AP NE OR 2914 | No. 2 Naturel ......... 
No, 2, Manitoba, caisse retournée, No, 3 Naturel sors 

|", SAN OUI ARE 171% |Mil, No. 1 ............ 
Oignons d'Egypte, nu sac.. 3,00 LE TONER PNR 


Marché Agricol 


Cotton 


No. 1 Naturel, la tonne... 


| 
| maturité plus elles sont 
let nourri=antes, 
{n'ont point 


voulu faire de cette 


Iling Co.| doivent être les plantes. 


Jute 2 P ; 
ÿ Précautions à prendre dans leur 


fement préalable a disposées à 


LR une fermentation plus facile 
NS 19.00 lans les organes digestifs. 
"2400 Il est enfin une dernière  pré- 
ce 23 00 ‘aution qui nest pas des moins 


importantes, c'est celle qui con- 
siste à ne pas substituer brusque- 
ment et sans transition le régime 
du vert à celui du sec, Il est ur- 
sent d'habituer progressivement 
les organes de la digestion, à 
l'herbe verte, en n’en mettant d'a- 


la | es 


LA LIBERTE 


livision de l'industrie 


(étalons, tau- 


de}reaux, béliers et verrats.) Le Mi- 


charge Île 


suivant|prix d'achat de ces animaux et 


les confiera aux organisations lo- 
cakes qui accepteront de se con- 
former à certaines conditions é- 
numérées ci-dessons, En nn mot: 
reproducteurs resteront la 
propriété du Ministère mais les 
sociétés locales seront  responsa- 
bles de leur entretien sous le con- 
trôle des fonctionnaires de la di- 
vision de l'industrie animale, 
Pour les étalons, les membres des 
sociétés devront également payer 
droit couvrir une 


un destiné à 


[prime annuelle d'assurace. 


Tous les animaux distribués 
seront achetés dans le pays et de- 
vront avoir été produits au ('a- 
nada: on les prendra de préfé- 
rence dans la province où ils 
doivent être placés, Ce sern une 


manière d'encourager les éle- 
veurs canadiens et d'accroître 
leurs débouchés. non seulement 


directement mais encore indirec- 
tement en faisant mieux connaî- 
tre, dans tout le pays, la valeur 
des reproducteurs de race pure. 
Disons aussi que la division n'a 
pas l'intention de placer les ani- 
maux dans les régions où des 
particuhers possèdent déjà des 
mâles du tvpé voulu de la même 
catégorie, Ue but est plutôt d'ai- 
der des sections où manquent les 
reproducteurs de race et d'encou- 
rager les nouveaux groupements 
ruraux à adopter des méthodes 
appropriées et inteMigentes d'é- 
levage. 

Tous les taureaux achetés pour 
être distribués auront été préala- 
blement soumis à l'épreuve de la 
tubereuline, On ne choisira de 
même que les étalons ayant subi 
une inspection vétérinaire rigou- 
reuse ayant démontré qu'ils ont 
une constitution 1saine, 


Pour profiter de cette offre 
d'assistance, les intéressés d'un 
district devront d'abord  s'or- 


ganiser en une société locale à 
laquelle les reproducteurs en 
question puissent être confiés. 
Partout où il sera possible un a- 
gent de Ju division sera mis à 
leur disposition pour les aider à 
compléter cette organisation né- 
cessaire, Le commissaire de l'in- 
dustrie animale, à Ottawa, four- 
nira, sur demande, des renseigne- 
ments complets au sujet des con- 
ditiops dans lesquelles se fait 
“ette distribution, 

Profitons de cet avantage qui 
nous est offert de nous procurer 
des reproducteurs de race pure 
sans qu'il nous en coûte un sou. 

Formons-nons en syndicats, un 
dans chaque paroisse, et deman- 
dons des reproducteurs dont nous 
ivons besoin. 


Le Cultivateur. 


LA FRODUCTION DU 
LAIT 


Quelle influence l'hérédité ex- 
erce-t-elle sur l'aptitude laitière 
de la vache? Combien de génisses 


LE VERT AUX CHEVAUX. 


La nouriture verte—nous ne 
arlons point de celle prise dans 
Es pâturages, mais uniquement 
de celle distribuée à l'écurie— 
>roduit d'excellents effets: elle 
Escilite la mue du poil d'hiver, 
donne du lustre à la robe et fait 
prendre de l'embonpoint aux 
chevaux, Son emploi raisonné 
améliore l'état des animaux ma- 
lades, active ja digestion, rend la 
respiration libre, la cireulation 
régulière, la nutrition 
tout en augmentant sensiblement 
la vigueur, 

Mais pour obtenir tous ces a- 
vantages, il est 
d'observer  gertaines 
prendre certaines précautions 
dont l'ignorace ou l'oubli  peu- 
vent devenir la source de maux 
irrémédiables. 

Il s'agit done d'établir les cas 
où l'usage dés fourrages verts est 
indiqué, et ceux où il est contre- 
indiqué: de fixer l'époque où 
doit commencer ce régime: de 
faire un bon choix des plantes 
vertes et d'étudier les conditions 
dans lesquelles on les distribue; 
de limiter, enfin, la durée de leur 
emploi. 

Indication du vert. 


Les chevaux qui, jeunes ence- 
ré, sont soumis à un travail pé- 
nible et reçoivent de” fortes  ra- 
tious d'avoine: les animaux déjà 
vieux, échauffés et qui se nour- 
rissent mal, ceux qui ont le rs 
piqué, se, brûlé, la peau  adhé- 
rente, sont toujours mis au vert 

vec avantage. (Ce régime est 
ps nie dit M. Adenot, mé- 
decin-vétérinaire, aux chevaux 
qui ont les inflammations de l’es- 
tomac 


règles, de 


iniâtre, à ceux qui sont 
atteints d'ietère ou iaunisse, d'af- 


facile, : * 


indispensable | 


[fection cutanées rebelles, de cre- 
vasses persistantes, d'emphysème 
pulmonaire ou de pousse, 
| L'usage des fourrages verts ces- 
|se d'être un avantage pour les 
{chevaux qui, tout en travaillant 
(beaucoup, présentent des signes 
d'une bonne santé, lesquels sont: 
l'air gui, l'oeil vif, les déplace- 
ments faciles et prompts, l'appé- 
tit et les fonetions du corps régu- 
liers, le poil brillant, la peau 
douce, les reins souples, ete, Il 
[est nuisible, d'après M. Adenot, 
. V., aux sujets affectés de ma- 
lladies de poitrine anciennes, à 
lceux qui ont des gourmes mal 
|guéries, des diarrhées chroniques 
lépuisantes. Il est funeste aux a- 
nimaux atteints d’altération du 
sang, d'anémie,  d’hydrohémie, 
d'oedèmes,  d'hydropisies, ainsi 
qu'à ceux qui portent d'anciennes 
maladies chroniques graves, com- 
me le crapaud ou les grappes. 


Epoque du vert. 


La mise au vert commence ha- 
bituellement dans la seconde 
quinzaine de mai ou en juin: 
toutefois, il est impossible de 
fixer une ‘date précise, en raison 
de l'intiuence de la température 
sur la précovité des plantes, en 
raison même de la nature des 
fourrages employés et des condi- 
tions particulières dans  lesquel- 
les peuvent se trouver les ahi- 
maux jui vont être soumis à ce 
régime. 


Le choix des plantes. 


La luzerne, le trèfle, l'herbe 
des prés, parfois les vesces, ex- 
ceptionnellement l'avôine en 
grappe ou  l'orge-escourgeon, 
voilà les plantes dont on fait le 
plus souvent usage pour mettre 
les chevaux au vert. 


em 


ne valent pas leur mère, c'est là 
mm fait d'expérience courante. 
Où,en chercher la cause? Toutes 
‘onsidérations mises à part, tels 
jue la nourriture, le soin et la 
santé, nous devrions pour un mo- 


bord qu'une très faibie quantité 
on mélange avec le foin séc, et en 
augmentant chaque jour de  fa- 
on à arriver à l'usage exclusif 
lu vert pendant quelques jours 
æulement, pour revenir aussitôt, 


par une transition  analogue.| ment regarder quelle est la  va- 
mai, en sens inverse, du vert au|leur possible du taureau. 
sec, On a remarqué maintes fois 


jue les génisses provenant d’un 


Durée du vert. bon taureau sont bonnes  laitiè- 


Un régime du vert, peut êtrel:es; c'est parce que ce  taurean 
soutenu vingt à trente jours, ra-!provenait lui-même  d'ancêtres 


rement plus. 

On peut, pendant l'usage du 
vert, continuer à faire travailler 
les chevaux, mais il faut tenir 
‘ompte de laffaiblissement  pro- 
luit, et continuer,—augmenter 
même, parfois—la ration d'avoi- 
le, 

Le régime du vert augmentant 
les déjections et les urines, il 
faut prendre soin, pendant qu'il 
lure, d'aérer les écuries et de les 
enir très proprement. 

Telles sont Vs règles et les pré- 
“autions qui doivent guider tout 
agriculteur désireux de donner à 
ses chevaux un vert utile et vrai- 
nent avantageux, 


jui étaient bons laitiers.” 11 y a 
à une question d'hérédité; savoir 
+ servir de cete hérédité, c'est le 
sæcret des gros rendements et 
qui peut nous valoir, des milliers 
le piustres, Le malheur est qu'on 
ne connait souvent la valeur de 
es taureaux par le mérite de 
leur progéniture qu'après les a- 
voir vendus pour la boucherie, 
Un cultivateur ‘contrôlant le 
rendement de ses vaches—et tous 
eux qui ont l'esprit progressif 
ipprécient les avantages énor- 
nes de contrôle—sait que l'em- 
oloi d'un bon taureau lui vau- 
drait au moins 1,200 livres de 
lait de plus par vache. Tous les 
nembres. de sociétés de contrôle 
levraient done s'unir pour ache- 
‘er des reproducteurs de race pu- 
re, qu'ils changeraient de  loca- 
‘ité Le les deux ans, et ils ne 
‘arderaient pas à reconnaître sur 
‘eurs propres troupeaux les effets 
merveilleux de l'hérédité, 


l'ommunication 


DISTRIBUTION DE RE- 
FRODUCTEURS DE 
RACE 


Ln ministère fédéral de l'agri- 


du Ministère 


“ulture communique aux  jour- 
vs . 5? PA 4 de CP] 
naux limportant renseignement fédéral de l'Agriculture. 
qui suit: es 
Le manque de reproducteurs 


LES RECOLTES AU 
CANADA 


de race est, à l'heure présente, un 
des principaux pr qui s’op- 
posent au développement de lin- 
dustrie animale, dans beaucoup 
de régions du Canada, et notam-| D'après un bulletin du bureau 
ment dans les districts récem- j 


t 


les agronomes|année, par l'intermédiaire de lafment évaluée à 
animale, |! soit 
vérité un prineipe absolu. En ef-lune distribution importante d'a-!1912, la superficie semée en 
inimaux de race 


| 


En admettant que plus les|ment colonisés. - Recannaissant cœll'Agricnlture d'Ottawa, la super- 
plantes vertes s'approchent de Ia! fait, le Ministère fédéral de l'a-{ficie totale semée en blé, an Ca- 
actives|griculture, a décidé de faire cette! nada, cette année, est provisoire 


« 


4,816,3%00) 
27.900 acres de 


Acres, 
qu'en 

blé 
LAUCIANEE 


plus 


le printemps étant de 
icres, soit une augmentation de 
13,100 ncres. L'avoine occupe 
9,608,500 acres, contre 9,216,900 
cres en 1912, soit une augmenta 
tion de 291,600 acres: l'orge oc- 
pe 1425200 acres, soit une aug- 
mentation de 10,000 acres, et le 
sigle compte 126,500 acres, soit 
une diminution de 9,610 acres.| 
Pour le blé, l'orge et l'avoine pris! 
ensemble, l'augmentation repré-| 
sænte 459,500 acres. La superficie! 
“onsacrée an foin et au trèfle est | 
évalnée à 7,475,600 acres, contre | 
1,633,600 acres, occupés  Fannée! 
dernière. | 

La superficie totale semée en! 
blé, dans tes trois provinces du! 
Nord-Ouest, Manitoba, Saskat- 
“hewan et Alberta, est estimée à| 
),613.,800 acres, contre  8,961,800 | 
icres: celle de l'avoine, à 3.207. 
700 acres, contre 4,913,900 
+ celle de l'orge à 852,600 acres, | 
“ontre 809,800 acres, ces différen-| 
*s représentant une augmentu- 
tion de 52,000 acres pour le blé, 
de 293,800 acres pour l'avoine, et 
le 42,800 acres pour l'orge, soit 
388,600 acres pour les trois ré- 
voltes, 


FUNEBRE DECOUVERTE 


Vingt cinq squelettes mis au 
jour à Syracuse. 


Syracuse (New-York), 19 juil- 


let.—En creusant les fondations 
l'une maison à Onondaga Hill, 
des terrassiers ont mis à jour 


vingt-cinq squelettes, 

Cette découverte macabre a se- 
mé l'émotion dans le chantier et 
cette émotion s'est ensuite répan- 
due dans la ville. Plusieurs cen- 
taines d'habitants se sont rendus 
sur les lieux pour voir de près la 
funèbre trouvaille, 

Une constatation qui ne man- 
que pas d'intérêt a été faite aus- 
sitôt après la découverte des sque- 
lettes. Les uns étaient , couchés 
sur le dos, d'autres sur le côté, 
d'autres la face contre terre: les 
uns avaient la tête du même côté 
que les pieds des autres. 

11 semble donc que les cadavres 
ont été jetés là à La hâte et quel- 
ques personnes ont émis l’hypo- 
thèse d'un crime resté »mysté- 
rieux; mais le grand nombre des 
corps rend cette opinion  insou- 
tenable. 

Il est plus que probable que ces 
corps ont été ensevelis en 1832, 
lors de l'épidémie de choléra qui 
fit à Syracuse plus de cent vict- 
mes. Ce qui donne plus de poids 
à cette opinion c'est que les sque- 
lettes ont été découverts près du 
County Home. Il est très possible 
que les autorités aient  abandon- 
né le terain voisin pour la sépul- 
ture des victimes de l'épidémie. 


Tempérament poétique. 


Elle.—Comme toutes ces feuil- 
les qui tombent doivent éveiller 


en vous de mélancoliques  pen- 
sées. 
Lui.—En effet, il me faudra 


payer un jardinier au moins pen- 
dant huit jours pour m'’enlever 
tout cela, 


la ville, 


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nnipeg,. Man, 29 Juillet 1913 
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” uaniètre é étre 14 n “ Hume. 21 } et, oi! La ar es moven d'un poignard : | 
DANS LE MONDE étaient tachés dl sang squ'alde <usse à 61 ésarmée : on crui-lne au-desns du coeur, ‘autre! 
lenx tres de teur una que 1e rardes = ivrent | dans la poitrine, du côté droit, 
Les pe de x petits enfanisià des actes plus gruves d'ivsnbor.!la troisième à ln cuisæ gauche. 
e : : riièbre n one «l-! 
UNE "ONTRS TRE Ali à 1 siffle stondiut que den|00: 66 ouvts entsets dans oe) ENT ET Re En td 
BINGHAMTON se sitre : t Le Ÿ ve S 7 , Da (PRE d' 1! ! L nie L - es tutor tés d premières étaient : mortelles, k | 
tin ’ Il je sr - l'ure où s'étaient réfugiées del Vatican réclament son aide médecin la affirmé plus tard. | 
; L le Mn #1 niifer que ph nombreuses femmes et jeunes fi Une balle de revolver l'avait} 
: ‘ : ait. À . Îles, les tentures et° les tapis ont itteint à In tempe. | 
M 5e Fovape ün_mérces dog tu puraentiété lacérés, les murs ue Les demandes de la garde Le docteur Hamilton, du St-| 
gi. ; ‘. , iverts de sang. | suisse sont rejetées. John Hospital, et Je  révérend 
incendie. Cinquante ns meeting 2 fs un | Le corps d'ube filiie dé 1| et John OHara, de l'église Saint 
sonnes blessées et brulées | ti + AL 4 ds d D it \ été trouvé dans le tuvau ; Mathieu, furent appelés et ne 
dont plusieurs mortelle- (a br be Ni ds a F7" poële par où elle avait vou | Roi 2 juil vt.—Les A tardèr nt pas à arriver. Le doe 
ment. Dh ut «4 , employés lu s'échapper, Elle avait quatre dientions _ = pue SUISSe Ulteur déclara que Cahill était 
! es tronivuient dur , T [ble = faites nvec une  baion es An Ont ele TEJelees AUJOUT- ! mort depuis une heure et demie 
fu T le ns Binghamto Clo-1reHe Dans une HAISON on a | d'hui ? : iu moins, LÆ corps fut tr ansportk 
Binoghautots \ RE c bg { i [LE we t on ‘incen- | ronvé nine mére ét son enfant | 4 non se "à J als x Vu , ‘4 te cle poli € 
At. Une terrible tastt ‘ été décpnvert, quarante-qua- |" fe 34 agua se aa à re mme Pre _ “rt e +» ptite 
2 EEE ‘ l { “late ajo HS AVAMENE UE SET = Ans M in revoivel OT L are 
Peas: 4 1m #4 ci rh ad 4 : 444 si purs : | gras 5 Pr js cour du Vatican et c'est là que Smith et Wéion et le Le tn 
x Pie $ Dr yes ‘ 0 fes 7e È sp ere Pen paie | les enfants « A nue étaient [en omumandant leur fit savoir!989: une seule balle a ét 
(x 2L ‘ tte | ; e m HE 9 . ‘84 a À ra per x, les PF lun res Aavarent à) EU demande avait el reje rec Le revolver lu polis eman € 
? n dé F hat o Cu Led tro LopItaux #S nt wn ALL lancer en Pair et les rece [1e attendu qu'ere portait üt-!tait encore dans <a Pr ve Le 
A ’ si ; | à 7 k Le tt or sur la pointe de leurs baïon [terne ln discipline emble indiquer que ahill ne s 
; A ° à dt à bras | x rngl net | Il mjouta que ceux qui ne vou-|méfiait pus et qu il a été frappé 
: / ‘ 1 | jinient pas se soumettre nl eu ivant d'avoir pu se saisir de son 
\ ‘ \ Pr As k . Tr | ment pouvaient s'en aller et que !arme, 
| nent te ee nom Plusieurs des jeunes files au [TRENTE CINQ NEGRES|#: organisateurs du mouvement! Le bâton du policeman était 
a À ù Me . - [seraient remerciés, ion loin de oi tro on à trou 
tait D: ‘ era W “iternt 1 Aa vie | BRULES VIFS Danse la journée, : les garde va couvert de sang. 
\ ; À Ltée is LS W ‘« dL L ai br qe ge ae [suisses ont demandé une audience! Le dé ‘puté commissaire Dough 
fr | | ” + fau cardinal Merry del Val, se |erty, prévenu aussitôt que possi 
r le mbre le rendit: sui Fra ke la pe tro | [ls périssent dans les flam-l ii du Vatican. suguel: Hsible de ln wioit de son subordotiné: 
, k de: P ve le Mt amer ÿ ras mes qui consument ont déclaré qu'ils crmignaient quels rendit à Brook lvn en automo 
! ” s\ Le DS nt ee ni oran ra : leur demande avait été mal inter-!bile, ACCONMpPALNÉ ‘du quatrième 
é té mit pas moins delafin de recueillir q elques indica leur prison. Lt Lo A ra / 
+ ont plunieure oft.-de ltio ur les causes du déssétre.| preétes | député commissaIre Dillon et du 
ain PAR AE riilurés | M l'on ou lte auf Riad ; {capitaine Coughlin, FE donna des 
ww ‘ 4 l' poh de là où HUE Liere provi jen F à lenèlins Jackson (Missouri), 22 juillet Les urdres 24 M. le meurtrier el 
\ quatre heure t demie de !iment ir ce qui reste de l'immenu Le Enfermés dans une cage, dans LES NEGRES D'AFRIQUE nés SAP pres Fr 4 a; solent A 
1pLt nid ine heure et demie ble n'est q l'une masse nforme | 4 ferme. prison d'Oukley, à vingt ET LES DANSES IN- “Esp thè aies il l: bl 
npre \} e alarme | 124 le débr ilcinés où tordus, milles d'i trente Es prison | DECENTES JE? wc : plus p 298 | 
ros avaient été retirés des rui L oroner Wilson et le dis-IMiers noirs ont été brül vifs| st que le policeman a été tué par 
rh y triet attorney Meager ont « inelquand un incendie se déclara duris | ‘ Ù réa eo A des voleurs qu'il avait nt 
( espace | jui 1 onférence cette hill, mais ils leur prison, On les vit se préci Ce qu'en dit un missicnnaire essai Vanit € de pénétrer tr él) 
se Pim avaient envühi n'ont v e mettre d'accord. Onlpiter sur les barreaux de  leur| anglais. æ, Î ne tentative de cambriolaze 
escaliers. :ile mloirs et les{dit qu'une action judiciaire sera [cellule et essayer de les briser. want été commise 11 y a environ 
illes où travaillnient  oavriè ouverte contre M. Reed B. Free | Le rs cris attirérent les gardiens | ne trois semaines, on peut penser 
ét wuvrier wnn, président de ja Binghamton| le la prison, mai den ci he pu-| ] Londres, 24 juillet M. ( raw -|[qu une deuxième tentative a eu 
F planches ouvert de {Clothing Company et peut-être|rent approcher, car le flanme | ford. . Fautenr À Fhinkine RSR s à Ta ai 
fflons de tout tes et de ma-{contre plusieurs autres personnes [vient déjà envahi l'escalier | Black un missionnaire qui à puits part, un pe a Rata fui 
tiô Hauminable offraient{en faisant partie, [conduisant au deuxième étage où | passe vingt-deux re Res les peu PR Rd ŒAyOorr use À € We sur 1w 
ai Han 1n «lin mer ve On dit aussi que les poursuites|se trous vent les prisonniers, Les! place noires de l'Afrique centi'a ut} ras en x nr à pt 
eux : t ute ‘ ati ærtient lDiasée ur l'in uffisance [Une ‘pres les autres, les imalheu |le, a dit à in reporter du #Dails tion «un men re une andue.! 
her entier était détr Hldes moyens de sauvetage, En ef-[reux tonbèrent uns les flanmes,| New s es É + il y a huit jours, lraduit gere 
vai ñl “ume de la  paille.|fet, les fenêtres donnant sur lesfoù ils périrent dans  d'atroces La chose qui da le plus frappé | le dé) puté ae vs ed Dillon, 1 
Une fabrique d trument le iliers de sauvetage étaient très|souffrances, { [à ion retour uns mon pays, fut LS par. son camarade 
nusique, contiguée 4 bâtiment. élevées et il paraît qu'il avait fal |. Les prisonniers sont occupés, le|c'est cette “ragtine music que pur) el pr, Lie Re ph 
ittuquée par les flammes, fut lu disposer des escabenux où fai [jour, duns les hamps de coton et, | l'on-er tend ei et qui vient des|don LS es bandits aient vou 
reusement endommagée. Les per-lre construire une marche afin le soir, ils sont placés dans uneltribus africaines, ainsi que cer-|?e SR". 
tes totale ont estimées à $100.-|d'en faciliter l'acci Muis cette chambre uribée, La ferme prison |aines de ces danses  indécentes Des empreinte digitales, re: 
en précaution n'avait pas été prise d'Oakles est une des plus impor-|qu ils ont bannikes de chez eux. marquées sur la porte de l'église, 
Un témoins M.  Lawrence,| pour toutes les fenêtres. tuntes de l'Etat. “Et remarquez que ces nègres, ont et ee derert ca éng 
omptäble de 1 egmpagnie, 4 Læ bruit évurt, en outre, qu'il [qui ont interdit ces danses, eue dl es que portait le baton de 
fuit le récit complet de cette ca-{v avait de In ganoline lans le point qu'elle ne,,peuvert se pro-| *F ‘ liéeinan Cuhill était ré 
tustrophe, Il a déeluré qu'à ln}sous-sol, ce qui expl Aie ait  Îes UN ENLEVEMENT EN dure pt M hette, ne sein PT GtSeatS- doit De at 
prentière alamne, erovant à un}deux explosions successives qui AUCUN vetemen LOT ea ; Fr se : 
exercice en «ns d'incendie, les ou-[ont été Sr inipolods, AEROPLANE NS !t SR gb is e rs de Jr ne a 
wriers ne herchèrent pas à fuir. | IE semble d'ailleurs qu'il y a MEURTRE D'UN Po f re y: penei SL COR ER 
C'est alor duédes hommes quil vuit à chaque étage une grande Comme au bon vieux temps . . ants en bas âge. 
passaient devant Va fabrique se !quantité d'objets combustibles, M. s È Û LICIER | jus 
pi ipiterent à l'intérieur et fñ Freeman dit ŒUL les planchers 6 FHEPRHEN i 
rent sortil le fermes, Mu tauien balavés à intervalles de Pari x) suille () arl |J h C: l ill é L INVENTEUR DU TELE. 
lors, il était déjà trop tard: k quelque heure afin l'enlever #+ DEA ra 7 ar QT n Ruth onn ani trouv mort sur PHONE 
Dutiment 4ont entier etait la | tous ks débris d'étotfes les pu Fe AA sde AV sal aftaire | les marches d une église 
proie des éléments. Au moment! piers, ete, Mais in cértain nom Un idees. s Halluin it a Brooklyn. | Lu 
où k flame. S'élaneèrent dans!bre  d'employées disent exacte es exhibitions vi, k Le ministre des finances ac- 
l'escalier principal, le spectacle [ment le contraire, Elles disent “nv, ville A de us M 21 7 corde un bureau de ta- 
qu ‘oflril dors était horrible à {aussi que les planchers étaient se LL LS e 1 7 x “à el 3rooklvn, juillet. Le poil bac à Melle Bour- 
vu les femnes prises le pa-|hu leux, offrant ainsi un aliment pré À pu VRRETERROR # RL TELE L John : ( ahill ÿ ete troi l 
que, sé runient vers les échelles! facile aux flammes, gr 4 e ‘étaient passé vé mort sur l'es alier de Péglise be #00 | 
le sauvetage ou sautaient par le Les fenêtres étaient naturelle-|,, A. COMMENL SeGUIENt passés leutholique romaine dé Saint-M: ; ot | 
fenêtres, De tous côtés on  MAN-|meut ouvertes à cause de Ia cha n DL ES rot) thieu, Lincoln Place, à Brook Paris, :91  juihet.- M. Bour | 
luit de murs et les ambula ur; il existait done partout un he EN « L'avis he | lvn. € est Mine Alice Sehuldhan seu], qui eut le premier L idée du 
és necouraient de tou point urant d'air qui ne pouvait D. Duo DD de “bn noi qui fil cette triste découverte, téléphone, est mort récemment 
le la ville, La whes dalar-!{qu'activer le feu. On ‘explique etage ue Sa 2584 de SEA Avant ouvert sa fenétre un peu dans In pauvreté, 
ji iugmentuient Ve brut  eétfuinsi que vingt-neuf minutes a ri 4 » hr NARQNE Pe de six heures du mutin, elle Retraité des postes, il laisse u 
ijoutaient, à la onfusion,  Onlprès la découverte du foyer d'in ” .# mp nr 1 | Janv) as HR [vit le :GFPS inunimé du police ne fille, qui n'ayant droit qu à un 
n'arrivait pas à ramasser les fem-!cendie immeuble ne fut plus st J sd É F4 er Fes “ 100 man € appela aussitôt son ar, | tiers de la pension de son père, 
mvs blessées pour les transporter! qu'un humense brasier dans  Îe- ki # “u y" pa | 7. LE | dé | Ce A à descendit à la hâte [ne touche que quelques centaines 
dans un garage voisin où tous les{ quel avaient déjà péri la plupart |” dr bee | we ér) Fr: f fe : [ets à peine dans la rue, il rencon de francs par an. J 
uédecins du pays étaient réunis des victimes exploi au 4 de Fe [tra le policeman Dillon qui lac Le ministre des finances vient 
Des automobiles furent  réquisi-{ lelle était l'intensité de # re 28 17 fr patient “|compagna, d'accorder à Melle Bourseul un 
tionnés pour transporter les bles! foyer que des arbres situés à plus Lestsr li so si Por # nue do Cahaill gisait In face contre ter bureau de tuba, qui lui rappor 
sés duns le moins de temps po de cinquante mètres ont eu leur Ps cor" ke Re sq à . [re Il portait trois blessures, fai-[tera environ 1,500 francs par an. 
ble duns les hopit tuIX,. \f uillage entiererent r'oussI dé ol: É ee + fille dé 1 
Pendant « temps, les pompiers | que leur Éécorce e détache par nur de peu le e, : ataptes 4 le de _— 
fuisuient des: prodiges de valeui pl ue : prb Fa! patine dv son 
et leurs efforts furent en partie! M, Freeman a dit que vingt aid ail à Fr. die S nf 
ouronnés de sucres, 1l- purent | pou cent du S emiplovés de lu com- Vi es. 44 “ “ ” D side ie DER DEMANDES 
irrèter la marche des flammes sur | pagnie étaient des étrangers: Fa- pre UE + ve 
lost | . ibsolument bre de faire ce qu'il 
: & principale, mais tou es Liens, Polonais, ou juifs, mais AU lui plaisait et qu'elle svrait éter 
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Ou te le eus d'une jeun hle |inent ne enquéte sur les causes : 
travanilannt nu 4e etage qu [ELA lie lu ‘atustrophe, 
par une sue duré s le fe Le La mutinerie de la garde 
léclura, ins si iute elle © 
fait des blessures auxquelles elle LES ATROCITES BUL- suisse. 
w survivra sans doute pas, Ses| Se 
he ne 27 ge og GARES | | 
an: | Rome, 21 juillet. 1} s confir- 
Il É à : È me que les soldats de la garde 
Le témoignage d’un officier|.;.+, au Vatican, se sont neuti 
Le nombre des morts atteint! de la marine anglaise. |" 1æs mutins ont présenté au 
4 tinel Merry del Val, une note 
soixante Cinq. Une di-! k relatant leurs revendications et 
dnlns de jeunes filles sont À Loi lres, 1 juillet, Je “Dai indiquant dans quelles conditions 
LA lelegraplh a vecu, de son cor ls sont disposés à rester au Vati- 
mourantes. {respondant d'Athènes, une dépé-|can, S'ils n'obtiennent pas satis- 
{che disant que le commandant faction, ils sont prêts à quitter le 
|[Curdale, de ln marine anglaise, | service. 
inghamton (New-York), Y#lconfirme les atrocités bulgares. Le cardinal Merry del Val s'est 
Îlet La catastrophe d'hier a} onmaandant, qui a visité! longnement entretenu avec Îe pu- 
itteint des proporbioi plus! Doxat après son abandon par les | pe, pour tächer de trouver une! 
grandes encort qu'on ne l'avait! Bulgari déclare avoir vu des | solution satisfaisante, 
l'abord pensé. Ca n'est plus lelbundes de hien dévorer les! La garde suisse a été formée 
vingt-cinq à trente morts qu'ilfcorps des vietimes pur le pape dules IT en 1505, Les e ra e : 
faut parler, c'est le Nxante Deañcoup avaient été enter- | hommes LÉ recrutés dans les! Maison d'éducation ti 2 Te 
ing et peut-être davantagr |rées, mais On put néanmoins! eantons de Zurich et de Lucer- Dre dE qui aspirent à 
La plupart des victimes so! {| opter près de 600 cadavres. ln ils s'enmrage nt pour cinq ans devenir prêtres missionnaires oblats. Pour plus amples ren- 
des jeunes tilles de moins de vingt Le commandant Cardale et ses [1 s doivent avoir, au moins six seignements s'adresser au R. P, Directeur 
uns et parmi les autres il n'y alhonunes virent, dans une + seule | pieds de haut, et appartenir à Q . 
que deux hommes, Dix personnes |conr, 300 por s, dont 120 fem- lune famille dans laquelle le ser- Juniorat de la Ste Famille 
tes el enfants 


sont mourautes à l'hôpital. l'ous avaient 
Une file de cadavres transpor- 


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été 
tués à la baïonnette et mutilés de 


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vieux, y'a besoin | onnement d'où s propage FA PT pas, on sent qu'ils ont des 


croire quil-passera parmi nous|d'avoir peur on n beau être men-|le monde l'art du costume et dulailes Voici aussi des hydroplanes 
EN PROVINCE par ee de A vie qu'il alteur pi pers disent les jour-}! meuble. ei ceci du moins est nouveau T. A. IRVINE, JOSEPH TURNER, J. W. MOULD, 
— idonnées au service du bon Dieu. |ngux anglais qui ssvent pas le, Le long de la cour d'honneur &!--dont l'extrémité inférieure President . Vice-Pres. Vice. Pres 
FANNYSTELLE | El faut espérer ( ne l'honorable français “4 wealthy pig dealer” développent les sections de Ja plonge dans l'eau, une éau véri 
[Ministre de l'Education fera et pi avoir tous les hôtels duljonillerie et de ln parfumerie. !talle, où des sceptiques trenpent La 
me ibientôt Son exartien de consrien- comté, pi des veaux! Aux deux extrémités, pourtant, | leur badine, croyant à un vain si-| 
c' is. ice; si parfois il y en avait unel Baptiste C'anayen. \|deux grandes attractions inédi-|mulacre. | | 
M. le euré était de retour sa- let qu'iléel fréppera la poitrine! eme | tes méritent de retenir l'atten-| Une pancarte, fixée à un mono- 
medi de Saint-Bonifece où il se, disnt: “J'ai grandement pé-| (tion. C'est, d'une part, le Salon! plan, promulgue cet avis, qui, ill 
swuxté à Îa retraite annuelle des! y! 


prêtres du diocèse: jl doit 


s'ab-! 


ché contre la justice, le fair 


Le | 


SAINT-LEON 


| des arts décoratifs, merveille de 


Y a trôis ans, nous eût stupéfnits: 


: "" Iqui est dé aux Canadiens- igrâce discrète et de sobre élégan- M gr mr à forfait, Voya- 
writer cette semaine pour ASSET ui soûk je régime britannique, | —— ce, où l'on retrouve, mais renou-|ges en aéroplanes: 2.50 le kilo- 
à la belle et grande fête du sacre! des | 


de Mgr Béliveau qui sura lieu à 
la cathédrale le 25, 
... 

Les Révérendes Soeurs Oblates 
de M. IL. nous ont quittés Iundi 
soir, pour Saint-Boniface, où el- 
les askisteront à la retraite qui 


injures et de la boue lancées si 
[injustement à la figure de nous] 
|tous à la patriotique (hic Stam-| 
pede) du 12 juillet à Brandon. | 

| 
gré “rider” la loge: mais il ne 
pourra “rider” les Canadiens: 


Notre paroisæ vient de se co- 
tiser pour offrir à Monseigneur 
Béliveau, à l'omasion de son sa- 


cre qui aura lieu le 25 prochain! 


une mitre d'or, Le R. P, Marie- 
Antoine Straub, curé, M. Josæph 
Labossière, M. Ovila Gareau, M. 


Let qu'il demandera pardon 
[1 

Notre ministre pourra à son 
aussi il pourrait en 


| Prosper Payette, syndics, se ren- 


itelés par cette invention mesurée 
Idont témoignent les artistes de 
|France, tous les éléments d'inté- 
|rét que nous avons pu apprécier 
(à Bruxelles en 1910: panneaux 
décoratifs, tentures, bibelots, joy- 
aux, menus objets d'art appliqué 
dont quelques-uns sont des chefs- 
d'oeuvre, 


mètre,” 
Décidément, le progrès marche 
tout de même d'un furieux train. 


FETES EN BELGIQUE 


| +: HEATING CO, LIMITED. .. 


| Ingénieurs pour chauffage et aération. 
| Plombiers Sanitaires et Gaziers. 


| Bureau chef : WINNIPEG, MANITOBA, + 296 rue Fort, 
| Telephone Main 529. 


ts RE CREUSER CSSS 


| 2 N . i : » Tu x 
aura lieu à la “Maison Chapel e”| compagnie Grande animation à Bruxel.! Succursale : St-Boniface, Man., 46 Avenue Provencher, 


1 ; 4 - . j \dront à Saint-Boniface pour cet- | À nt is | Telephone Main 8132. 
| de Snint-Boniface. jdn Grand Maitre, faire un VOYR- le fôte et en feront ‘l'offrande au | A l'autre bout, des galeries, Te les et à Anvers. | 
è «à ge au “Sabaÿa”, et y demeurer! de la paroisse ci le Salon des Sèvres, qui est, lui, | 8 

| se \ (Eant que ses itlées et projets ne se- | Les paroissiens ds Saint-Léon line nouveauté, On voit, coquette- —— | Estimés fournis gur demande. 
| Madame F. Mollot et sa fille) nt pas meilleurs. Le n  reconnaisean. lent groupés en de claires et lé- ee #25 4 
| Melle Lily MoHot qui étaient en| #æ souviennent avec recOnnA1ssan igères vitrines, des vases d'une Bruxelles, 21 juillet.— Les fè- | 

promenade depuis plusieurs jours! RTS ce de leur ancien vicaire : ils M Eatité d'ivoite jaspée de teintes|t® données à l'occasion de l'anni- 
| chez M. Marcel Mollot sont re-| SAINTE-.ANNE DES |réjouissent de son élévation à l'é-| si 


‘4 ” 7.4 .] > 20 1e encore avec é- . n û 
' …. dernières à leur tour, sont ré.| ‘€ me souviens en ad - | vreries, des fleurs et des fruits! nationale, 
compensées de leur travail assidu!mMmotion des paroles si graves, si onceaux, et un paon, au | 
M. Alfred Norris qui nous let de leur constante application [justes et si patriotiques qu'il|Par m pes rs + ds 


CR + atdent ot Aivoué 1774, porta Pilâtre des Roziers etlaux notabilités commerciales. “SAFFORD” 
‘ À : é Ai : 
Î M. V. Ebrard qui était ici de-| La semaine dernière le  Rév.| Nous espérons avoir la joie delle marquis d'Arlandes, Nos bal-| Le président du conseil a, dans 
puis deux mois est retourné dans! Père Magnan, o.mi.. directeur! seevoir un jour au milieu de!‘ mme plus sûrs, sont son discours, fait ressortir la pla- dans votre maison, vous 
: « + . © 7 PA « RRT » e +e 6 à . u . ‘er 
sa famille à Fisher Brand, Man.|[du Juniorat de  Saint-Boniface,| us le nouveau Prince de 'Rgh OS, TR À où *RLENTS AONQUISS PSE Ava augmentez la valeur com- 
LA était en visite au presbytère et| Nous espérons et nous avons! Par exemple, les aéroplanes se| dans l'économie de la Belgique l x 
e 90. à £ i . . : 0 ne TUUT , D . 16 
, + ricl dans sa famille, accompagné du|}} presque certitude que ce nou-|PAssent d'attributs symboliques: | depuis 1863, merciale de votre propriété 
( " Re ve F3 ppaciloe Uye Rév. Frère Girard, Ce dernier Du Piree n'a pas gardé trop légers, sveltes, toujours prêts! Le bourgmestre a fait appel an pour plus que le coût de l'a- 
‘oulombe, ont été rendre visite! "5°" Sante #r ; ‘ + "1 al $or. ils s 6- “lotisme rer 3 21: : v 
Fu ps de’ Saint-Francais-|$Y tend admirablement en fait! anvais souvenir de ses ancien-| Pur le magique dr À sont 6 on À du née tn 0 mélioration. C'est pour 
Xavier, Man de photographie, Grâce à sales ouailles, lesquelles se feront! MOUVants Jusque dans le repos:|pour pousser rapidement  l'achk 


" 


tournées chez elles à Winnipeg. | 
mardi, 

... | 

M. et Mme Marcel Mollot sont | 

de retour d'une promenade de! 
trois sermuines à l'Ouest, 

, rl 

1 

Melle Foy, de Carinan, Man.,! 

était l'hôte de Melle B, Palus, la 

semaine dernière, 


. »* 


vait quités Vantomne dernier 
pour aller voir les siens en An- 
gleterre est de rétour ici depuis! 
vendredi dernier, 
... 


M. Ulrie Dionne de Winnipeg. | 
est en promenade ici depuis sa-| 
medi soir, | 

.. 

MM. Charles Rivers, #F.  Mu- 
gneson et C', Johnson, sont allés | 
voir les “homesteads" du nord de| 
Winnipeg. 

. | 


* + + 
M. ét Mme DeFroment doivent 
retourner cette semaine à Somer- 
set, Man, 
+ à à 


Jeudi prochain le 31 courant, 


À FL Cat 2 rx à on Dé À res avec un seul feu, En 
grand pique-nique à Fannystel-| 4, Saint-Raphaël, Sask., et M. DE BORDEAUX ; 
le : tous sæ sont donné la MAIN, lle cé de Saint-Antoine. Sask.. A l'Exposition de Gand À d'autres termes elle sauve 
pour faire de ce jour un succès] nt venus faire une visite à! in combustil 2 
; Fin Mimet Lg déne de lnlr0nt vents | du combustible et de l'éner- : 
sur toute a ligne: les gens de Ja Sainte-Anne la veille de la con-! in Ni. ; 
ville qui voudraient venir passer | ération de Mgr Béliveau. M.| La participation française, à VINS ROUGES VINS BLANCS Mn 0 Po Re 
ré x à , EC : Ÿ : : . + ñ DD } Te A AR 4A 2 », 
agréablement et en bonne compa- | }aphé Nadeau est un ancien vi-|l'exposition de Gand, est, de preuves et serons heureux 
Bnie une Journée en Campagne. | cuire de Sainte-Anne et il enl|loin, la plus importante: l'immen-!f Chateeu Margaux, Chateau Yquem. de vous les montrer 
seront cordialement reçus ici, Il garde le mêmé excellent souvenir ÿ JG: . 


y aura jeu de balle, toutes sortes 
de courses, etc, 

Le train part de Winnipeg, 
gare du C. b R.. à 9.25 a.m, On 
ourrait retourner le même jour, 
» train-gst de retour en ville à} 
9.15 pm. Venez en grand 
bre, 


....+ 

M. le curé a vélébré mercredi! 
dernier le dixième anniversaire! 
de son élévation à la prêts: un 


grand nombre de personnes se 


[cours des diplômes, 


; aveu el évê 
ment est quelque peu dédommagé|®n faveur du nouvel évêque 


|tion, Mesdemoiselles Maximilien- | 


ide droit ! 


Itional qu'est pas content de 


|piscopat et prient Dieu de Ini ac- 
|corder les grâces abondantes pour 
[accomplir sans faiblir et avec 
Honneur à notre couvent ! |courage les charges multiples 
Le convent de Sainte-Anne a | dont il va être investi, pour le 
décroché T4 palme pour le con-[plus grand bien de l'Eglise, de 
Nos 


CHENES 


bonnes! l'Ouest Canadien, en particulier 
religieuses constatent une fois de | du Manitoba. is d' | 

plus que leur inlassable dévoue- | Qu il me so permis d'exprimer 
ces 


par le succès de leurs élèves, Ces quelques impressions, 


nous fit entendre les 24 et 25 juin 
dernier, 

Animé d'une foi ardente et ron- 
ont | vaincante, d’un amour patrioti- 
que, sincère et  désintéressé, le 
nouvel évêque ne peut que plaire 
à nos coeurs de catholiques fran- 
cuis. Je forme donc des voeux 
pour la bonne réussite et le plein 
succès des oeuvres et des travaux 
entrepris par Sa Grandeur, tout 
en remerciant Dieu de nous avoir 
donné par l'intermédiaire de son 
Pontife un chef digne, vigilant, 


La plupart des 
d'ici sont passées 


concurrentes | 
avec  distinc-| 


ne Landry et Rosa Lacerte 
obtenu les deux bourses, offertes 
par le Caindian Club pour l'his- 
toire du Canada, Melle Bernadet- 
te Perron a conservé, «le toutes lez 
concurrentes, pour 1 “Entrance” 
le total (de points) le plus éle- 
ve, 


Honneur et félicitations à qui 


bienveillanee, plusieurs scènes et | 
des plus charmantes, passées à 
Suinte-Annèé pendant son séjour, 
censerveropt Josgtemps dans nos! 


jar … ENBELGIQUE 


une vraie fête de la venue, 
Lorrain. 


+. 


Monsieur abbé Nadeau, curé! 


se espace qu'occupe les halls où 
sS'abrite ses multiples sections, 
comprend à peu près la moitié de 
{la superficie couverte de toute l'ex- 

Hé moustache! mon vieux!! y|position, L 
paraît que c'est le boucher na-! Comme dans toutes les exposi- 
i celtions, ce sont les industries de 


que les paroissiens gardent de ce| 
digne prêtre, 
++ * 


temps-cite; v conte ses peines à 
tout lesmonde. IT a peur d'être 
battu ct pis çn va y arriver ben 


luxe qui prennent en France ln 
plus grande place, Toilette, n- 
meublément, décoration, bibelots: 


sur, j'teñ passe un papier, Y voit| 
pu rienque des tempérants pi lui 
y 6 pas ben ben instruit tu sais, il! 
appelle ça des nationalisses:; y 


c'est dans ces élégances, quelque- 
fois bien frivoles, qu'il nous us. 
dra chercher des indications sur 
les courants du goût moderne et 


lexquisement blenes, et de toutes 
|menues figurines, si frèles qu'on 
craint de les briser en y appuyant 
{trop le regard: bibelots d'une sua- 
|vante élégance, dont le haut prix 
lénourett les plus passionnés n- 
Imateurs! Au mur du fond. une 
|tapisserie, moderne Gobelin, mon- 
itre le due de Berry recevant en 
|grande pompe son fameux “Livre 
|d'heures”; il v a là des costumes 
ibrillants, des brocards, des orfè- 


{tout premier plan, déployant sa 
[queue ocellée: c'est coloré et cha- 
|toyant.-ce n'est pas prodigieuse- 
ment beau comme les tapisseries 
d'autrefois, Mais où sont les Go- 
belins d'antan ?... 

Dans la section des sports, tou- 
te une escadre aérienne _ déploie, 
|flambant neuves et lustrées, ses 
lailes et ses hélices de bois, 

On y trouve une vieille connais. 
[sance de l'exposition de Bruxel- 
les: la montgolfière bleu et or, or- 
|neé de soleils et d'aigles, qui, en- 


méme quand ces oiseaux ne mar- 


versaire de l'indépendance belge, 
ont eu cette année un éclat tout 
particulier, 

Le temps avait bien voulu fa- 
voriser cette belle fête et un 'so- 
leil radieux n'n cessé de briller, 
Les rues étaient magnifiquement 
pavoisées: jamais on ne vit au- 
tant d'animation dans Ja ville et 
jusqu'à une heure avancée de ja 
nuit les Bruxellois fêtèrent di- 
gnement et joyveusement leur fête 


Anvers, 21 juillet. Hier na été 
“élébré, en méme temps que la 
fête nationale, les fêtes du  cin- 
quantenaire de l'affranchissement 
de l'Escaut. 


Des drapeaux flottaient à ton- 
tes les fenêtres: le soir, de bril- 
lantes  illuminations donnaient 
encore plus de splendeur à ces 


belles fêtes, 


La chambre de commerce a of- 
fert un banquet aux autorités et 


vement des travaux du port, 


Chateau Larose, 
Chateau Léoville, 
St-Emilion. 
St-Estèphe. Médoc, 

IJ Bordeaux en barriques et 
| demi-barriques. 


St-Julien, 


330 Rue Main 


“Vins Francais 


Haut Sauternes. 
Sauternes, 
Barsac, 


Sauternes en barriques et 
demi-barriques. 


Maison Fondee en 1880 


Richard Beliveau, Limitee 


dot tetttttttsttttthttt ttes ++ 
+ 


+ 
+ 
+ 
+ 
? 


Un pl ce ment absolument sur 


The Safford 


.. Chaudiere .. 
a eau chaude 


Quand vous installez une 


vous une économie parce que 
“SAFFORD”, 
temps les plus froids, con- 


la dans les 


servera la chaleur dans vo- 


tre maison durant huit heu- 


+ 


Ecrivez aujourd'hu 


The Dominion Radiator 
Company - Limited à 
WINNIPEG, MAN. LE” 


| 
Ë 


Toronto, Ont. 


2 2 
li ; SR | Phones M. 5762-5763 x + Montréal, Qué, 
sont rendues à l'égliss mercredi, pero que lai pi d'autres y ont|les fluctuations des modes; .car, 1.41 
où a eu lieu une grand'messe, Nos!ben peur aux prochaines éléc-len dépit qu'on en ait, la  Ville- 


meilleurs souhaits à notre dé- 


} 


tions, {Lumière est restée le foyer de ray- 


D RRRRRRRRRRRRRRRRR RAR RAR RAR RAR RAR RAR RRRR ARR RRRRRRRRRRRRRRARRRR RAR RRR RAR RAR RAR RAR RAR RAR ARR RAR RARE 2222222222) 


dette tte tte tete 444444444444 44444444 


que le sentier de la querre était 
louvert, remarqua cette particula- 


On sentait qu'il y avait quelque 
chose dans l'air, que cela devait 


tout cela: il avait trouvé un pré- 
texte réel dans une passion subite 


que le Kabyle reçut dans le dos, 


deux lexiques allemand et latin, 
comme par hasard, ne  l'éclairè- 


{Cette attaque extérieure, inventée 


rité et  mmédiatement résolut éclater: et, à chaque heure  du|dont il s'était pris pour la gym-|rent pas davantage sur les projets! par les Trumard, consistait essen- 

| d'en profiter pour l'usage indiqué} jour, on croyait que Je grand\nastique. L'enceinte réservée pour! belliqueux qu'on nourrissait con-|tiellement dans la location, pour 

RE EE nn LE LUE LE 7 |plus haut; il s'offrit même le|spectacle, la belle lutte allait | elle séparait les deux divisions;|tre lui: et, sans la moindre dé-lune demi-heure, de trois orgues 

|plaisir de faire, avec son canif,|commencer: aussi c'était une fier-lles élèves y avaient accès à toutes! fance il entra dans la  fameuselde barbarie, tout ce qu'on avait 

Feuilleton | lune large croix sur chacun des|té d'être initié an peu aux projets|les récréations, mais, en novem-|étude où, devant toute la divi-|pu trouver dans lu ville, et qui, 
à |souliers du surveillant ; total: une}de la bande Merluehet : déjà Tru- | 


La Liberte 


Le grand grief contre Clément 
était constitué par un ensemble 


[pure de chaussures de 12 francs 
PAR 


mois, C'était le prix de la décla- 
ration de guerre, 

Dans la cour, on ne se sentait 
|pas de joie, Dès la sortie de lé 
|tude ou des classes ou du réfec- 
|toire, on allait dans les coins, on 
faisait des petits groupes qui dis- 
lcutaient vivement les différents 


versations sérieuses  épicées; la 
bande Trumard et Cie s'en char- 


imard, Médérie, avaient vague- 


[cour où en pleine étude, et là, La 
lui casser d'une façon tont à fait 
lextraordinaire; on auat déjà 
prévenu le surveillant de numé- 
roter ses os afin de pouvoir les 
reconstituer ultérieurement... 

| En réalité, Merluchet n'avait 
|pas des idées ausi  belliqueuses, 


Ibre, les agrès sont déjà froids, et 
{la plupart des potaches aimaient 


de se geler les doigts aux barres 
fixes. i 

L'agitation des esprits produi- 
te pur les projets Trumard, Mer- 
a 4 et Cie, accentuait encore 
cette  désertion. Quel prestige 
pouvait avoir un pauvre trapèze, 
lorsque, tout à côté, dans la cour, 


sion, la bande Merluchet devait 


.isans débrider, 
à su manière, sonner 


devaient grinéér 
guillarde- 


sous les fenêtres de l'étude la ro- 
|perdue pour ce pauvre homme,!ment dit que leur chef. voulait|mieux ensevelir leurs mains au|ment le branle-bas du combat. mance des  /ragons de V'ilars: 
PIERRE L'ERMITE [qui en gagnait tout juste 50 par| provoquer le  Kabyle dans lalfond de leurs poches plutôt que! Pour les élèves, le début des! parle pas, lose, je l'en'sup- 


hostilités. avait coûté fort cher à 
préparer; mais, indépendamment, 
que tous étaient pénétrés de Ja 
vérité du principe: Ce qui com- 
mence bien finit bien, ils avaient 
été tentés par l’exceptionnel con- 
cours des circonstances qui les fa- 
vorisaient: les fenêtres de la sal- 


plie!... et la moudre sans 
moindre interruption, de 11 heu- 
res à 11 heures et demie, | 

Or, juste à 11 heures, le 
réveille-matin du Kabyle, sons- 
trait le jour même par Médérie 
pendant que le domestique  fai- 


propre 


sait la chambre, remonté soigneu- 

y ins, £eait ou plutôt s'en chargerait|/plans de campagne. Merluchet,| Très soucieux 4le l'intégrité de salon voyait le groupe discuter àlle d'étude donnaient sur la rue.| sement par Merluchet et introduit 

de choses dont tous ces gamins, ultérieurement; car, pour  l'ins-[appuyé à la barrière de à aym-|peau, jamais 1] n'aurait osé faire} voix basse, avec des gestes  ani-lrue passagère, populeuse, surtout|dans une statue de la Ré ublique 
la plupart mal dégrossis, ne se nustique, avec des airs à la fois/quoi 


rendaient pas compte; il y avait 
un peu de tout: la piété de l’en- 
fant, son air trop réservé, le peu 
d'empressement qu'il mettait à 
adopter le débraillé des allures et 
des conversations, une supériorité 
évidente de nature et d'éducation. 
Ce grief était chronique, comme 
disent les médecins, en ce sens 
qu'il pouvait durer longtemps, 
mais 1} n'était pas encore aigu. 
Même les plus avancés ne pou- 
valent faire un crime irrémissible 
à un enfant qui n'est pas sorti de 
chez lui, d'avoir conservé quelque 
chose des nidiseries maternelles, 


tant, il y avait une grosse nouvèl- | na à 8. k 
le dans l'air, le journal la Virqule | détachés et mystérieux, n admer 
—directeur responsable, . Merlu-| tait autour de lui qne son  état- 
chet—avait officiellement déclaré|major, c'est-à-dire là fleur des 
la guerre au Kabyle à cause de la! pois de la division, les cancres les 
brutalité, éroeurante, des puni-| plus invétérés, les fortes têtes, 
tions despotiques infligées par lui disposés à tout risquer: et, dans 
à son chef. ces circonstances, les plus nuls, 
À » : S les plus vicieux, prenaient aux 
On le lui avait fait savoir Par !veux des collégiens une autorité 
un petit poulet très anonyme dé-|Stonnante: les plus jeunes des au- 
posé dans un de ses souliers qui,!tres divisions vs voyaient dans 
en l'occurence, avait servi très fa-| une espèce de demi-jour  triom- 
cilement de boite aux lettres. |phant, avec une sorte d'auréole 

Le domestique chargé du dor-| faite de crainte et d'admiration, 
toir faisait en même temps laleffrayés par leur audace, : Le 
chambre de M. Ménard. Tous les/grind déhanché de Merluchet 


Hi que ce soit qui eût pu len- 
rainer à faire connaissance avec 
les poings du Kabyle qu'il savait 
abominablement osseux:  seule- 
ment, il laissait dire ses lieute- 
nants, bénéficiant du prestige que 
l'annonce de projets aussi mer- 
veilleux mettait autour de sa té- 
ie, à 

Au fond,il voulait se venger, 
|mais en restant dans l'ombre, en 
|poussant les “risque-tout” à des 
jactes qu'ils seraient seuls à payer 
C'était, en petit, l'image de” la 
grande vie, une réduction de la 
Commune, où l'on fusillait les 
Igardes nationaux qui faisaient 


més, des éclats de rire, des poses 
héroïques: aussi n'y avait-il, dans 
la gymnastique, qué Clément et 
cinq ou six autres, qui représen- 
taient certainement cerque la di- 
vision avait de meilleur, 

M. Ménard, très préoccupé par 
l'approche d'u éxanféu Qhil pré- 
arait péniblement ndant- les 
spas heures d'étude, ne voyait 
rien. [1 s'était mis très en colère 
après l'aventure arrivée à ses 
souliers: l'économe l'avait cahmé 

jen lui donnant 10 francs; quand 
lau billet, il n'# croyait pas un 
[mot et le regardait conne une 
pure vantardise. Un professeur 


le mercredi, jour de marché, pré- 
cisément celui qu'ils avaient choi- 
si pour tenter leur coup. Ensuite, 
cette étude durait deux heures, 
deux longues heures énervantes, 
que la perspective de la prome- 
nade du soir rendait souvent tu- 
multueuses: c'était des diction- 
naires qu'on jetait avec fracas, un 
lencrier renversé, un bans qui 
craquait lamentablement, des sou-!travaillerait de son mieux, qui a- 
pirs poussés par-ci par-là, pres-|vait dilaté la rate de tous les po- 
que inconsciemment, et qui, tout|taches dé la division. Clément eu 
de suite, mettaient le Kabyle hors! avait entendu parler un peu de. 
de lui. Bref, pour un champ deltous les côtés. et il n'y aurait pas 
(bataille admirable, c'était  un\prêté grande attention. sans Va 


servant en étude de modéle d'or: 
nement, devait déclancher ltu- 
dessus de la tête du Kabyle, qui. 
entendrait tout... mais ne  ver- ” 
rait certainement rien, à moins 
d'enlever la tête de plâtre qui pe- 
sait bien une trentaine de Lila, 

C'était ce plan  laborieusement 
combiné, ce coup de  pétard en 
pleine étude, pendant qué ébiacun 


champ de bataille admirable, 


Ps mitié profonde qu'il avait vouée 
croire au nommé Lieu, comme 
A1 craxait, cinq ans auparavant, 


matin, il descendait sa chaussure! devenait une facon de Spartacus|le coup de fusil à cause des tren-|de sciences, précisément ce M.| Aussi, Merluchet n'avait pas|depuis ces derniers jours au bra- 
à Q ditaine, Il s'agissait de 


la remontait cirée vers 4 heures/rêvant l'affranchissement des es-|te sous par jour, pendant que les! Flameng que connaissait le no-lhésité à dépenser trois franes|ve M, Ménard, Cette amitié, sans 
du soir, mais la porte du surveil-lelaves de l'internat: un frémisse-|gros bonnets, les directeurs res-|taire de Noyon, se promenait wc | amd “l'attaque extérieure”, D'ail-| même qu'il s'en dout, l'avait por- 
Le decrasser avec quelques bons lant était alors fermée, il dépo-|ment d'anxiété courait à la sur-| ponsables, passaient le détroit, | lui endant les récréations et luilleurs, ces 3 francs lui avaient étélté à se mêler aux diffégents grou- 

sait les souliers en dehors, ‘sur le! expliquait de son examen ce qu'illaussitôt fournis par: un. externe pes ét à écouter, plus qu'il :nlaue 


coups de poing, quelques coups | face de la peau quand il passait,| faisant sauter Je champagne et 
de pied énengiques, de lui forti- paillasson, comme à l'hôtel, Mer |la tête droite, la bouche dédai-!chæntunt la fraternité! [ne pouvait comprendre tout seul.|qui, pour:les besoins de la-canse, laut fait en twupé ordinaine:; aus- 
Deux ou trois balles de jeu,[avait vendu. à un “houquiniste}s, quand ik entra en études, le 


‘fier les oreilles par quelques von] uchet, à ladüt de tout, dopuisipuue, à une Ligne du Kabyle...| Clément restait en dehors de 


Ca 


Aînsi. ontre l'érection d’une é-! 
vole normale bilingue et. }a  no- 
Ininmation de trois inspertenr< ca 
tholiqnes pour ke écoles france- 
anglaises, nous avons obtenn ta- 


. DISCOURS DU R. P. JOYAL, OML. 


PRONONCE AU CONGRES DE LA JEUNESSE CA- 


ap 


nfatio! 
let nous espérons que votre obole 
æra généreuse. - 
Nous comptons kr Je renfort 
le vos pereonnes. Venez grossir 


| les Bulgures empresrent | 
de combler. | 
| La commission a trouvé 
corps de cent femmes brûlées vi! 
ves: lex Bulgares, après les avuir! 


les! 


citement vertains adoueissmentsile courant de colonisation quelnrrosées de pétrole, # mirent le! 
THOLIQUE AUX TROIS RIVIERES très appréciables dans la miss enlnous sommes à provoquer del feu. Le corps d'une femme » été! 
Veigneur de la loi inique à Jnllest & l'Ouest. Pres et mères ‘de! découvert, les pieds coupés et üne | 
Ph. (campagne. Par deux fois, nous! famille, &i vous ne pouvez vous|cordé autour du con. Des jeunes! 
Monwigreur, Monsie ke  Pré-lberta et de la Saskatchewan auxiavons fait tuer le bill de L'école | résmudre à quitter le-vieux foyer | filles qui avaient résisté aux Bul- 
dei, mwen ohgrs anciens ea écoles séparées, Ce méme geste. |obligntoire et nous avons ton-ldes #ncêtreks. eh bien! donnez- |gares, ont été mutiMées. Cini- 
unes Mesidnbes, Messieurs vous l'avez répété, de facon plas!jours maintenu, dans nos écokes.!nous-dt moins vos fils et vos fil-! |quante- deux d'entre elles ont été] 
A Le A de vd qpngrèe sur l'en énergique æeuvore, en 1912. en fa-[le costume religieux et le cruci-Fles: vos fils en qnalité de prêtres, | masse rées dans la rue. | 
“ip primiatré Anne la pro Veur de vas frères du Nouveau-lfix. L'arée dernière, }n légisiatu-|de missionmaires, de-frères ensei- | Le noinbre es "viétimes  est{ 
ince de Québec, tenu au æin de! Manitoba re vota les umeridements  Cold-!gnants, , d'inatituieurs. d'hommes! d'environ denx éehts14% reste de! 
la » hisloils héroïque inar Et fous n'oublierons  jarais{wel: bien “qu'ils n'aient encore | de professions lihérales et spécia-|la population a pu s'échapper ai] 
tyr de la civilintion chrétienne qu'à VAréna de Montréal, lors/Produit auonn fruit visible” ilslement des médecins: vos filles moment du bombardement de là! 
duns l'Ouest cofadien, Le Sieur du grand Congrès Euchariati- [Men dénotent-pas moins une c er-len qualité de religieuses où d'ins-lvilte par les trottpes grecques! 
de la Vérandrye, près de Ja tom-lque, c'est bien la question scolni- Mairie velléité de rendre justice : |titutrices, Nous saurons les rénu-|qui avanéçaiert rapidenient. { 
be véncrée de l'immortel cham- re manitobnine que sous avez ac- lu moins, ils sigmifient l'aveu, de!mérer aussi biemet. mieux que! TT est prouvé que le massacre} 
ion, avec Mgr Taché, des écolesiclamée dans la personne vénérée la part cle nos adversaires, que Ja |dans la provinee de Québec, avait été prévu. | 
du Mafitobn, Myr La- de l'évêque “blessé” mais jamais!question west pas encore réglée! Enfin nons comptons sur votre! Vingt mille personnes se tron-| . £ 
6, sous le haut patronage en-)“vaineu” Mgr Langevin, Pour|C'est une brèche dans la imurail- appui moral, sur votre bon ex-[vent sans ant à Sérès, Plus dé} Affilié à l'Université Gun Manitoba. Deux cours classiques, l'un 
fu. de Ka Grandeur Mgr Clou-‘tous res avtes courageux, braves!ie. ! emple. quatre millé maisons et mille ma- français, l'autre anglais, préparent au titre de B, A. de l'Univer- 
tier, le grand évéque  organisas camarades, je vons remercie cor Tout dernièrement enfin, lho-[ Qu'on -veuille bien Je remar-|gasins ont été pillés, puis incen sité. En outre, cours" éommercial complet. Vaste terrain. 
tour « 0ti10 iiholique. dinlement. norable M. Roblin offrait à l'un|quer, les groupes de l'Ouest Jmi-!diés, Les pertes uwinsi subies par Pour renseighements, s'adresser 
convenait qu'à l'harmonieux. Vous parlerai-je du “Statu/des nôtres un portefeuille de mi-{tent d'assez près;ceux de l'Est.!kes commerçants se montent à] AU REV. PERE RECTEUR, Éd 
éphcert de oix de Québec, delquo” de notre question solaire?1mistre. Pour “funeste et gênant De méme que, par le passé, s{huit millions de francs, 2,324 Le Collège, Saint-Bonfface, Manitoba. 
l'Ontario et des centres cana-! Non. ve n'eat ni le lieu ni lheurelqu'il soit, ce don n'en est  pas!ont déjà donné de mauvais votes,|/maisons jnives ont été incendiéés | _ 
diens franca des Etats-Unis, selde la faire: et, du reste, on nelmoins un acte de stricte justice|comme leurs frères. de Québec, de | ainsi que 18 églises grecques. 
iélat une voix des provinces de me l'a pss demandé, Un mot [à l'égard des catholiques  quifméme à l'avenir, ils voteront en! ‘Le consul d Autriche rapporte] 
lOuest, An bien. les membres pourtant du programme d'° ap ès | ont avcepté à condition qu ‘1 ne catholiques, si vous leur donnez que sa femme a été violée en PU-T +étttétetertetete tetes eee étés tttéer ee 
du Comité Central ont-ils con. lequel se ponreuit Ja Jutte pur Jébit 4er À gr td s 0 y de Pme de la partait Re 90 tp fs déni C | | 4 “ n $ 
ji et ont-ils demandé à leurs la revendicatior otale de nostaresæinent complet et Mina de! dance vis-à-vis des partis, de res- | f a derniere oconpalion def] + ra 
re le lacbas de leür envover. km Le Ce ue ramimelleurs griefs, prit de sacrifice de L intérêt per-!Guergheli par les Bulgures, tous! { Winnipeg Church Goods ? 
pour la cireon tance, un délégué nous a été tracé, dans son ency La lutte, à l'heure présente, se sonnel, et de l'union infrangible, les habitants n'ayant pu réussir | ? . » i 
tant Spévinl, Leur tentative 6 clique “Affari vos”, par le grand}fait au sujet du régime tyranni- es le terrain religieux et sous |à s'enfuir, ont été massacrés sans|| $ Cie Ltée. ? 
tnt demeuré nfructuens, ls Pontife Léon XIIT: que de la double taxe dans Jeslles diréctions du Pape et des | pitié. loute la ville a été pillée | ) * 
nt songé, en dése poir de caux, La lo: que l'on a faite, (l'ar- |centres mixtes de Wi innipeg, de évêques, [et neuf membres de In commn-| Nous avons regu dernièrement un envoi de livres signés den ns 
À faire appel à un de leurs eama- rangement Sifton - Greernrway),|Br Es de Le Pas, et du Por- Vous avez sans doute lu dans nauté  massacrés. L'archevêque À monter uit tunis ‘ile: wilème dit ridhdtelut Mbeutéé 7 
indes de la première heure, tri- dans un but de réparation, est |tage la Prairie, les journaux que, l'antomne der- qui avait été fait prisonnier, nel £ “ : É + 
fuvien par ue heureuse cir- défectueuse, imparfaite, insuffi-| Si nous ne réussissons pas à nier, Sa Sainteié Pie X, fit cons- s'est SAUVÉ que pur miracle, Deux|| $ ‘"ellé en cartonnage souple et peut âtre mis entre toutes les malus. Ÿ 
constance, Ontarien par l'obéis sante, Cest beaucoup plus que les| faire abolir cet inconcevable sys- tire dans l'enceinte du V ati- églises ont été occupées par les! pe Le prix de chaque volume n'est que de 40 cents port compris. | 
Sanee, ais, par naisstice, avant leatholiques demandent et qu'ils{tème, il:se pourrait bien qu'après|can, ne vaste école PÉIANE Bulgares qui interdirent aux î 
but et à Jamais imunitobuin. ont droit de demander.” lune longue préparation des for-| pouvant contenir plus de 1,600! prêtres de dire In messe en grec. || + 7 RENAN  CSSAIANINENAET 
d'autant plus manttobain quil à Or quoi que l'on dise et quoi-fres catholiques, nous finissions élèves: auxquels l'enseignement | A Stoyakovo, le prêtre a  été|| $ ; 
tpempé sx lèvres à fn eonpe anè que l'on fasse, tant qu'une ques-lpar suivre lexemple que  nous|est donné, par des religieux et|imussacré: les plus notables ci 1 PREMIERE LISTE » 
re de Ju perséention et qu'il es- tion n'est pas réglée selon in juz- [donnent actuellement nos frères|des religieuses, en dehors de tou- toyens ont été emmenés par les|| £ »é 
re toujours, avec une irrédue- ice, elle n'est pas réglée, Voilàfde l'Ontario. Comme eux, sil le[te Migérence de la part du HOoU- | Bulgares, On ignore leur sort, | + L'Anneau fatal, par Charles Foley; illustrations de G, Dutriac. + 
ble tenwité, boire, un jour, au pourquoi, après bientôt 25 ane. faut, nous dirons à nos ennemis: gemmes italien. ; À A Bordantsa, sept personnes! ? Anne-Marie de la Providence, par Daniel Laumonier; illustrations i 
calice de la vietoire, Fi je le ‘puisque rien encore n'a été “Messieurs, vous avez fini de Ce geste de Pie X était plus ont été musacrées; dix-sept ont Le d'Orasi. 2 
confesse, sans serupulé, je ne fait dans les centres mixtes”, la{nous voler: nous cessons de paver!qu'un acte de générosité; c'était|été d'abord emmenées à Dorian, t Les Audiences Joyeuses, par Jean Drault; ilustratious de Guydo 
sis fait un cas de conscience de question scolaire au Manitoba,[pour faire instruire vos enfants.|une lecon donnée à l'univers ca- puis à Sérès: depuis on a perdu|| + Le ral Fantôme; par Jacques des Gachons; 1lüstrations : de i 
me rendre à leur pressante in bien Join d'être morte, “es plus L'argent est dans notre poche, !tholique. leurs traces. î LE | MERE È j s $ 
tätion, : vivante que jamais venez le prendre si vous le pou- Frères de la province de Qué- are } + le FR avi de Simone, par Georges Beaume; illustrations dé P. 2? 
Frères iles : Vieilles province Notre devoir est de réclamer |vez.” Espérons toutefois que!bec, à l'instar de Pie X, étäblis-|: A A negorisls me habitants onf | $ Cadette de Ghabis ns var Champol: illustrations de Ken: Lelong. i 
de Québec et d'Ontario, prêtres sans trève ni mere, avee enlmefnous n'aurons pas à en venir là.|e, dans’l'enceinte sacrée de vo- sep D - LES a. PES $ La Caravane de la ec pa Kart Mas illust apr de Meyer *É 
et laïques, vous surtout frères de et fermeié, aussi longteu ps que Car il nest peut-être pre aussi tre province-mère, une école ps F > de pe ee, re nn | 2 Le chateau de la. Vélllèune: ag Gù Chditeÿ] ure; diustéations de ? 
VA. C4, © an nom de tous les justice complète ne sera pus ren-léloigné qu'on le pense, le jour où! franéhiement catholique: confiez- ses ap D''ARANO" CE ee. à PMR Lucien Métivet, Î 
Canadiens-frangais perséeutés et due, Îles catholiques, conlisés en “unllu à des instituteurs et à des ins- ortza. | Ÿ CollierD'Or, par Daniel Maumonier; iustrations de Marcel Pile, 4 
déluissés des nouvelles provinces, Sur quel terrain et d' sir | parti de Dieu” et soutenus  par{titutrices parfaitement religieux : Les Grecs ont découvert dans Le Compagnion du Dauphin, par Simon Boubce; filustrations de  < 
au nomn des membyes des Ceréles quelle tuctique faut-il agir tous les esprits larges et bien | par des additions et des  sous-[ün couvent catholique sept irré [+ Fier. : 
La Vérendrve et Provencher dovut l'heure actuelle! Jusqu'en ce ensants du Dominion, seront as-l{rgetions o: iportunes, et discrètes, guliers et un officier porteurs ? Les Compagnons de l'Alliance, par Jean Guétary, illustrations dé % 
je sul ur le l'autorisation, per-| derniers temps, nous Avions peig tr forts pour faire respecter, à Su Aie A À à tout contrôle ex- d'objets volés, ? Les + no ‘ants de l'Air, par Georges de Lys: illustrations de A ; 
mettez que je vous salue avec a-!péré obtenir quelque chose de {Ottawa, les principes fondamen-|oessif de la part de l'Etat: bref! Une endiliéle. hole : à, Qier E 1 MARS A nn ere Ds EU CU IE i 
our, admiration e{ reconnaissan- part du parlement fédéral. Mais!taux du pacte fédératif. | faites-en comme une“ école-mo-!gheli, a fait découvrir dans l’éco- Les contes de Lépée, par Henri de Brisay; {lustrations de Zier,  Ÿ 
cé, Je vous salue et je vous félici depuis les tristes _reculades de! Enfin, quelle que soit l'issue de dèle” sur sage nous, vos frè-|le et l'église catholiques des ob Damaris l'Athénienne, par Henri Guerin; illustrations de Dutriac, n 
te pour de grand succès de votre!1905 et de 1912, il sembie bien[la bataille, soyez assurés qu'ellres de l'Ouest, faconnerons nos jets ayant appartenu à la 13e[[ + La défense de Paris, par Jules Mazé; illustrations de documents de 1 
congrés à [a fois théorique ei que d'ici à que lques années, ilfsera toujours nôtre cette parole, ! écoles séparées, var ane fois compagnie d'irré réliers bul gares. || $ l'epoate. î 
pratique. “Je vous félicite et jefn'y ait plus rien à attendre d'Ot-|de Mer Langevin, le jour de safnuus aurons réu LA :vepren- E EUR LT La demoiselle blanche, par Charles Foley; fllystrations de G., À 
Vous remercie de la délicate at-tawn. consécration épiscopale : “Laisser dre la acarmms itilet “et - là RANTR Duiriuc, Î 
tention” que Vots avez tou) rs Nous nous sommes done forcé-{sacrifier nos écoles, jamais! au- Laine si irectio Belgrade, 19 juillet.—Te mi- Les Cru ee dé feu, par Jules Ma; illustre de reproductions 
bb ip Eard. ue, FF Se Cet repliés sur le terrain de laftant vaudrait quitter le pays. Or 1e H x nistère de la guerre serbe a publié La Dette et l'otage, par Æ Edhor; illustrations dé Paul Destex, Ÿ 
n'est pas la première fois, cuma-|législature provinciale. .[nous sommes chez nous et nous # aujourd'hui, un rapport nccusant|| Ÿ tn x ‘ 
res, que vous pensez À nous, Jà. étant donnée notre fuiblely restétons alkéi longtemps De Éhuo Dan bals ec eue î Les Deux ARAMRAL VE par Ernest Daudet; fustrations de Dutriac. t 
Nous nous rappelons «qu at soir influence, vouloir emporter ie qu'un prêtre dira la sainte mes- LES AT T si et Be dv at é lo È Je L'Encles (ee CoPRTRIper. atrpes de Lys; illustrations de Dutriae, 
RER  premiire PAL Fu Aù pet | rs draftils : eu le buis de Mes : PE: : PA fin a 4 < FF For one L'Enseigne de Vaisseun Paul Henry par René Bazin, nombreuses 6 
, L prenner reu 1 inorceau tout d'un up. r'a1 su # Det 2 frs À | nccusent les Grecs, Ces massacres illustrations. , 
1905, à Montréal, vous avez fuit lune utopie, Nous préférons sui- ché, ont été, assure-t-on. confirmés. L'Etoile du Pacififue, par Georges Price: illustrations de Jordie. 
insérer dans votre programme vre Ja ta + recommandée en- Pour rester fermes et debout BULGARES Le ministère de la guerre njon- ) la finnçcéé de Brumaire par. Jean: Drauit, {llustrations de Conrad. 
primitif, lequel, Dieu merci, H'afcore par Léon XIII: “En ativn-|sur notre com _ terre canadien- te que des soldats serbes blessés ? Fille de Preux, pau: Jean Guétary: illustrations de Louis Edouard 
pas changé depuis, l'article sui- dant et jusqu'à ee qu'il leur soit|ne “où lotte le drapeau britan- HS" ont été horiblement torturés. Les ? Fournier: i 
vaut : donné de faire triompher toutes nique portant ee æs plis glo- Bulgares n'hésitèrent pas, bien] + La Fille de boyard, par Paul Yalb; illustrations de Gaston Lhüer. 
“En outre, ils se mettront anlles revéndications. qu'ils ne re-lrieux nos droits sacrés avec In UNE ENQUETE qu'ils fusseut mourants, à leur! Le Rilleule de du Guekclin, par Pierre Macl: illustrations de M. Pile, * 
courant des écoles du Manitoba! fusent pas des satisfactions par. [trace de notre sang” nous comp- briser les membres, leur arracher g_ "ones 0e TOOL T SERINes GES, par Han Casetbtes Te i 
et s'ittétesseront at redressement [tielles, C'est pourquoi partont|tons sur le secours de nos frères les veux ou les brûler vifs, » AD corn a dater Pr tn er y Qt 
complet des griefs dont souffrent loù la loi, ou le fuit, ou. les bon-!de la province de Québec, Salonique, 1 19 juiflet. =] ,1 côom- L'inspection du champs FOR RrIvEIS par en are des Gnehons; hoapoiggess de #, Dutrinc, 
le itholiques de cette provines, [nes dispositions des personnes Sur votre secours, pécuniaire mission parlementäire, chargée taille a pronvé que les cadavres " ph ban 2 be nt te mvcapie snibedéaun 20 
uivaut en tout In dire Fe n don- aus offrent quelques moyens!d'abord, Nous avons fondé deux|de visiter les villes et villages où avaient été horriblement mutilés. | Î 
uée à ve sujet par l’enevelique de! d'atténuer le mal et d'en éloigner! journaux: “Le Patriote”, pour|les Bulgares ont commis des n-| b + +++ 6 
Léon XILL" [ls ont tenu parole. | ave antage les dangers, il con-[les Canudiens-francais de la Sas-[trocités inqualifiables, envoie un meta fi pepe i , DRAM  CSSENMNERE a7 
Dès l'annee 1905, en effet, vous! vient tout à fait et il est utile|katchewan et “La Liberté” pour|rappétt de Sérès, disant que la Sur Je boulevard 
déposiez sur la table du Premier qu'ils en usent et qu'ils en tirent{ceux du Manitoba. Tous deux ville dl été complètement décrite Mi tunté, qui était aveugle, ? WINNIPEG CHURCH GOODS Cie. Ltée. 
Ministre une pétition chargée delle meilleur parti possible,” sont destinés à devenir  quoti-| part l'incendie, Dix-sept notables! A nr | SN ET Î à 
plusieurs -milliers de signatures,| De fait, grâce à ce procédé.|diens Pour lés soutenir, 11: #elontieu 1nt@% Fivuréée à conpale MO Ja semaine dernière, + 226 Rue Hargrave, Winni M 
£ ait, grâce à ce  procédé,|diens, Pou soutenir, 11 selont eu ln'tée Fiiversée à conpsl 4 telle benncunp. souffert ? 4 , innipeg, Man. 
protestant :conbre li mutilation {nous avons déjà repris, sur l'en:[pourrait que nous fussions obli-[de lionnettes et ont été aps Non Siléa DEA E RÉ  c FOI. 
des droits de vos frères de PAT nemi, quelques bribes de justive.|[gés de vous tendre la main àfencore vivants, dtins une  foss | oufie Le ! 0 PAS ONE 4eeett ete tte tt ettthee ete + +++ +406 #46 #0 
| 7 | F g | . 
mercredi matin, il était au eou-{d'attenire, de craindre, on vou-!pen près comme le dompteur maî- dont, il ,ne s'explique, pas encore! vaient tenn à ce que leurs enfants! A côté de lui, assis sur du male Valmont- fera 


vaut de tout, et, 
coeur se 


d'avance, son!druit déjà que ce fût fait... 
fait à la pensée de ce 
arriver, 


llheures 2, rien encore. Dé- 
qui allait |jà on se retourne vers Merluchet, formidables, fouille l'étude et les 

le surveillant avriva très tran-|pâle comme un linge, et le sur- coins particulièrement suspects. 
quille ‘axeé plusieurs livres sous| veillant, très intrigué, commence! Oh! sil entendait seulement un 


gris, embusqué sons des sourcils 


le brys Au milieu d'un  silencelà délaisser furiensement sa bota-|rire étouflé, S'il surprennit un 
absolu, presque extraordinaire, [nique, \ s regard d'intelligence entre deux 
iguuma son büreau, puis ehaeun | l'out à coup, là: tout près, sur|élèvas-... Mais rien... rien que 
ilecta de travailler du mieuxtle trottoir, sous les fenêtres, écla-| Clément, qui, le menton dans sa 
qu'il put: ét, eh face d'une étudelte une musique horrible, plutôt! main, un pli douloureux aux lè- 
aussi modèle, M. Ménard, se sen-|trois musiques infernales s'accor-|vres, semble souffrir pour son 
tant tout rassénéré, se mit duildant abominablement en fausset,[ami. De temps en temps, Merlu- 
aussi à piocher sa botanique aveclet qui, munoeuvrées avec flegme, :|chet lève 1m oeil sans intelligen- 


tour de 


les notes de 


une telle ardeur, que les lancent à 
veines de airs, 


autour 


bras, dans leslce, qu'il s'efforce de rendre plus 
front en gonflujent |? la romance fa-|béte encore; les deux Trumard 
témpes. meuse des Pragons de Villars: |fouillent dans leurs dictionnaires, 
Ne purle pus, Rose, je t'en sup-|Médérie taille précieusement un 
|plie.., |crayvon. . 
Le Kabyle, sans bouger, regar-[ Ne parle pas, Rose, je t'en sup- 
de l'étude entière, où chacun tra-{ plie! 
vaille maintenant avec rage, Le! Car me trahir serait un grand 
Le sur son cahier. péché, 
| D'abord, il ne comprend pas. Merluchet lance en-dessous nn 
tion, leg yeux tournaient presque [Une singulière idée, pense-t-il, [regard à li pendule .…. encore un! 
pri iblement vers: la tête ‘blaci [n'ont ces imendiants de  vénir!quart d'heure, jusqu'à 11 heures | 
de de a: République, d'où mare [jouer entre deux murs, juste à unlet demies d'ailleurs, tous les Leu: 
er dans quelques instants des |endroit où il n'y a ni Rae, se lèvent en cachette vers elle: il 
ni boutique, ni appartement. y a dans l'étude une envie folle, 


grosses | 
stli 


des 


Vers 11 heures moins un quart, 
quelques kevèrent: on se 
poussa un peu le coude de place | 
en place, el je ne suis ‘quoi de ner-| 
veux se nnit à planer sur l'étude, 
Bien que chacun en particulier 
s'eforçüt dé résister à la tenta- 


iètes se 


sons étranges dont on ne se figu- (M D à De nique vrp ble d à 
i î se ï s x 1 Û pe " 
uit pus encore bien l'effet, [Mais la ChOSe S AgETAve, les rois! irrésistible de rire et une crainte 
Ai nat: tnt Lui lwpôtre: veulent décidément tra-[chez chaeun de commencer le 
Si va ID X @UL pis QUélisiller une autre fois pour Mer- premier . En face de cet hom- 
9e 2 «nt aire ne PE het, on dirait qu'ils s'animent | me qu'on sait violent, qui regur- 
1 : attrer t } 
plu re ailes is avants Me ee là tourner leur manivelle: si Ros|de, pâle de colère, les mains cris- 
rt » ’, ed e roeur de wi | parle cette fois- "i, ce ne SETA pas pées au rebord de son bureau, le 
: » q 1 F | n yet » Li 
E. * LS à ei À 5 4 ipité "| faute d'être conjurée de se taire. .|plus “risque-toat”:a peur. 
+ Nubvie, Lres € onné de ce si- Et de droite et de gauche, sans Mais voila qu'au-dessus de 
lence de plus en plus extraordi-| 
lhesure, Suis 


s'évouter, ils recon-{tête, à une ligne derrière lui, é- 
mencent la tirade énervunte qui,lelate en tempête un roulement 
au bout de dix minutes, nr ra infernal. Instinctivement, il sel 
autour d'eux tons les chiens dufretourne et ne voit que la figure 
tétes quartier, plâtrée de la République qui le 

Le Kabyle a compris. . 


maire, regarde de temps en temps, ! 
presséntant  Yaguement quelque | 
chose 

les 


liheures, .. Toutes 


sont Daissées, …. 
Quelques rires nerveux 


fent par-ci par-là; on est pere Ne l'étude sous son regard à|fsit pourtant un bruit 
te ie dé nine AU di e ER? 


|trise ses fauves... Son petit oeil! l'origine, 


D'ailleurs, ïl ne cherche même 
pas: comme les fauves d'une mé- 
uagerie qui ne sentent plus peser 
sur eux l'oeil {out-puissant du 
maitre, la bande entière.a donné 
pendant les deux secondes où le 
Kabyle s'est petonrné vers le 
mur. Maintenant, ln glace est 
rom pue, les premiers coups de feu 
sont tirés, et, si /le surveillant 
veut punir, c'est «toute l'étude 
qu'il faudra punir,;..où person- 
ne ! Ù 

Le vieux soldat le. comprend 
et un immense dégoût monte en 
lui... Fest là, assis la tête dans 
une main, regardant, une expres- 
sion de mépris aux. lèvres, téutes 
ves faces secouées par le rire, tout 
ve convert où, sur la grosse basse 
éraillée des Trumard, on entend 
la voix de fille de, Médérie, Pour 
la centième fois les. orgues de 
Barbarie reprennent :. 

Ne, parle pus, ete. ete, 

Lui non plus ne parlera pas, il 
ne fern pas méme. #apport! À 
quoi bon ? Cela tournerait encore 
contre lui: D'avaneg il voyait la 
tête froide du direteur: 

-Muis, Monsieur, vous ne sa- 
vez donc pas tenir votre étude? 
Ave. votre prédécesseur, ces cho- 
ses-l: n'arrivaient ‘jamais... L'i- 
déal, Monsieur, c'est de tenir bien 
son anonde et de me pas punir... 
Allez et ne provoquez pas de pu- 
reilles représailles, qui jettent du 
(diserédit sur l'établissement !.….. 

D'ailleurs, peusait-il, cela de- 


De-|regurde, immobile, de ses grands! vait lui être bien égal: après tout, 
s'étouf-|bout, au milieu de son bureau, il veux vides, derrière ns à il selil ne fallait pas être plus papiste 


insensé|que le Pape; et si les parents 4- 


ennemi à À EL 


fussent bien élevés, ils n'auraient {le, 


pas risqué les promuscuités d'un 
tel internat: ils auraient laissé à 


d'autres le soin de l'instruction, 
mais au moins ils se sernient 
chargés eux-mêmes de l'éducn- 
tion... 


Et il parla tant et si bien en 
lui-même, il se persuada à un tel 
point qu'ils ne valnient pas ln 
peine de se mettre en colère, qu'il} 
riait presque avec eux quand, 
pour la dernière fois, des orgues 
attaquèrent leur sempiternelle 
rengaine, 


Merluchet fut très dépité de le! 
voir rire, il n'avait pas donné 3| 


francs pour arriver à ce résultat- 
là : 
-1l rit jaune, 
rie sous la tuble, 
Possible, répondait Tromard 
mais nous ne voulons pas a il rie 
méme de cette  facon-là.. A 
bientôt les grands moyens... 
Et, dans la cour! à-la prone- 
nude surtout, où ne para que du! 


Médé. 


rmiaulait 


grand ehnhut du Kabyle et des! 


projets fantastiques de Merluchet 
pour le mettre aux abois et” le 
forcer à déguerpir de Fétablisse- 
ment : 

-Lui où moi nous partirons, 
disait- il avec emphase, et je crois 
que ee ne sera pas 1noif.., 


CHAPITRE XVI 


Une petite chambre au troisiè. | veille! .. | 


me, entre deux dortoirs, 
Un homme écronlé sur 
chaise le coude aux genoux, 


unelbras sous celui de Clérent 
le! étonné, de beuu Médérie li 


autres, 
rôle, 


de 


conne les 
un jeune colégien de seize! D'abord chacun, à tour de 
anus lui parle, essave decle remon-!devra aller planter un bec 
ter, Lplume sur une des chaises du 
Mais il est faible, presque -!Kabrvle, tantôt an réfectoie, tan- 
che, car il pose à l'enfunt  des!tôt à l'étude où au dortoir: d'ail- 
questions auxquelles celuisei nélleurs, conne Pen maguit vin 
veut pas, ne pent pas répondre. .|jour de l'uniformité, on “pourra 
— Dis-moi celui-qui a monté lel varier, mettre de a collé. ,, ou 
coup, je suis sûr que tu le suis? |de’ l'encre! ‘ow desi confitures, 
+Peut-être, fait: Clément-ar{les jours pairst et réserver les 
rest Vuis-anais je vous garantis! pointes poux les jours impairs ; 
(bien que jamais: vous ne lappren-|ee sera an goût de chacune. 


jdréz par moi, à Et puis ensuite !. .. Ah !! mais 
Alors ne viens pas dire quelen voilà du olit... Dés dérou- 
tu es-avee 1101, que Li es non! vertes dignes de {a pu MA Coco 
ami! ; per et il en avait tant à dire, Mé- 
Si, je suisavee voustet mê-|dérie, qu'il ne sitait pus par où 
me, à canse de vous: je me méleà | covimencer : d'abord, le Kabylé 
tous ces drôles pour fäire échouer fait sale, d'une saleté d'Afri 
leurs projets, pour vous défendre !egin: il avait 1e peau atroce, 
pied: à pied, face’ à ‘face; quant À} dés mains sboninables, évidem- 
venir vous rapportér tel; en et-|mént, il ne‘deyiit pus”se laver ; 
chetté?... Junmis! ; d'ailleurs, inv n rien de” sale 
-Alors, va te promener; je-n'ail comme un Kabvle! Cu, c'était 
pas besoin de toi. leonuu. En conséquénce, on Jui 


Et, sans colère; : érment quitté en verrait une multitude de bains 
lu chambre de M: Ménard et des leads en port dû, vaturelle- 
cend dans la cour, Lment, et aux heures d'études... 

Juste, il tombe sur Médérie, qui! les prés iinéraux qu'on ‘tronve 
matntenant recherchant volontier sir dit! Pour les dise de la 


Clément, et pour faire - échec |péaiut—et il eu avait une, c'était 

Merluchet, et pur ‘vanité, 12 sé lexcellent. 

qu'il le sent distingné; file de fa-| TU RO de mo 
FL : . 


mille, et que sa nature très per- 
vértie est sensible à cette corree 
tion extérieure, 

Mon cher, tu arrives À imer- 
veille!.., Tu eutends,,,%A mer 


petit Clément L'étude se tennnt 
|parfaitenent bien, le  Kabyle 
Ltriomphant sur son bureau, en 
tr ain de ss cotylédonés 
“let “ubiques C'est la 
calme, la tranquilité. di 
“nc solidité. . écono- 
“ÿs ière et” “éricature!. 


DO a se" 1 
ses racines 


paix, le 
Ft passant affect venserment son | te pa 


très! PTIT 
éra-| 


menton daas la main, l'air abat-|contre les projets futurs, Toute la! 


tu, les yeux rouges, il a pleuré. |division , en. est;- naturellement | 


ù # 
- 4 ® # . 
| RME USEUE  EAENS 


9 


r 
# r à ” LC) 0 "4 f 0 
MARGE OU ue SORA R CPAM MONTRE ‘ / 


(A suivre) Ë 


AT RPM EE RE 


Winnipeg. Man, Li mr 1913 LA LIBERTE 
Tes noneeemalenennmes mm Ends « Mer ape Re nq en ap tr Ps EU amenant tuentai uen mate er ï _ 
ports, la cherté des marchandises| cal party) qui nie l'absolue né-! 
et la rareté de l'argent sont - cessité d'une succession apostoli- 
trois inconvénients principaux | que et flirte de bon gré avec tou- 
me qui résultent des conditions éco- —— tes les autres sectes: enfin, le var - UN LIVRE 
nenniques des trois grandes pro- ti de la Haute Eglise (/Æigñ 
IL et les Allertains sont ro M, cha- |vinees agricoles : de pr À bECES DE M. J Church party} qui s'applique. QUI FAIT 
. . touilleux. À maints égards < à mn Angie da. 
Este à dire qu'il n'y à ras res ; # * |tions tiennent, dans une large nre- | DE LORIMIER [ic 1 cotnime en ngleterre, à . to É POQU E 
d'onmbres au tableau dont PA à limat de cs provinces est plus | sure, au caractère exclusivement | ù |pier l'organisation ecclésiastique 
peine estompé les contours ! agréable et plus sin que le nô Lrural du pays et à son ene “astre-| M. Jacques Chevalier, 10 ave- de l'Eglise « “atholique, sa  Htur-| 
Non. Il v en a inême d'amez I n'y a pas, pour la culturo! ent dans un pays où les inté-|nue Berry, est décédé à lâge delgie, ses sacrements, et voudrait,| DE 
fortes L générale, plus d’ années médio- rêts commerciaux et industriels! 77 ans, Î habitait le Manitoba | maintenant, lui voler son nom! 
La première L ‘noter: Post cres où A ur Ft qu'ici. Mais à A! yrandissent sans cesæ dans ces depuis trente-neuf ans ét était | méme. . 
pr 4 LI i res pu : 
récisiment la ui tro: È caus des conditions que j'ai si i- | régions excentriques. interprète à la Cour du Banc du! Ce dernier parti, sur lequel le ,) 8 
pee ju des MERS Le [0 er] gualées. quand vient l'année} ss... Roi à Winnipeg depuis 1878, mouvement d'Oxford. en. 1898, | 
Îres sans ‘exe gromissant qui pe mauvaise, le producteur du blé Si la population de l'ouest vi- M. De Lorimier naquit à La exerçca sa bienfaisante influence, | 
présæntent la production bonds: se PL 18 sr Yu où vait avec la simplicité primitive! Prairie, Québec, en 1847. Il joi-lest riche, organisé, puissant: aus- | 
le du blé dans l'Ouest font un vriresd l'hobitant du Québec Le | des anciennes peuplades de pas-!gnit les rangs de l'armée en 1867! si est-il de bon ton dans les mi- 
peu l'office de trompe-l'oeil. Les te "UD pr roc gg eu teurs, elle souffrirait peu de ces!et devint capitaine du 64e d'fn-!lieux distingués de se  réc Deus 
- erre, une année ot 


siatistiques englobent. 


chaque an- 
née, la 


proportion eroissante du 
premier rendement des 
prus ancrentes, 

Supposons, par exemple, la 
praiie nouvellement 


cette 


que 
«URAUt 
de 
et 


récolte 
boissesux. 


année, 

millions 
terres 

deux 


dernier : 


ne, une 


che 


! 
ouze 
que Jen 


de 


ï 
“nt millions 


1 
an 


la 
de plus 


pression 


moins 
! 
je 
ré olte acousera 


1912: 


apparente 


dix 
unis la pro-| 
æra trompeu- | 


qu'en 


conmine dans 
d'assurance 
prnnes 


un pet 


«niet 


dont 


led 


Lex nouvelles recrues comblent et! 


déguisent le défeit des premiers 
AwOCIÉS, 

On m'a montré, avec orgueil, 
aux environs de Régina, des 


champs semés de blé durant vingt 
années consécutives, (Certes, Îles 
terres profondes du Manitoba et 
de la Saskatchewan sont merveil- 
leuswement fécondes: inais le sol le 
plus riche du monde ne peut ré- 
sister à traitement, Ceux 
s'intéressent aux choses de In ter 
re et qui ont vu décliner graduel- 


lement la production du blé, puis | 


celle des pois, puis celle du foin, 
dans le bassin du Saint-Laurent 
et ln vallée du Richelieu, savent 
le résultat inévitable de cette cul 
ture abusive 

Le lent épuisement du sol n'est 
pas la seule conséquence de cette 
méthode, où plutôt de ce défaut 
de méthode, Si l'on établit le bi- 
lan bonnes, mauvai- 
ses et médiocres, on peut estimer 
qu'en moyenne, chaque cultiva- 
teur de l'Ouest perd une récolte 
sur trois, Pour celui qui ne cul 
tive que les céréales, c'est prati- 
quement trente pour cent de per- 
te sur son revenu, Si la perte por- 
te sur une seule année et qu'il n'a 
pas fait de réserve sur ses recet- 
tes de l'année précédente, il est 
ruiné, 


des années 


Lu prévoyance et l'économie ne 
sont pas des vertus communes 
dans pays nouveaux, de 
rapide, intense et mouvementée: 
l'existence  v est  dispendieuse, 
méme pour l’homme des champs. 
Que le grain müûrisse et rende au 


ces 


centuple, ou qu'il pourrisse ou sel! 


desséche, 11 faut toujours solder 
les gages très élevés des valets de 
acquitter Les versements 
sur le prix d'achat de la terre on 
et payer fort cher 
nécessaires al 
l'habitation, 


ferme, 


des machines, 
toutes les choses 
vètement, 

\ussi, 
mettent-1ls 
veau 


à ete, 

le nou 
garde contre le 
danger de disposer en arrivant 
de tout son avoir, Ils lui conseil- 
lent invariablement d'en dépose 
au moins la moitié à la banque, 
atin de faire face aux mauvais 
jours, 
pital, 


u vec 
colon er 


raison 


recommandent 
ment travailler à salaire pen 
dant une année ou deux, afin de 
familiariser avec condi- 
tions du pays, et aussi afin de se 
constituer une réserve, 
igriculteurs.les plus intel- 
lLgents reconnaissent chaque jour 
davantage inconvé- 
nients de la culture exclusive des 
céréales, Ts adoptent graduelle- 
nent les méthodes de culture ro- 
tative et variée, Mais il est dou- 
teux que d'ici longtemps le mou- 
vement général, Les condi- 
tions du pays sv prêtent mal. 
Le climat et la nature du 
ne sont pas favorables à la cultu- 


ils 
de 


st des 


Les : 


les graves 


soit 


re fruitière, ni même à une eul-| 
ture muraichère très variée, Les 
villes importent les fruits et les 


légume, des Etats-Unis, de la 
Colombie et de l'Ontario, La lon- 


ue durée de l'hiver, la Sècheres- 
du elimat, l'absence de bonne | 
eau, limpide, douce et courante, 
la cherté des matériaux de cons- 
truction l'accès difficile aux mar- 


sv 


chés de consommation, sont au- 
tant d'obstacles au développe- 
ment de l'industrie laitière, Les 
inèmes causes mmilitent, à un 


moindre degré, contre l'élevage 
des bestiuux pour la boucherie et 


l'exportation lointaine, Cette in- 
dustrie, naguère florissante dans 


l'Alberta méridional, est en bais- 
se, 

Sans doute, avec le 
l'emploi des engrais 
viendra remédier à  lappauvris- 
sement du Il ne parera pus 
aux inconvénients du climat. 

O:'yn me comprenne bien: je 
né . Alis pas de la température 
de l'Ouest, point sur lequel les 
Muanitobains, les Soskatons (1) 


temps, 
chhuiques 


sol. 


don- Î 


anciennes produi- 
que | 
chiffre global deltralisé dans l'ensemble. 
millions| re 


mutuelle, | 
sont trop basses, | 


vie | 


les hommes d'expérience! 


r\culteurs opulents de solder 


celui qui n'a pas de ca-| 
forte. | 


sol | 


pluvieuse, 
 ÿ compterait sur sa œule récol- 
te de foin après un printemps de 


: terrs | fortes gelées, suivi d'un été de sé 


|cheresse intense: ii ne réchappe 
rien où à pen | 

Néanmoins, il ne faut pas per- 
idre de vue que cet inconvénient 
[très sérieux pour chaque région 
et pour chaque agriculteur, à tour 
de rôle, est de plus en plus neu- 
A mesi- 
que le par agricole étend ses 
| frontières, je danger d'une diset 
te génér ve diminue tend 
disparaitre, Quand blé 


| 


et à 
le se sàè- 


les | mera depuis le Lac des Bois ‘ s- 


qu'au Grand Lac des Esclav 
sur un parcours de douze à quu- 
ze cents milles de longueur—les 
années de disette seront fort ra- 
res, si elles viennent jamais: et le 
territoire de ces trois magnifiques 
{provinces constituera vraisembla- 
lement le plus sûr comme le 
| plus abondant des greniers d 
| monde, 


HENRI BOURASSA. 


—— 


| (1) Qu'on me pardonne le néo- 
pu Mais comment appeler 


les habitants de la  Saskatche- 
want Assurément pus les ‘Sus- 
|katchewannais” 
| 
+ + 
II. 
Quelles que soient les  trans- 


dans 
l'immense plaine qui s'é- 
lève graduellement des rives du 
Lac Supérieur aux contreforts 
des Kocheuses restera, selon toute 


formations de Fagriculture 
| l'Ouest, 


probabilité, un pays essentielle- 
ment rural. 

L'éloignement de la mer, la ra- 
reté des voies d'eau navigables 


et des sources d'énergie hydrauli- 
que, l'absence de minérais et de 
bois propres à la construction et 


à l'industrie, retarderont  long- 
temps le développement  indus- 


triel et commercial et maintien- 
dront ces provinces dans leur si- 
tuation de tributaires des scie- 
ries, des mines et des fabriques 
des provinces de l'Est, de la Co- 
lombie, des Etats-Unis et des 
pays d'Europe. 


La Saskatchewan et l'Alberta 
possèdent, il est vrai, des  gise- 
ments assez étendus de charbon 
friable et bitumineux: et l'on 
parle de découvertes sérieuses 
d'anthraciéæ à l'est des Kochen- 


ses, [1 v a là un élément impor- 
tant pour la grande industrie: 
mais le coût de revient des  ma- 
tüières premières sera d'ici  long- 
[temps, sinon toujours, un obsta- 


cle formidable, 
| Suns doute, l'énorme  produc- 
tion du sol permet à ces agri- 


sans 
valeur de leurs impor- 
Muis commn,t ils expé- 
dient une grande quantité de pro- 
duits naturels, dont le rendement 
lest faible par rapport à leur vo- 


peine Îa 
{tations, 


{lume global, et qu'ils importent 
une quantité relativement  res- 


treinte de‘marchandises plus coû- 
teuses, les compagnies de trans- 
| port font porter au grain expor- 
té une partie des frais de retour, 
lee qui diminue d'autant les pro- 
fits des récoltes, 

D'autre purt, le tarif douanier 


augmente assez notablement le 
prix de revient des importations 
|étrangères et des articles fabri- 


qués dans les prayinces de l'Est 
ce qui ge ru à peu près 
tout, sauf le blé, la viande et le 
harbon mou, peu propre au 
chauffage domestique, 
| Enfin, le développement trop 
[rapide de certaines villes, la folie 
des spéculations hasardeuses, les 
fluctuations considérables dans 
l'emploi des capitaux liquides, 
ltelles sont autant de causes qui 
lmaintiennent à un taux usuaire 
|lintérêt sur les emprunts et ren- 
dent fort onéreuses les opérations 
du crédit, 

Tout le monde paie aux ban- 
ques un tribut exorbitant. Il est 
parfaitement entendu que l'inté- 
rêt perçu est toujours de un à 
cinq pour cent plus élevé que le 
maxhnum légal de 7 pour cent, 
indiqué sur l'effet négocié. 
emprunteur ne refuse de payer 
la différence, —car :l serait immé- 
diatement boyoutté par toutes les! 
banques. Or, personne ne peut se 
| passer de crédit. Aussi, dans les 
| pér riodes de  resserrement  moné- 
taire comme celle que nous tra- 
versons, on se plaint moins 
tuux de l'intérêt que de la diffi- 
|eulté d'obtenir de l'argent. 
| Ainsi, le eoût élevé des trans- 


! 
1 


| formersit 


| pure utopie que de vouloir rame- 


| 
| 


| 


Aucun|à la santé des 


désavantages et ne tarderait pas 
à tirer de son énorme production 
agricole une aisance qui se trans- 
bientôt en richesse, 
Muis elle a. au contraire, toutes 
les habitudes, les exigences et les 
besoins des peuples les plus pro- 
digues. Qu'on approuve où qu'on 
déplore’cette condition, elle existe 
définitivement: et ce serait une 


ner les Wexferners aux moeurs 
des trappeurs et des- Métis de 
1R50 aussi vaine que de chercher 
à faire revivre ici les jours où 
l'habitant tirait de la terre et de 
l'industrie domestique tous Îles 
besoins de famille, de puis 
F'étoffe du pays jusqu'aux char- 
re à coutre de bois dur, 

i les trois provinces de l'ouest 
on, ae un pays autonome, si 
leurs gouvernants et leurs finan- 
ciers pouvaient entreprendre de 
{résoudre leurs problèmes  écono- 


sa 


u| miques conformément aux condi- 


tions intrinsèques du pays, d'ac- 
cord avec les besoins, les aspira- 
tions les préjugés même de la 
population, les causes de mécon- 
tentement ne tarderaient pas à 
disparaître, où du moins elles 
perdraient beaucoup de leur for- 
ce: et surtout elles cesseraient 
d'être une menace grandissante 
pour l'équilibre économique et 
l'unité nationale du Canada, 

De ces difficultés, les unes se- 
raient à la satisfaction du peu- 
ple: quant aux autres, les prin- 
cipales, on ne tarderait pas à s'a- 
percevoir qu'elles tiennent aux 
conditions mêmes du pays: on s'y 
résignerait comme à l'inévitable. 

Muis les pouvoirs locaux n'ont 
aucune juridiction sur les causes 
ou les effets de ces difficultés éco- 
nomiques, D'autre part, les pen- 
seurs, les savants, les économistes, 
ou méme les simples observateurs 
désintéressés, sont fort rares, 
dans ce pays d'action intense, de 
vie “pratique” et d'individualis- 
me outrancier, Personne ne songe 
donc à faire le partage entre les 
maux accidentels et gnérissables 
les inconvénients irrémédiables 
permanents, 

De là, les malédictions  cons- 
tantes eoutre les chemins de fer, 


et 


hsterie en 1870 et combattit con- 
tre les Féniens en 1870 et en 1S71.! 
Avant d'entrer dans l'armée 


Beauharnois, Québec, 
à Saint-Louis de Conzague, Qué- 
bec. 

Sa bravoure et courage 
dans la première rencontre avec 
les Féniens lui valurent les hon- 
neurs d'une médaille, Les quatre 
premières années de son séjour au 
Manitoba, il fut fermier à Lo- 
rette et à Sainte-Anne des Ché- 
nes. 

En 1878, il devint interprète à 
Ha Cour du Banc du Roi à Win- 
nipeg. Il a ocenpé ce poste jns- 
qu'à sa sort 

Cinq enfants lui survivent: J. 
Bain, 36 rue Bertrand, Joseph 
De Lirimier, 10 rue Berry, Saint- 
Boniface, Blanche De Lorimier. 
institutrice à Edmonton, révé- 
rende soeur Cormicer, de la Con- 
grégation des Soeurs Grises, dans 
les missions du Yukon et Mme 
W. Proude, de Winnipeg. 

Mine De Lorimier, née Hélène 
Héroux,  Saint-Isidore, Québec, 
survit à son mari. Elle est âgée 


son 


nr ne TEE T 


de soixante-dix ans. 

Les funérailles ont eu lieu sa- 
medi matin, 

* +» 

Mgr Béliveau est parti hier 
soir pour aller assister au congrès 
de Régina. 

+ * 
Mgr Langevin est parti diman- 


che après-midi, de 
son secrétaire, M. 
pour aller confirmer 


* + * 


accompagné 


à Lorette. 
Ü Le R. P: Théophile Hudon s.j. 
a quitté le collège hier pe 
pour retourner à Edmonton, Le 
R. P. Hudon s.j. assistera au con- 
grès de Régina où il prononcera 
un discours. 


GRAVES 
DISSENTIONS 


——". 


le régime) de protection et les 

banques: be A la dénonciation | CHEZ LES PROTESTAN- 

du parlement fédéral qui, aux TANTS AMERICAINS 

veux d'un nombre croissant de 

W'esterners, fait des chartes de CF 

chemins de fer dans l'intérêt des! Une discussion passionnée agi- 

compagnies, Je tarif  douanier!te en ce moment l'Eglise protes- 

sous les dictées de tante épiscopale d'Amérique et 
partage ses merabres en deux 


vinces du Canada. Le Canada de 
l'Est apparaît à l'homme de 
FOuest comme la force brutale 
et égoïste qui profite de sa -pré- 
pondérance numérique pour 
traver le progrès de l'Ouest 
l'exploiter à son profit. 
Sans doute, ce 


en- 
et 


sentiment est 


fort étroit; il ignore des données: 


tombreases et essentielles, dont 
la principale est que le bien-être 
national doit  prédominer tout 
intérêt de province où de région. 

Mais peut-on affirmer 
soit entièrement faux? 

En tout cas, ce sentiment existe 
et se propage, avec des variantes 
d'intensité, selon que le baromè- 
tre de la prospérité monte ou 
baisse, Il pose le problème le plus 
grave que le peuple canadien ait 
à résoudre—problème autrement 
impérieux pour le Canada que le 
péril allemand et la question na- 
vale. 

Nous essayerons dans un 
chain article d'en saisir 
nées ob ar et de 
quelques solutions, 


HENRI BOURASSA. 


VOYAGE 


qu'il 


pro- 
les don- 
suggérer 


EN 


M. L.-A. Delorme, avocat, pré- 
sident de la société Saint-Jean- 
Baptiste de Winipeg, est parti 
lundi pour Régina où il assistera 
à la convention des (Canadiens- 
français de la Saskatchewan, Au 
banquet du 30 juillet, il répondra 
“Sociétés Soeurs.” 

M. Delorme se rendra ensuite 
à Vancouver et sur la côte du 
Pacifique où il passera une  va- 
cance de quinze jours. 

Pécheur abruti. 


— Messieurs, savez-vous  pour- 


du}quoi je ressemble, pour les pois- 


| 


sons, à un me A aviateur { 
C'est parce que je fais avec mon 
brin de jone des moulinets! 


s dictées l'Association 
des Manufacturiers, et la Loi des 
Banques au seul bénéfice du trust 
de l'argent. De là, enfin, la imé- 
fiance croissante et la haine pro- 
chaine à l'endroit des autres pro- 


factions rivales, ce pendant que 
la presse, attentive et amusée, 
répereute aux quatre coins du 
pays le fracas de leurs disputes 
byzantines. 

La question qui divise nos frè- 
res séparés porte sur ce point 
précis: L'Eglise protestante épis- 
copale d'Amérique abandonnera- 
t-elle l'épithète de protestante, 
qui, aux yeux de beaucoup, n'est 
plus de mise et la dépare, pour 
adopter le titre mieux séant d'E- 
glise catholique américaine 

Avant d'entrer dans le détail 
de cette lutte  intestine, disons 
quelques mots sur l'origine et 
l'histoire de cette secte, 

L'Eglise protestante épis-opa- 
le d'Amérique fut d'abord une 
simple branche de l'Eglise d'An- 
gleterre (Church of England). 
Au temps de ln domination an- 
glaise, elle poussa des racines 
plus où moins profondes dans ce 
pays, dans la Virginie et le Ma- 
ryland notamment, À cette épo- 
que déjà lointaine de sa première 
croissance, elle était sous la  ju- 


ridiction directe de l'évêque an- 
glican de Londres. 

Le jour où les colonies anglai- 
ss de l'Amérique du Nord 
couèrent le joug odieux que la 
imère-patrie faisait peser sur el- 
les, l'Eglise épiscopale embrassa [1 
avec chaleur la cause des oppres- 
seurs et, par là, s'aliéna les sym- 
pathies du peuple américain. 

La guerre de l'indépendance 
achevée, les épiscopaliens songè- 
rent sérieusement 


se 


à s'organiser 
en Eglise libre, Leur premier é- 
vêque, docteur Seabury, alla se 
faire consacrer en Ecosse, en 
17S4, et, de retour Amérique, 
se mit résolument à l'oeuvre de 
réforme, 


en 


Dès le début, de sérieuses dis-;Y gagnerons d'autre part. 
cussions s'élevèrent qui faillirent!ne pouvez raisonnablement 

un moment comprognettre l'exis- | vir deux maîtres, Allons, décidez- | 
F4 de la jeune Eglise et donnè-| vous, une bonne fois pour toutes, 
rent, en 
| 


tout cas, naissance 
l'Eglise large (Æroad 
party) à tendances rationalistes ; 


le parti évangélique 


il|ce parti, le docteur Yves, évêque | 
avait été magistrat quatre ans à | de la Caroline du 


et trois ans| donna son siège et 


de son patronage et t de SOL Honmn. | 
Eu 1852, un membre influent de! 


Dans l'Ouest Canadien 


{659 - 1905) 
Par le Rev. P. À. G. Morice, O. M. I. 


Nord. aban-! 
son rang dans! 
le parti’ de la Haute Eglise pour | 


entrer dans l'Eglise catholique | 
SE CREER, SNS 
et cette conversion fut le signal | —————— 


de beanconup d'autres. 
Le parti de la Haute 
un moment entravé dans son €ex- 


TROISEFORTS VOLUMES 
RELIÉS, SUPERBEMENT 


Eglise. | 


LH mpromi ILLUSTRÉS DE PHOTO- 
pansion € k nerne [a ons GRAVURES CARTES, 
dans son existence par ces nom-| ’ “à 
(ans retours au catholicisme. | FAC-SIMILÉS. : ï- 
regagna peu à peu a forces a 
ses ee de uste. … ver ho | (80 chapitres au lieu des 43 de la traduction anglaise’) 


l'abbé Brodeur.!- 


—_—————————————————————————————— _———— 


| 


alà embrasser ces doctrines de Ro- 
trois partis distincts: le parti de|me qui vous fascinent, Ceci z'exi- 
Church | ge qu'un peu de courage et de lo- 


(Evangeli-\en aimerous que mieux le jour où! 


me, Chaque année, en effet, nous| 
entendons dire qu'un groupe de! 
ss membres, tant pasteurs que! 
laïques, ont fait ie pas décisif et} 
sont entrés dans le bercail du! 
Christ, sous la houlette du vrai 
Pasteur. | 

En 1873. le parti évangélique. | 
ému par l'invasion du ritualisme!| 
et des tendances catholiques dans! 
l'Eglise protestante épiscopale se! 
déclara indépendant et fonda | 
l'Eglise épiscopale réformée (/ée-| 
formed E piscopal Church), Res! 
tent donc aujourd'hui en présen-! 
ce le parti de l'Eglise large et ce- 
lui de l'Eglise Haute-—3 “millions | 


d'adhérents en tout—dont les di-| 


vergences s'accusent chaque jour | 
davantage et tendent à hâter une! 
scission que beaucoup souhaitent, !- 
que d'autres redoutent, mais qui | 


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duire tôt ou tard. Fervet opus! | 
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que passionnent lintérêt des à! "à ——————" 
mes ét l'extension du règne de) Bureau: Nino hrs Main 1832. | TEL, M 3009 
Dieu se doivent de promouvoir | 
par leurs prières le retour vers!= 15 Ave, Provencher, St. Boniface 


Rome de ces milliers d'âmes qui! 
fottent aujourd'hui,  indécises.| 
sur les frontières de l'erreur et 
du doute, 

Non content de s'adapter à nos 
méthodes catholiques et de nous 
emprunter nos rites et nos priè- 
res, les membres de In Haute 
Eglise veulent encore nous pren- 
dre notre nom, ai-je dit. 


“L'Eglise protestante 


D. R. BARIBAULT, B.A.Sc. 


INGENIEUR CIVILet ARCHITECTE, 
Diplomé de l'école Polytechnique. | 
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tholique américaine? tel est le DE SAINT-BONIFACE | delta ble 2e A 

titre qui flamboie en tête de 0") Bureau et Résidence Tel. Main 1392! vi 

re qe Lie écoutes és 163 Avenue Provencher, St-Boniface 

conversations dans certains mi- 


lieux depuis plusieurs mois. Pour 
nous, catholiques, ces prétentions 
nous font sourire, car, enfin, l'E- 
glise catholique étant universelle. 
de par son titre même, reste for-| 
cément une, dès lors ces termes 
“Eglise catholique américaine’ 
jurent de se trouver ensemble. 


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sait envie à eux-mêmes qui l'ab- 
horraient, Ceci prouve deux cho- 


ses: Ja force conquérante du cu- sehletere 4 
tholicisme d'une part, et de lau- Chirurgie ot Gynécologie | 
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tre la déliquescence des sectes! Avenue Portage. Phone M. 7204 S. L: JONCAS 
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Le prochain Congrès de TE- RAA Chambre 638, Somerset Block 
rise épiscopale doit se tenir à! (En face d'Éaton, Tel. Main 3095. 
Row Vork, en octobre, Protes-| L, Es DELORME | 
tants et catholiques fourbissent | de la Société Légale C2 lue W. Boston Towers 
déjà leurs armes dans l'attente! WILSON, MeMURRAY Alfred U, Lebel 
des luttes à venir, Les premiers! ELORME 
dénoncent par avance à la  vin- PR Si WHÉELDON | DUBUC & TOWERS 


dicte publique, du haut des chai- 
res et duns la presse, les tendan-| 
ces séparatistes des seconds et t les! 
somment d'abandonner FE glise | 


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l'Eglise protestante épiscopale 
pour les ratholiques déclarait ré- 
cemmiment le pasteur Cummins, 
dans un discours retentissant. am mages Sur réa hnTsaS | 
Que ces derniers s retirent et} | 
nous laissent seuls! Qu'ils aillent | jous vous saurons enfin de l'au-| 


LIBRAIRIES 
KEROACK 


» Î » pe 
rejoindre les moines Bénédictins!{re coté dn golfe.” Pour livres de prières, 
anglicans de Caldey (récemment! &ihaitons, et de tout tel vpyei religieux, livres 

, is Xe ÿ Pi ‘| clussiques,. ro) e, 
convertis au catholicisme ) | que se réalise le voeu’ du pasteur! 45s14 mans, ete 
qu'ils n'essayent pas de conéti- | 


|Cummins puisque, aussi bien, ce 
voeu, malgré l'ironie qui l'enve-} 
loppe, répond de tout point à nos 
|propres espoirs, | 


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Vis-a-vis la rue Ste-Marie 


tuer une seconde Eglise catholi- | 
que! Deux c'est trop, et puis! 
c'est impossible, Oui, allez re-| 
joindre vos chers confrères les! 


moines de Caldey. Nous out | Manet, | EL: 4 den ph QANT: 
terons, certes, le vide que votre! ME 1 | ADR, 
départ creusera dans nos Fangs: | Î[ Nous n'avons pas de catalogue 
nous perdrons peut-être aussi! Un dessin de Forain. | 
quelques amis personnels, mais : s | 

Vous! JA #ène se passe à la salle! 


| Wagram; le général von in est à| 
[la tribune... Et un-synd iqué, de-| 
bout sur une banquette, dit à un 
agent : 

—Heint Si on vous avait dit! 
que nous -applaudirions un géné- 
\ral! 


ser- 
Phone Main 7395 


Dr. M. V. McKENTY 
DENTIST 
402 McArthur Block, Winnipeg 


| 
{ 
| 
1 


gique: d'ailleurs, nous ne 


vous 
Evidemment, 


tout arrive... 


L 


LA LIBERTE 


Winnipeg, Man, 29 Juillet 1913 


LE SACRE DE MGR. A. BELIVEAU : 7," 


 R ven Evéque Aux 
‘re de  narnt Boniface, 


Mo ciuneur., 


Le sacre de Mgr Beliveau, eveque auxiliaire au siege de Saint-Boniface! ‘#1 17m par de « 


d'éclat où war &s grandes 


est l’occasion d’une imposante manifestation religieuse. Treize eve- +2 se au front de sm 


un fHeuron de gloire, les 1 


ques et plus de deux cent ciageante pretres y prennent part les se disputent l'honneur de lu 


Le sacre de Myr A. Béliveau, 
évéque auxiliaire au siège delà côté du nouvel évèque comme 
Saint-Boniface, a (té l'occasion 


d'une grandios manifestation re 
ligrierse 


La cérémonie COHNMAIMR dix! 


heures vendredi avant-midi, Ar 


chevèques, gp et mentsees du En d+ de æntée par SOI ve 
clergé, tant régulier que séculier, | 


æ rendivent en un baneient cor 
tège de l'archevéché à la Cathé 
drale et pénétrèrent par la gran 


de nef. Ün choeur de soixante lconnaître alors qu'il était élève 


Nous avons été heureux de voir 


issistants No Sermeurs de Prin 
e- Albert et de Régina. nos chers 
voisins Hminédiats: la nouvelle 
province ecclésiastique d'Edmon 
ton, fille de Saint-Bontiface, a été 


ble [ tropolitain a vi 


ous vraie ans intimement uni, 


: le jeune et brillant évêque de 
Calgary que jai eu le pia sir dé 


voix exéeuta du  superlx chant |: de l'Université dirigée par les 


grégorien, M. Bétournay tenait 


l'orgue, Plus de deux cent cin 
quante membres du clergé ocen 


paient le choeur et composaient 


un majestueux groupe, 


Myr Langevin officia, assisté 
de Mgr Pascal, évêque de Prince- 
Albert, et de Mgr Mathieu, évé- 
que de Régina, M. l'abbé J. Poi. 


tras agissait comme diacre, et M 
l'abbé N. Bellavance comme sous 


diacre, Les diacres d'honneur é- 


RR. PP. Oblats, à Ottawa, et qu 
nous à de Naziance ippelle “pe 


lreniguam orationem et lon peut | 


igéregn et “fereloquentem” 

| Je puis ajouter que Mgr Cher 
de charité puisqu'il a été si bien 
inspiré en parlant, 

Ai [LS besoin de dire à nos égl 
se mères de Québec et de Mont 
réal que nous saluons avec émo 
tion leurs évêques auxiliaires 


tnient les RR, MM. Larivière et !distingués. alors que nous pen 


Jubinville. Mgr Dugus agissait 


comme prêtre assistant, 


Mgr MeNailv, évêque du nou- 
veau diocèse de Calgary, fit en 
anglais un éloquent sermon, Mgr 
Cherrier parla en français, Ii 


commenta avec son éloquence ha 


bituelle le texte “Sicut misit me 
Later, ita ego mitto vos” I! 


prouve que Jésus-Christ est vé 


sons à notre commune dette de 
gratitude heureusement  insolva 
ble depuis l'arrivée de l'abbé Pro 
vencher, envoyé en 181$, par lil 
lustre Mgr Plessis 


[RER le digne et cher évèque de | 
Chicoutimi d'avoir été un des dé-| 
fenseurs les plus courageux de 


titablement Dieu, qu'il « vouluinos droits solaires, 


prolonger son séjour sur la terre, 
Eu dans ce but il fonda sonrio a tenu à se faire représenter | 


Læ vénérable épiscopat d'Onta 


glise, en institua les apôtres les! par deux dignes évêques et nous 


pasteurs et chefs. F! montre com 
ment les évêques sont les succes 
surs légitimes des apôtres et ex 
plique comment le Credo consti 


tue la force févonde de l'Eglise. 


[l termine pas un brillant et émo 


tionnant éloge de Myr Béliveau. 
Avant Je commencement z du 


Suint Sacrifice, M, l'abbé Prud' 


homme, chancelier, monta en 


chair, et lut en anglais, en fran 


cais et en latin la proclamation 


du Pape créant évêque Mgr Bé 
liveau, La consécration du nou 


vel évêque commença immédiate. 
ment, Elle comprenait quatre 


parties: le prélude, lu consécra- 


tion proprement dite, ln présenta- 


tion des insignes et la conclusion. 


Mgr Béliveau prêta d'abord le 


serment d'obéissance au  Souve- 
rain Pontife, à en défendre et 
promouvoir tous les droits, pri 
vilèges et l'autorité, à visiter Ro 


me à certaines dates, à rendre 
compte de sa charge au Pape. 
Puis eut lieu l'imposant examen 


de foi. La consécration propre 


Les rernercions bien sine: rement 
de cet acte si touchant de charité 
toute fraternelle, 

Il nous est même venu un pré 
lat ami de la Grande R publique 
voisine et nous lui disors un mer 


é] du Coelir, 
sait qu'il est toujour. le bienve 


représente la ELA tde Folise des 
Basile le Grand et des Chrysos- 
tôme et les Grégoire de Naziance, 

Mais je me hâte de soulager 
l'angoisse de votre attente et de 
rppe ler sans plus tarder que 
c'est le diocèse des Trois Rivières 
qui nous a donné le héros du jour. 

Vous êtes heureux et fier, en ce 
jour, mon cher auxiliaire, d'avoir 
eu pour père dans le sacerdoce ce 
prélat à l'intelligence supérieure, 
au coeur tout apostolique, qui A 
prafessé un amour passionné | 
pour la vérité proclamée et dé- 
fendue avec autant de  droiture 
et de sérénité que d'ardeur, au 


[prix de sa paix et de ce qui lui! 
ment dite commença alors, A! 


tenait tant au coeur, Tlaurait pu 


l'imposition des mains le choeur !résumer toute sa vie en  s'appli 


chonta le Veni Creator et  Myr! 


quant ces belles paroles de St. 


re de men 
de In reh 
lrier à été récoinpensé de son acte [communautés 
{ ‘april ile cu 
établie EL 


sut 
"(st indeu: 


'ouraAger et 


| : 
ent tant | ndroit. Devant bientôt prendre 


| prendre le 


C'est un devoir bien doux pour | 
nous de remercier ici pabiique: à 


Los droits 


a — 


Le brave évêque des: Ruthènes| 


nue au milieu de nous parce qu'il! 


ivinr donné le Jour. 


Noté. paroisses le Suint-Bo 


te de voir nifnoë du Manitoba, non: voulons 
nt-Bonifa-!bien "lnsser à l'Eglise de Trois 
lans une! Rivières de la chère vielle pro 
spect teuse e de Québec, WMionneuwr. Moi 
vel l'éf ietour. dde vous Voir fait en- 
l nent! famt de Dien et prêtres le ,Jésus- 
{4 | Nous sommes itistuts 
le vous ailde Def purt que Ia Divine Provi 
ait nd.! h e Hem 1 faite aujo rd'hui, en 
oncrets ons d t kins notre « 
rule, dansiyglise paroissiale An plénitude du 
tant doeu-|-acerdoce en méme temps que la 
lités et ine | harge pastorale Nous n'avons 
is n Vols sothater 44 bienvenu 
muandera arm nous, Monæigneur, [LALRES 


| 1 1 
! nul pue depui tons 


Dous aVONSs 
ercier Monseigneur Dugas de 


t I vel oTra lé bonté à notre 


62 Vos, , D 
l 
apres les 


h repos mérité, il a cru dans sa 
ages, devoir hâter ce moment 
a sa-l pour donner plus vite à notre dé 
oué et vénéruble Archevéque, un 
1uxIIAIrE elon son coeur, €! à 


ous Un pasteur capable de par- 


faire com-{ faire les oeuvres paroïssiales déjà 
devoir du moment quif si fHorissantes, 


de touts Entoute verité. Monseigneur, 


précecupation +» a-|vous pouvez dire avee le Divin 
centres tnix-{ Maitre, “Je connais mes brebis et 
que nos possdons dans les nes brebis me cofñnaissent”, Nous 
une recon "ONHIAISNOIS, de fat. votre pru 
partielle et} lence et votre sincérité qui n'ont | 
scolnires en! d'égalique votre zèle et votre dé 
la Bbertél vouement, Aussi avec quel joyeux 
cola lt C'est vers ce but sd HAS: “res nous acclamons vo- 


© ————— 


ARMES DE MGR. BELIVEAL 


Arolie X e v à 
» saint baptéme. 


nt-Boniface. | 
temps vous êtes | 


Pre Maire 


Mgr Langevin, archevêque 
Saint-Boniface, 
hevêque d'Edmonton. 


ascal, éveque £ 
Mur Budka, ne y ruthène, NN 
ÎSS. MeNally, 
0 ‘Brie ns ge 


Pete:boro, Lébiequ de Chicou 


{ otre 


les congressistes se sont réunis à 
de | 
[la Salle Sainte-Marie et se sont Présidente: Madame Origène 


da! nt a en procession jusqu'à la! Roy: lre assistunte, Madume 


Humbolt, KT cire + ; 
6 curé de Lætel 
Lurivière, 
curé de Mariapolis, 


Bastien, curé 
Woodeutter, 


Saint-E usts ce che, | 


Bélanger, 
Crookston, 
It, Crookston, 
François-Xavier, 


ton, Sask., F.- 
Abraham, 
Deschènes, 
Saint-Jean-Baptiste, 


Campeau, 


curé | 


Munter, .J.-. 
Laurin, A. 
guv, Saint. Thomas, 


Bélivenu, J.-U. à 
North Dako 
. D. Lamys, Mireault, Gau- 
Bouillon, Marois, 


Beauregard, Sainte-Rose du 


Broquerie, 
Charpentier, 
Suint-Joseph, 
Deslandes,. i 


. curé de Saint 


Langevin fit avec le Saint-Chre-! Hijaire : 
we le signe de la croix sur le! “Mihi metus de  pericula 
front du nouvel évêque. Après! mundi, de « ilentii reatu et de ju 
que les muins du nouvel évéque | di Dei Je n'ai craint que 
eussent été ointes, on lui  remit|trois choses: les dangers de l'E 
sa cross, Mgr Langevin bé init | lise, le crime du silence et le ju 
alors l'anneau épiscopal et le pla-!gement de Dieu.” | 
ca à la main droite de Mgr Béli Au je nomme avec fierté et| 
veau, Le livre des Evangiles fut |bonhe: r en ce moment Mgr La 
enfin remis au nouvel évêque. ! flèche, d'illustre et vaillante mé 
Mgr Langevin et les évêques as- | moire, 
sistants lui donnèrent alors Îlef Il:e disait un jour: “Il fau- 
baiser de puix. dra que nons ayous toujours un | 
Mgr Langevin et Mgr Béliveau prêtre du diocèse qui nous repré | 
continuèrent La célébration defsente là-bas, Et je vois ici avec 
leur messe jusqu'à l'offertoire. | plais’: aujourd'hui les dignes re- | | C 
Après l'otfertoire Mgr Béliveau prés itants des deux diocèses |! oivent tendre en ce Roms 
fut conduit à l'autel de larche-|Trois Rivières et de Nicolet qui 
vêque consacrateur; il lui offrit{furent le vieux territoire du 
deux torches enflammées, deux {pieux préïat et je dis un mercil 2° 
pains et un peu [ému aux deux vénérables évêque FPS meta 
Après la cérémonie religieuse | représentés par Mgr Gérin et M. TAPPE ON 
eut lieu un grand banquet à Ta!l'abbé Pierre Jutras. 
Maison Vicariale, Plusieurs dis! Ne puis-je pas ajouter que - le 


| volonté. 


we recConmHaAu nr 
Sainte Mère l 


F . " "à “veritater 1 L eue 
cours y furent prononces, My vénérable eveque de Suint-Hvu-! Ldé Ldé, 4 lligat [EL | le n 
. ? A . unquam  deserat, l è 1l 

Langevin fit dans les termes sui-!einthe qui sous a donné en ces!" esera i (REL 


vants l'éloge lu nouvel éveque et | derniers teinps de si bons sujets | ut Liinore uperatur, 


.… Douue f * do ty 
remercla tous ceux qui prenment!et dont l'âme rend si bien le son! Pour tous ceux qui VOUS sa vel 


: L +4} 
part à cette manifestation  reli-!de la droiture et de hu piété est[de la rave des Hiluire et de 


gieuse, |bie n représe uté par M. le curé de | Sèche, | ‘H'Y. à AUCUNE Age | 
PTT p la paroisse de La re fondé]|fe passible à voire sujet, Cha 
DISCOURS MGR LANGEVIN| par le célèbre séminaire de Saint-[#4t que vous ne Trarez Ja nais| 
Vénérubles Seigneurs et bien | Hys nthe qui nous a donné Mgr!Par Htibiesse par intérêt 
dignes messieurs du elergé : laché, d'impérissable mémoire, use sainie (le 4 verie, 
Après avoir chanté ce matin la bull je pouvais lire jei tous le \ussi je termine en Vous | 


grande hymne de l'Eglise le “Te éloges renfermés dans les lettres! haitant avec une santé robuste 
Deum laudamus”, je sens le be- {reçues en réponse à l'invitation à [saintes et douces | du devoir | ni les 


soin de m'écrier avec l'apôtre “su- lassister au sacre de mon cher anx-| le mériter toujours | l'éloge 


pes rubundo gaudio”, mon âme dé liliaire, vous seriez tous émerveil- |le préfet de l'empereur F2 2 rer 7 plénitude 


orde de joie parce que ce jour{lés et vous compre ndriez  pour-|faisait de Saint Basile 

est un des plus heurenx de mon|quoi je n° sp plaudis si hautement !"Sire, nous somines Vainrus 
épiscopat de plus de dix-huit |du choix du Saint-Siège. Il y au-[cet évêque, il est plus fort qu 
aus, Je puis Lre aujourd'hui n-!rait même eu des sortes de pré-|flatteries, les arguments et 

vec l'Esprit Saint, au Livre des !dictions soit de la part du grand |menaces. 

Proverbes, “Frater qui adjuvatur évêque qui ni a donné la consé Ad mubktos et fi aimios 


à fratre quasi civitas firma”, jefcration sacerdotale, au témoigna-!|nos.” 
me sens comme placé au milieu!ge du brave curé actuel de Loui 


d'une ville imprenable depuis [ville soit de la part de Frs SA | | \ % 

qu'un frère est venu à mon aide, lvants et pieux maitres, les bons F" dimanche Mur Béliveau à 
Aussi je remercie d'abord très! Pères Jésuites du coll 3 pd ds 0 s 

cordialement et en les nomimant!Saint-Boniface, et nos pères ai Le. ses bic uses e M 

tous par leur nom, ceux qui ont!més à tous deux, les chers mes anses ve 

bien voulu s'associer à la joie de {sieurs de Saint-Sulpice de Mont M . Lambert, cou 

la vieille église bientôt sécuinire! réal et de Rome, soit de la part bag ads 

de Saint- Bonifnce et à la mien-|de ses confrères de Séminaire qu \ ibbe Gauthier, silih 

ne. en venant eux-mêmes assister |le notaient, dit i'un d'eux, commelfrère de Mgr Gauthier, ps 

À la fête ou en.se faisant repré- | jun futur évêg de l'ouest [un éJoqueut sermon sur la 

sentérs et tous ceux Qui one fait Fons cola me réjouit Pâme et !on de Levequ 

leur généreuse offrande, me si ole de bon augure pour] Les citoyens de Saint-Boni 


efforts de tons les vens le bonne 
En chantant ce matin la belle 


uruve el étran- 


loi le hotre 


MGR. BELIVEAU 


es! du Très 


le Grand. ! son 2 Vous savéz si bien que dr 


1 
es! plénitude 


LE 


PAR 


lle des Chènes, 


V Le 


Prud'homme, 
{ Chicoutimi, 
Saint Robert, 
Jolvs o.m.i., 


Ducharme, 
o.m.i., Paul 
, Lacoste om. 


. Vales et Camper 
. Fr appistes. 


Caron ce.ssr., er et 
geau o.m4., Loriau e.m.i., Geelen, 
Portelance, i 
Mouse atlé Plourde o,m.1.. 
PCs Maisonneuve, 


Gervitsma, 


ice notre patrinojue national À 
Filiatreault 


Radaz crie. 


Kowalski o.m.i., 
Deutschler 
toine Straub er, 
BeHerose C,s.V 


ruisselant Garronteight, 


Lecompte si. 


De Grandpré 
Chalumenux 


i..| 
longtemps 


admir: Lo? ré é de la Baie ra Febvre, Qué x, 


Dandurand 


laissez nous | 


NAISSANCES 


|, 
[5 
| 


: | Française dans la Saskatchew:  p 


[français des professions libérales 
de venir s'établir en Saskatche 
wan et qualités requises pour 
réussir, 


1 


Winnipeg, un garçon bapti 


lé, gérant de! 
pre- | la banque d'Hochela ga 
. 642 avenue William. 


CAE | 


venir s'établir en Saskatchewan 
et, des qualités nécessaires pour y 
réussir, M. S. Page a étudié les 
moyens de protéger les enfants 
abandonnés, La fédération des so 
lciétés fut traitée par le juge 
Prendergast. 


exécuté demain: 


français dans la famille, 


#11 
| 
pour les me “bre D] Can: idiens | 


Colonisation et immigration 


Les fêtes « clotureront par un 
banquet au Kingrs Hotel 


Les armes de Mgr Arthur Bé.- Vo ke p ra marne le< «antés 
ñ 
1. les 1m wt qu “poli 
liveau, évéaque de Domitianopo | n , SC QUE EP 
ront 
lis, auxiliaire de Mgr l'Arrhevé Le Pape et ke Ro ur Le pré 
que de Saint-Boniface, se lisent wlent. La Canada, M FX 
Chauvin, Mgr B eau. La Pro 
comme suit t 


Taillé: au 1, de gueules, au li not, it Frs Langelier, La Sas 

j ‘ katchewan. M. W. Amvot, ' 

vre des Evangiles d'or transper Mur Mathie tà ride R P 
cé d'un glaive d'argent, qui est || Sauner, M. Adjutor Rivard. LE 
glise, Dr ( Paradis, S. G. Mgr 
PE. Roy. L'Association, R P 
champ de blé traversé d'une ri- Libert, | préside nt. R. P. Lacos 
vière, au centre l'agneau victime |lte. Les Sociétés Soeurs, M. JE 
Fortin, MM. Gariépr, Delorme, 
Goulet, La Presæ: M. E., Gravel, 
vise; “In veritate et charitate.” || P. Auelnir. Les Dumes M. 

Tourignv, M. Bernateln 


de Saint-Boniface; au 2, un 


passant, le tout au naturel. De- 


LA CONVENTION | AUSACRECOEUR 


DE REGINA 


“ : Cette année, lu  neuvarne le 
Sainte Anne a été préchée par le 
Régina, 29.-—La convention de [R. P, Portelange o.m.i-Taus le 


‘Association Franco-Canadienne ! soirs, les Dames se pressaient nn 


de la Saskatchewan s'est ouverte | pied de la chaire pour entendre 
assisterent | hier soir au milieu du plus grand! l'explication claire et nette de 
enthousiasme, {leurs devoirs d'épouse et de mères 


I! v eut discours de bienvenue chrétiennes Lu neuvauine s'est 


[par le président de l'association, lterminée dimanche soir par ln 
,- | Puis le maire de Régina, le pre reception solennelle de quinze 
Mur [uier-ministre, M. W. Martin, dé | nouvelles congréganistes. La so 
puté fédérui. M. 4J.-F, Bole, dé-!ciété est des plus florissantes, Le 
puté province ul, adressèrent la bien opéré par lus Dunes de 
parole, | Sainte Aune, dans la piroisse du 


MM. Gariépy, Boudreault et! SacréCoeur, est vraiment admi 


| Delorme répondirent aux sou-jrable, Elles ont raison d'être fier 
haits de bienvenue, lde leur belle société. 


Ce matin, à neuf heures, tous les dignitaires pour  launnée 


courante sont : 


‘athédrale où eut Heu une gran-! BR. Lauzon: ‘me assistante, Mu 


de messe pontificale, Mgr Béli- {dame Aimé Pénard: Secrétaire, 


veau, le nouvel évêque auxiliaire! Mine Achilas Lemieux:  Tréso 
[de Suint-Boniface, donna le ser-!rière, Madame Guillaume Choui 
[mon de circonstance, nard: Sacristine, Madume Alex 

A onze heures et demie les dé-l'andre  Bourbeau: Conseillère 


| légnés se sont rendus à ln Sulle | Mealumes Roy, Piedalue, Maran 
Sainte-Marie pour y présenter ! du, Lemire, Messier, et O'Con 
‘leurs lettres de créance, Les diffé: |nell. 

rents comités furent alors for Læ comité d'organisation: Me 
| més. irice de choeur, Madame Bout 


A la séance de l'après-midi, M. fque: Orguniste, Madame Gosse 


"Tlabbé Maillard a fourni d'inté-[lin: Assistante, Madame  Péli 
ressantes statistiques sur les for- {sie 


“es francaises. Le R, P. Sauner Le omité d'organisation: Me 
m.se. # traité de TAssociation. | dames Desautels. Piedalue et 
M. J.-E. Fortin, des avantages! Bertrand, 

Pour les membres canadiens- fran Les Dames de Sainte Anne ont 


çais des professions libérales à {leur réunion le troisième diman 


che du mois au soir, L& R, P 
Portelance oum.i,, euré de la pa 
roisse, en est le chapelain. 


A. C J. C. 


Les orateurs à la séance de Ks 


soir ont été M. Quesnel. président 
de l'Association, Sa Grandeur 
Mgr Pascal, Sa Grandeur  Myr 
Mathieu, Sa Grandeur Mgr Bé 
liveau, Monsieur Adjutor Rivard, 
l'Hon. Sénateur Prince, M. R. 
Goulet et autres, | Cercle d'Etudes 


Lundi, le 14 juillet, une réu 
nion nombreuse avait lier au Col 
lège des Jésuites d'Edimonton, 
dans le but de jeter les bases d'un 
pour les jeunes 
| gens de langue française d'Ed 
ss tinonton, Ce cercle sera bientot 
Va 30 heures am. Séance de affilié à l'Association Catholique 
CVAUX, de la Jeunesse Canadienne-fran 
de Sa Grandeur Mgr Roy leaise de Montréai. La nouvelle 

la temperance,. |; dut lb nom de 

Grandin en l'honneur 


“ issOCIALON portera 
‘de M. 1. Schumidt--La Race Corele 
{du premier évêque de Suint-Al 
vert, 


Voici le programme qui sera 


8e—M. F.-X. Chauvin 


Le conseil pour l'année 1914 
14 est composé comme suit: 

Aumônier-directeur: KR, P, 
lhéo, Hudon s.j. 

Président: M, A. Boileau 

Vice-président: M, Léon Rouil 
lard. 

Secrétaire: M, Antonio Prince, 

Assistant-Secrétaire: M. E Boi- 


leM. W. Amvot—Avantages 


5e—hkR.P. A.-F. Auobar, o.1n.i. 
Oeuvre de la Presse Catholi 


que. | 
tés SE es | vin. 
RESOLUTIONS | Trésorier: M? CA Thériault. 
2 heures p.m.-Séance de Tra-! Cons illers: MM. J.-E. Ber 
Vaux Itrand et AC, Humbert. 


le--M, l'abbé EP, Gravel—| 


%e— (M. C.-R. Paradis, M.D.—| 


Avantages pour les membres ca 


LLZZZZ2ZL2LLZ2L22LLLLLLL2LLLL:, 


, L e + + 
nudijens-français des professions !4 £ À did i 
libérales de s'établir en Saskat » institutrice Bilingue 1 
chewan et qualités requises pour )é 4 
y réussir. + Es + 

3e-R, P, Morice, 0.m.i.—His p« Le ge arr 2 cg ht 4 

4 " vil is »Gi »vvi-1% Dingue pour école du village 4 
toire de la colonisation des terri 2 de Sie Elisabeth 
toire par les Françuis. |Ÿ ? 

Résolutions et élections, 1+ S'adresser Rév. E. B. Rocan, Ÿ 
Rapport du (° omité de Réso ? Prètre,Ste, Elizabeth, Man, 
lutions, PY227722222222222222222222 

ED. GUILBAULT, E. À. POULAIN, 

Président, Secrétaire. 


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